Le paradigme « bioéthique » israélien dans le cadre du Grand Reset

par Maria Poumier Maria Poumier

C’est bien simple, selon le programme du grand reset porté par le forum de Davos, Mm Soros, Klaus Schwab et Yuval Hariri, tout ce que fait Israël dans le domaine de la gestion de l’activité sexuelle et de la reproduction humaine doit être imité, et imposé dans le monde entier. Mais cela ne suffit pas, il faut que les innovations et les pratiques les plus scandaleuses apparaissent comme l’expression d’une spontanéité  populaire dans chaque pays, et que l’origine sioniste de ces choses soit toujours ignorée, cachée ou niée.

Je précise que j’utiliserai l’adjectif sioniste au sens de « revendiquant au nom du judaïsme le projet de voler leur terre et de nier leur âme aux Palestiniens et à d’autres peuples, sans limite dans le temps ou l’espace ». Cela n’englobe donc pas tous les juifs, mais inclut des quantités d’individus ou d’instances criminelles sans foi ni loi. ils suscitent la répulsion universelle des gens qui ont le sens de l’honneur, dans la mesure où ils parviennent à s’informer de ce qu’on cherche à leur cacher.

Nous allons donc passer en revue les domaines où l’empreinte israélienne et/ou sioniste saute aux yeux, mais est toujours dissimulée à ceux qui ont en horreur le sionisme, afin qu’ils ne fassent pas le lien entre toutes sortes de pratiques et de projets répugnants : procréation artificielle, incitation à la prostitution, pornographie comme arme de contrôle mental, traite des êtres humains, trafic d’organes, stérilisations forcées, intrusion par effraction dans la volonté légitime des personnes et des peuples, perversion du vocabulaire et des valeurs, bioéthique falsifiée.

  1. Israël et le business de la Grossesse pour Argent[1]

Les enfants fabriqués pour des acheteurs homosexuels

L’État d’Israël a reconnu seulement en 2022 la légalité de la fabrication  d’enfants juifs au profit d’homosexuels israéliens, une pratique israélienne pourtant ancienne, car les couples gays en achètent depuis plus de vingt ans dans tous les pays qui s’y prêtent, les agences fournissant les avocats pour faire légaliser la chose au mépris des lois de chaque pays de naissance ou d’adoption des enfants fabriqués pour être vendus à l’étranger. Le trafic est tellement étendu et scandaleux que désormais la plupart des pays qui autorisent la GPA interdisent explicitement le recours aux « mères porteuses » pour les couples homosexuels.

Ce trafic est donc depuis quelques mois légal en Israël si la chose se passe entre juifs, mais fait partie des pratiques israéliennes et occidentales discrètement encouragées depuis bientôt 30 ans. Les sionistes ont imposé à nos tribunaux de reconnaître les « crimes de haine », notion confuse, mais qui est prise en compte dans les cas suivants : les crimes ou délits relevant de l’antisémitisme ou de l’homophobie, deux sentiments définis par les plaignants et les persécuteurs à leur convenance, car n’ayant aucun fondement dans l’histoire du droit dans chaque pays. Le pink-washing est une technique de propagande israélienne, et c’est indissociable de la dévotion envers les juifs, obligatoire, de façon implicite ou explicite.[2]

 L’omerta : faites ce que je dis, ne dites pas ce que je fais

Étrangement, en matière de GPA, le pays pionnier et le plus libéral de tous n’est jamais cité en exemple : il s’agit d’Israël, qui a été le premier pays à pratiquer la PMA, puis à légaliser la GPA, en 1996, et qui depuis la loi votée en première instance à la Knesset le 27 octobre 2014 autorise toute personne, en couple ou isolée, à s’adonner à la GPA, en tant que femme couveuse, couple d’acheteurs, médecin, chef d’entreprise, agence, publicitaire ou recruteur. Pour ce qui est des productrices, ou incubatrices, elles doivent en théorie prouver leur judaïté. On verra ci-dessous qu’il y a beaucoup de restrictions destinées à garantir que l’enfant acheté soit bien classé «juif ». Mais cela est également destiné à inciter des candidats juifs du monde entier à demander la nationalité israélienne pour bénéficier de ces critères de sélection rigoureux. Seul cas au monde, TOUS les frais de reproduction artificielle des citoyens y sont pris en charge par l’État. Les chiffres officiels parlent de 10 000 enfants nés par GPA. Les enfants nés par GPA sont automatiquement inscrits comme fils israéliens des parents acheteurs ayant la nationalité israélienne, sans autre formalité, la mère porteuse disparaît de tout registre, sauf si elle est juive. [3]

Le recours au grand H

Les performances israéliennes correspondent à un projet politique cohérent : un couple sur quatre se déclare infertile[4], véritable record mondial, et l’État juif peine à se renouveler en tant que tel, il s’agit pour lui de favoriser par tous les moyens la production d’enfants labellisés juifs ; la définition de la judéité est sujet à polémique, le point de vue religieux est bien plus restrictif que le point de vue politique. Mais il s’agit pour la loi civile de faire feu de tout bois. D’autant plus que les Palestiniens ont eu longtemps le taux de natalité le plus élevé au monde… Et Israël ne cache aucunement l’enjeu politique qui sous-tend ses choix : il s’agit de compenser la perte des innombrables victimes de l’Holocauste (selon le mode de calcul israélien, il faut ajouter aux chiffres officiels autant que nébuleux des victimes -comment définir quels juifs auraient pu avoir des enfants, et ces enfants auraient-il été voulus juifs ?- les générations non nées, et les suivantes) et les pertes résultant des guerres contre les Palestiniens[5]. Au niveau de la propagande, le ressort de la revanche collective peut être extrêmement puissant.

Le choix eugéniste

Le soutien officiel à la procréation artificielle, amenant à des brassages de gamètes entre juifs du monde entier, obéit aussi à des contraintes génétiques. La population juive, dans le monde entier, pratique l’endogamie à un degré plus systématique que la plupart des sociétés, depuis des millénaires. Cela débouche sur une abondance de maladies génétiques produit de la consanguinité. La société israélienne fait le choix de l’eugénisme déclaré : aussi, pour améliorer la race, avec le dépistage prénatal, et prénuptial, systématiques, l’avortement thérapeutique est pratiqué à une échelle bien plus vaste qu’ailleurs de par le monde[6], en particulier dans la communauté ashkénaze.

E. Michael Jones a déployé les arguments permettant de qualifier l’avortement de « sacrement juif ».

Le consensus israélien

La sociologue israélienne Yael Ashiloni Dolev explique dans son livre Qu’est-ce qu’une vie « méritant d’être vécue » ?[7], l’ampleur du consensus sur ces questions. Nous traduisons ci-dessous les résultats de ses enquêtes qui la surprennent elle-même, parce qu’ils sont à l’opposé de ce qu’elle constate dans la société allemande (qui ne veut pas entendre parler de grossesse pour argent, à l’instar de la société française) :

Impossible de comprendre la logique culturelle qui sous-tend les usages de la médecine génétique sans tenir compte de la mentalité scientifique de la société israélienne. Tandis que les autres sociétés post-industrielles sont hantées par le thème du risque [que font courir les innovations sous couvert de science], cette sensibilité est quasiment absente en Israël, et le public a toute confiance dans la science et le ‘progrès’. Ainsi pour ce qui est sujet à controverse partout ailleurs, la recherche sur les cellules-souche, le diagnostic génétique, le clonage. Cette attitude s’explique par le contexte du discours culturel, politique et religieux, qui présente la biotechnologue comme cruciale pour la perpétuation de l’existence juive au Proche Orient ; [il s’agit de contrer la « bombe à retardement » de la démographie palestinienne] et effectivement, la survie même d’Israël dans un environnement aussi hostile dépend de sa modernité, autrement dit, de la supériorité israélienne en matière de science et de technologie.

D’ailleurs, il n’y a eu aucune condamnation rabbinique sur la recherche dans le domaine des cellules souche, du clonage ou des expériences génétiques sur les humains. Au contraire, en tant que gardiens de la loi, les décideurs rabbiniques tendent massivement à considérer ces pratiques comme hautement morales, et ils cherchent des solutions légales pour que les gens puissent exploiter les bénéfices de ces recherches. Tandis que la plupart des enseignements chrétiens insistent sur la subordination des humains à Dieu dans le processus de la création, dans le judaïsme, l’accusation de « se prendre pour Dieu » est hors sujet. Les êtres humains sont encouragés à prendre une part active dans la création divine, en luttant pour l’améliorer constamment, entre autres, dans le domaine du soulagement des souffrances. [L’élimination des handicapés avant la naissance, très courante, se justifie en termes de soulagement de la mère, de l’enfant qui vivrait un calvaire, et du fardeau économique qu’ils représenteraient pour l’État].

Traditionnellement les juifs ont le plus grand respect pour la médecine, et les grossesses sont hyper médicalisées en Israël. Et les Judéo-américaines, même si elles ne sont nullement pratiquantes, sont nettement plus ouvertes aux interventions médicales que les autres femmes, elles considèrent la médecine moderne comme une bénédiction, en particulier en matière de reproduction assistée. Cette foi dans la science se vérifie aussi dans le rapport à l’eugénisme.

[Dès les débuts du sionisme] bien des savants étaient portés par l’aspiration à dessiner et à ratifier l’identité nationale juive émergente en prouvant l’existence d’une origine biologique commune à tous les juifs israéliens, parfois au prix de travaux débouchant sur des conclusions quelque peu biaisées. En dehors du contexte de l’État juif, cela serait perçu comme une utilisation de la médecine génétique pour répondre à des questions racistes. Mais ce n’était pas le cas en Israël, et des recherches sont toujours en cours pour identifier le « génome juif ».

L’éminent professeur de génétique Raphaël Falk en vient à lire l’histoire entière du sionisme comme un projet eugéniste. Le judaïsme comme essence biologique est un postulat indissociable de la pensée sioniste à la fin du XIX° siècle. Alors que les juifs européens luttaient contre l’idée que les juifs soient une race, les dirigeants sionistes tels que Hess, Herzl, Bialik, Nordau ou même Martin Buber insistaient pour qu’on ne fasse pas l’impasse sur la dimension biologique du peuple juif. Sachlay Stoler-Liss, écrivant sur la maternité sioniste, montre que dans les années 1920, 1930 et au-delà, l’eugénisme était le dénominateur commun des pédiatres, gynécologues et autres experts sionistes dans les yishuv, les communauté juives de Palestine, avant la création de la structure étatique, et ils faisaient tout pour améliorer quantitativement et qualitativement les prochaines générations de « sabras ».

Il semble que rien n’ait changé dans la société israélienne, comme si les conséquences historiques fatales de la médicine génétique pour les juifs européens n’avaient laissé aucune trace. Les généticiens israéliens se perçoivent comme les victimes du racisme, et n’ont en conséquence aucun regard moral critique sur leurs propres activités professionnelles, encore moins sur le rapport qui pourrait exister avec les errements du passé. Cette tournure d’esprit caractérise aussi les militants pour la cause des handicapés. Ils perçoivent le diagnostic prénatal comme tout à fait eugénique, et le soutiennent précisément pour cette raison, ils ne voient là que le moyen d’améliorer la santé des futurs Israéliens. En Occident, « eugénisme » est un terme for mal connoté, mais nullement en Israël. » [8]

 

  1. Le problème de la démographie juive

De fait, le renouvellement des générations juives, et en particulier en Israël, est loin d’être assuré. Les femmes israéliennes, comme toutes les femmes qui ont le choix, ont tendance à retarder l’âge de la maternité. Tout cela diminue d’autant le taux de fécondité du pays, et la qualité du sperme s’est terriblement dégradée depuis un demi-siècle, à l’échelle mondiale.

Le facteur religieux est utilisé par les autorités sanitaires dans le sens des intérêts du business de l’avortement ; comme en islam, le judaïsme considère que le statut de personne n’est pas conféré à l’être humain depuis sa conception, ce qui est le point de vue catholique ; le statut d’humain s’acquiert graduellement, pendant la vie in utero. Mais le Talmud réduit par ailleurs la catégorie des êtres humains à part entière à la race juive, telle que définie par une lignée maternelle juive identifiée. Les discussions « talmudiques » permettent donc tout à fait de projeter sur les humains des techniques ayant fait leurs preuves sur les animaux. Cette permissivité explique qu’il n’y ait pas de freins moraux à la recherche et au commerce issu de l’ingénierie génétique, en particulier quant à l’utilisation de « matière première » non juive (gamètes, embryons et fœtus destinés à des usages médicaux ou pharmaceutiques, enfants destinés à servir de réservoir d’organes ou à d’autres usages : de même les « mères porteuses » sont considérées comme des moyens de production neutres, sans véritable rapport à la maternité, sauf si elles sont juives. Le concept de bioéthique, très à l’honneur en Israël, est très généralement utilisé pour maquiller ce qui, selon la morale naturelle, est inadmissible.

Ambiguités et incohérences de la forfanterie israélienne

Malgré les angoisses référées ci-dessus, Israël a été longtemps un pays qui se vantait de sa forte natalité, jusqu’à l’apparition de la vaccination contre le Covid. En effet, son taux de natalité est nettement supérieur à celui des pays occidentaux dont les Israéliens se targuent de faire partie (2,9 enfants par femme contre moins de 2 enfants par femme dans les pays européens). Il y a eu deux pics, après la guerre des 6 jours en 1967, et dans la décennie 2001-2010, années où les Israéliens jubilaient à l’idée d’être en bonne voie pour vaincre, décimer et chasser toute la population palestinienne (ne pas oublier que l’attentats contre les tours jumelles en septembre 2001, ayant permis le déclenchement des guerres contre l’Irak et l’Afghanistan, ont été perçus en Israël comme des actes de terrorisme façon palestinienne) . En juin 2021, le journaliste Ofri Ylani, sur Haaretz, se réjouissait à l’idée que seul Israël avait la solution, face au « crash de la natalité » en Europe, et exporterait bientôt des Israéliens dans d’autres pays, si son territoire devenait trop exigu. Mais c’est à ce moment que les premiers articles critiques contre la politique du tout vaccin commencèrent à apparaître, et en particulier les dégâts sur la fécondité.  [9]

Les droits naturels bafoués

Enfin les outils juridiques israéliens servent de modèle dans tous les pays qui légalisent la GPA. Le droit naturel d’une mère sur l’enfant qu’elle porte, et celui de l’enfant à être élevé par sa mère, sont évacués au profit de la considération unique d’un contrat commercial à honorer, signé entre acheteurs, dits « parents d’intention » et vendeurs. Les agences garantissent la validité de ces contrats, et fournissent les avocats qui auront raison des législations nationales récalcitrantes à appliquer les normes israéliennes.

L’inceste mental

Il ne faudrait pas inférer de ce qui précède, qu’il n’y ait pas d’opposition philosophique au business de la grossesse pour argent se revendiquant du judaïsme. Certains penseurs s’accrochent à l’épisode fondateur de la Genèse, interdisant à Adam et Eve de consommer les fruits de « l’arbre du Bien et du Mal », ou « arbre de la connaissance », dans un vocabulaire laïque, ce qui rattache notre problématique à celle de l’inceste, consommation suprême du « fruit » défendu. Ainsi Habermas et son école interdisent aux parents de se faire « les architectes de leurs enfants », ce qui constitue une transgression de la frontière légitime entre enfants et parents, et prive les enfants de leur pleine autonomie éthique[10]. Un écrivain israélien chrétien se distingue par sa radicalité critique contre les sophismes de la biotechnologie reproductive israélienne, parmi d’autres facettes de ce qu’il appelle notre néo-cannibalisme moderne : Israël Adam Shamir, qui écrit : «La question correcte n’est pas « est-ce que les mères porteuses devraient être autorisées à porter un enfant dans leur corps pour d’autres ? », comme on nous présente parfois la chose. C’est une question du même acabit que celle-ci : « devrait-on autoriser les gens à nourrir les crocodiles de leur propre corps ? » [11]

De l’altruisme au marché des nouveaux-nés

Nous touchons ici un nœud inextricable. Tous les peuples admettent traditionnellement qu’une femme, ne pouvant pas mettre au monde naturellement un enfant, puisse demander à une sœur prolifique de lui donner dès la naissance un de ses enfants; cela peut se faire aussi avec une amie ou une servante. La Bible donne même l’exemple célèbre d’une femme acceptant l’enfant adultérin de son mari, Ismaël, ils d’Abraham et d’Agar ; un homme peut aussi reconnaître comme sien l’enfant d’un autre, mis au monde par sa femme : c’est le cas de Joseph, adoptant Jésus. Autrement dit, dans des relations de confiance et de respect, la générosité peut remédier à des situations de stérilité ou de pression sociale insupportable, et il en a toujours été ainsi. Mais que se passe-t-il si de très nombreux couples ne peuvent plus avoir de descendance, et si l’enfant à naître donne lieu à un gigantesque commerce à l’échelle globale, parce qu’il y a une forte demande, et que la biotechnologie permet la fabrication en masse d’enfants artificiels ? Le changement d’échelle, voilà ce qui pose un problème insoluble. C’est la situation actuelle, qui va probablement s’aggraver. La réponse des pays qui veulent développer la procréation artificielle correspond strictement aux intérêts des agences : la GPA, comme la PMA selon la nouvelle loi française, pour les femmes qui veulent fonder une famille sans père, doit être autorisée sans limites, à l’exclusion des arrangements à l’intérieur de la famille : les candidats à l’acquisition d’un enfant ne sont que des clients à satisfaire, les fournisseurs de produits génésiques doivent être anonymes, ce ne sont que des maillons dans la chaîne de production.

 

  1. La biotechnologie israélienne à l’international

Le secteur high-tech de la procréatique se développe encore plus à l’international, car « l’industrie israélienne des biotechnologies est la plus dynamique du monde, avec plus de start up par habitant qu’aucun autre pays. Il s’agit de 180 entreprises de biotechnologie, toutes construites sur la combinaison d’excellence académique, de main d’œuvre hautement qualifiée, d’inventivité avant-gardiste et d’audace entrepreneuriale »… les exportations du secteur des sciences de la vie génèrent aujourd’hui plus de 3 milliards de dollars par an ». [12] Autres concepts clés du « bouclier de l’innovation technologique » : le transfert de l’étatique au libéral, de la recherche à l’entreprise, comment créer un cluster ou une « vallée de l’innovation »… Voici les termes flatteurs dont se pare le business de la reproduction artificielle : « faire tomber les murs ou passer par-dessus… une terre promise pour le capital-risque… le goût du secret, les passerelles militaire-civil, l’ouverture et le décloisonnement dans la circulation de l’info » etc. La biotechnologie générait 3 milliards de dollars en 2014. La procréatique en fait partie, et tout est mis en œuvre pour la développer et la vendre à l’étranger. En effet, il n’y a aucun obstacle légal au commerce résultant de la procréatique. Les agences de gestation pour autrui, à but strictement lucratif, ne sont soumises à aucune réglementation. Le « tourisme médical embryonnaire » gravite autour de ces sociétés, qui visent le marché mondial. La logique mercantile y règne donc en maître.

Les firmes Alphaclinic et Kadymasten se distinguent. Cette dernière fait de la culture de cellules souches embryonnaires, produisant artificiellement des cellules cérébrales, et en particulier de la myéline destinée à être utilisée dans le traitement des maladies neurodégénératives. Les usages « médicinaux » des embryons et des fœtus ne rentrent pas dans notre sujet, mais le marché du prénatal fait appel aux mêmes femmes pondeuses, à la même main d’œuvre et aux mêmes spécialistes, quels que soient les clients, futurs parents, malades ou labos.

La France achète des embryons à Israël pour la recherche. Les recruteurs trouvent principalement en Arménie, en Roumanie et en Ukraine des gisements de femmes « donneuses » d’ovocytes (l’extraction se faisant dans des cliniques israéliennes, principalement situées à Chypre) et pourvoyeuses d’utérus à louer. Et les agences redirigent beaucoup de clients acheteurs vers d’autres continents moins chers, en encadrant étroitement leurs démarches, en les accompagnant dans leurs voyages reproductifs avec des interprètes etc.

Les arguments publicitaires

Il fallait voir le film Google Baby, de 2009, traduit en français comme Bébés en kit,[13] et diffusé par Arte une seule fois en 2011, puis mis à la portée de chacun, en français, sur youtube, mais qui depuis a disparu, suite à la réaction scandalisée de bien des gens. Ce film a fait connaître l’homme d’affaires pionnier en matière de commerce triangulaire : Doron Mamet, un homosexuel qui s’est acheté une petite fille, puis deux, et a depuis créé le réseau faisant concurrence à la filière purement américaine : production de gamètes ultra-sélectionnés aux US, mise en route d’embryons surgelés en Israël, gestation dans les usines à bébés hyper-contrôlées en Inde, livraison sur place, par césarienne, aux acheteurs commanditaires, cabinets d’avocats facilitant l’exportation légale du produit puis son importation dans les pays de destination. Doron Mamet a reçu toutes sortes de récompenses, dont celle d’être mentionné parmi les géniaux inventeurs et Uberpreneurs au monde (tous juifs).

L’évolution du business

Doron Mamet et son équipier Roy Yoldouz, qui est aussi son conjoint, sont les créateurs de la start up Tammuz (« Renaissance »), très performante, dont le séisme qui a frappé le Népal en avril 2015 a révélé les scandaleuses pressions sur le gouvernement népalais, au nom des intérêts israéliens. Les Népalais, qui interdisent la location de leurs utérus à leurs ressortissantes, étaient indignés.[14] L’agence Tammuz y gérait la production de 80 nourrissons, et elle a exigé que soient sauvés et rapatriés en priorité 15 nouveau-nés commandés par des Israéliens, au mépris de l’urgence de sauver également les Népalais, entre autres les mères de leur butin. L’agence Tammuz se vantait d’avoir produit au Népal 382 enfants, dont 122 en 2014.[15] Le même type de scandale a été révélé à l’occasion de chaque crise suivante, dans plusieurs pays ; l’Ukraine est toujours en tête : les orphelinats sont remplis d’enfants que leurs commanditaires n’ont pas pu récupérer à cause des mesures de confinement, en 2020-21, puis la guerre ; ces enfants, les clients des agences les abandonnent, parce qu’ils ne voulaient que des nouveau-nés tout frais, tout neufs, mis au monde sous leurs yeux.

La délocalisation forcenée

Des femmes sont maintenant déportées, déplacées d’un pays à l’autre à tous les stades du processus, et ceci plusieurs fois pour certaines : extraction d’ovocytes, insémination, gestation, accouchement. C’est indispensable pour déjouer les lois nationales de plus en plus restrictives. Inde, Népal, Thaïlande, par exemple, les premiers gisements de mères porteuses, dans les années 2000, avec de véritables usines à bébés, interdisent maintenant cette activité à leurs ressortissantes ; d’autres pays interdisent la vente d’enfants à des étrangers, la Russie et la Grèce par exemple. Voici un parcours typique, pour contourner les lois : une étudiante ukrainienne est recrutée par un sémillant Israélo-autre chose pour aller se faire extraire des ovocytes dans une clinique à Chypre. Un citoyen canadien fait inséminer une jeune fille centre-africaine, raptée par une bande armée, en République sud-africaine avec un embryon, issu de la rencontre in vitro du sperme qu’il a fourni avec quelques ovocytes de la jeune ukrainienne ; la centre-africaine est emmenée en Inde le temps de la grossesse, sous étroite surveillance. Puis, sous le label réfugiée climatique, elle est envoyée accoucher au Canada, ce qu’elle fait « sous X », avant d’être à nouveau remise dans le circuit en Afrique. L’enfant à vendre est donc comme un assemblage de pièces ayant passé par différentes étapes de façonnage, dans différents pays. Cela requiert des faux papiers, des faux certificats, des faux états-civils, des fausses déclarations, des passeurs et des douaniers achetés: les agences ont des armées d’avocats qui connaissent les réseaux de la pègre et les empruntent. Les circuits mafieux sont les mêmes que pour la prostitution.

Bref, un immense réseau parfaitement globalisé à découvrir. Quel lien avec Israël ? Si les agences sont concurrentes, ce sont souvent des filiales de Tammuz, et elles héritent de la matrice israélienne une expérience, un savoir-faire et des services juridiques performants. Et avant l’assemblage, le couvage et la mise en circulation, les pièces d’origine, spermatozoïdes et ovocytes, voyagent énormément, les emballages isothermes sont parfaitement au point, les compagnies aériennes n’y voient pas d’inconvénient.

Dans le monde arabe, des femmes viennent en Europe avec des visas de tourisme pour accoucher d’enfants « nés sous X » puis repartent, et leurs enfants sont « adoptés », par ceux qui deviendront légalement leurs parents. En Amérique, ce sont des Mexicaines, des Colombiennes, des Cubaines, qui font l’aller et retour en Floride ou en Californie pour les différentes opérations dans les cliniques de fertilité.

Un univers moral dérégulé

Du point de vue israélien, la mondialisation du commerce des cellules sexuelles humaines, des embryons, des fœtus et des nouveau-nés correspond simplement à une adaptation de la notion de famille à un univers de liberté sans frontières physiques, mentales ni morales, pour le bonheur de tous, s’élargissant considérablement, et ce n’est en rien une transgression. Une simple question de bon sens, en somme, comme le dit le document ci-dessous. Publié juste avant la proposition de loi étendant aux homosexuels les bienfaits de l’invention de la GPA, qualifiée à juste titre d’invention israélienne, voici des extraits d’un article enthousiaste de 2013, par Jacques Benillouch, qui aura été comme la matrice d’innombrables articles, dans le monde, destinés à ouvrir les mentalités à l’innovation, et à faire taire la réprobation :

 

… « D’ordinaire, les juifs orthodoxes, conservateurs et fidèles à leur dogme figé depuis l’origine de leur religion, n’acceptent aucun amendement aux lois datant de l’époque de Moïse. Tout essai de moderniser des pratiques anachroniques est assimilé pour eux à une déviation religieuse, sinon à une profanation de la loi orale. Ils ont interdit aux juifs libéraux d’avoir droit de cité en Israël et rejettent en bloc toutes leurs décisions cultuelles. Ils s’accrochent à leurs textes avec toute l’énergie de leurs convictions.

Pourtant, dans le domaine de la gestation pour autrui (GPA), ils font preuve étonnamment d’une ouverture d’esprit exceptionnelle qui les rend modernes et éclairés là où les autres religions restent frileuses, sectaires, et d’une certaine manière anachroniques. Ils ont redonné l’espoir là où il n’y avait plus.

[Depuis quelques mois, les législateurs israéliens ont cédé aux pressions, nous l’avons vu, et le lobby de la procréatique impose dans chaque pays la dérégulation complète, par étapes, selon le degré de résistance à la corruption de la part des décideurs].

L’argument biblique supposé infaillible

…La loi civile a été promulguée avec l’imprimatur du Grand Rabbinat, nécessaire pour qualifier de juif le nouveau-né, bien que la religion estime que le judaïsme ne se transmet que par la mère. Le Tribunal rabbinique, très attaché aux écritures, s’est tout simplement appuyé sur les exemples puisés dans la Bible.

D’une part, la femme d’Abraham, Saraï, qui ne lui avait pas donné d’enfant, avait une servante égyptienne nommée Agar. Elle proposa à Abraham: «Vois, je te prie: Yahvé n’a pas permis que j’enfante. Va donc vers ma servante. Peut-être obtiendrai-je par elle des enfants.» Et Abraham écouta la voix de sa femme. (Genèse 16.1 & 16.2).

Par ailleurs Rachel, voyant qu’elle-même ne donnait pas d’enfants à Jacob, devint jalouse de sa sœur et elle lui dit: «Fais-moi avoir aussi des enfants, ou je meurs!» Il s’emporta en se défendant: «Est-ce que je tiens la place de Dieu, qui t’a refusé la maternité?» Elle lui conseilla alors: «Voici ma servante Bilha. Va vers elle et qu’elle enfante sur mes genoux: par elle j’aurai moi aussi des enfants!» Jacob s’unit ainsi à sa servante Bilha qui enfanta à Jacob un fils. (Genèse 30.1 à 30.5)

A l’époque, il ne s’agissait pas de voter des lois mais de se fier tout simplement au bon sens. Cette possibilité donnée en Israël aux couples ayant des problèmes de conception a entraîné l’installation de nombreux Français venant chercher sur place la possibilité de procréer avec l’aide d’un tiers. Mais la loi encadre précisément la GPA et ne permet pas d’ouvrir la porte au « tourisme procréatif ».

|Depuis, le tourisme procréatif a connu un essor fulgurant, dans les pays les plus variés, selon le modèle de la chirurgie esthétique, dans chaque pays offrant des tarifs avantageux.]

La loi cadre

Pour éviter toute déviation des textes, seuls les couples disposant de la nationalité israélienne ont droit à bénéficier de cette loi ce qui entraîne de facto une alyah (immigration) spécifique de candidats au bonheur. Les règles sont strictes et leur application nécessite un délai de plusieurs mois avant que l’opération ne puisse être effective.

La contrepartie financière

Certes le contrat mentionne une indemnité financière qui est la contrepartie évidente de la GPA. La solution est coûteuse et n’est réservée qu’à quelques couples privilégiés puisque le montant global de l’opération avoisine les 30.000 euros répartis entre les frais médicaux et la mère porteuse. Cette somme est bloquée sous séquestre entre les mains d’un avocat assermenté qui assure à la mère porteuse un revenu de 25.000 euros et au couple stérile la garantie de bonne fin de l’opération. Cette opération peut être plusieurs fois renouvelée sans limite.

En Israël, la GPA est de plus en plus courante et elle ne provoque aucun problème moral ou psychologique. Elle donne du bonheur à ceux qui en manquaient. Les statistiques manquent car les couples et les hôpitaux tiennent au secret pour éviter les conséquences psychologiques pour le bébé et surtout pour la mère. Dans le seul monde francophone, on peut évaluer à une cinquantaine par an le nombre d’enfants conçus en Israël par GPA[16] [chiffre largement dépassé depuis la rédaction de l’article].

 

Le marché juif mondial

Les agences israéliennes déclarées comme telles, offrent aux clients juifs des tarifs défiant toute concurrence pour des services haut de gamme, selon les standards US, et les généalogistes peuvent vous trouver des cellules sexuelles garanties pur sang juif dans le monde entier, grâce au repérage par les algorithmes de Gilad Japhet et de sa société MyHeritage, en train de bâtir le traçage généalogique de toute l’humanité. Cela se fait dans la discrétion, la publicité est réservée aux juifs, mais ça marche, c’est le boum et le commerce triangulaire du siècle, et il est strictement raciste et eugéniste.

Cela n’empêche pas que, en toute bonne compassion pour le genre humain, les agences de recrutement du monde entier, sur le modèle israélien, se décarcassent pour acheter et vendre des cellules, des embryons ou des nouveaux nés au tout venant. Si les clients non juifs n’exigent pas le haut de gamme (yeux bleus censés garantir un QI supersonique, en plus de toutes les autres performances convoitées), c’est leur problème, on peut aussi leur vendre du bas de gamme à des tarifs « low cost », l’antiracisme et le pluralisme démocratique sont saufs.

Les tendances du marché

Les juifs religieux ne veulent pas entendre parler de « droits reproductifs » pour les homosexuels. Mais la loi civile israélienne est beaucoup moins regardante, on l’a vu, et c’est en Israël qu’est né le sophisme selon lequel les homosexuels souffrent d’une « stérilité sociale » discriminante, à laquelle l’État devrait remédier. C’est pour anticiper l’adoption de lois autorisant la GPA pour les couples homosexuels que l’état-civil de certains pays remplace déjà la mention « père » et « mère » par « parent 1 et « parent 2 », tels la France, le Canada ou les États-Unis. De toutes façons, pour ce qui est de la fabrication d’enfants non juifs pour des clients non juifs, tous les coups sont permis. S’il faut enfreindre les lois d’un pays, les agences sont performantes pour les contourner. L’illégalité, comme pour tout autre commerce, maintient les tarifs à un niveau élevé. Tant que la demande se maintient, tout va bien ! Les contrats de GPA seraient, d’après les agences, un modèle gagnant-gagnant pour les trois parties signataires. Les tarifs sont variables, et les services israéliens sont vantés comme combinant la qualité américaine avec les tarifs européens, moins chers. D’un pays à l’autre, d’une prestation à l’autre, il y a de grandes disparités, selon que le produit recherché entre dans la catégorie premium ou lowcost ; globalement, une femme pauvre aspire à gagner de quoi acheter un toit pour sa famille, et les agences gagnent deux fois plus que les mères porteuses. Mais bien souvent les femmes qui se prêtent à cette nouvelle forme de prostitution et qui sont de bonnes poulinières sont embringuées dans des circuits, et « pondent » à répétition.  La production d’ovocytes, la fécondation et la gestation artificielle exigent l’administration massive d’hormones, finissant toujours, à plus ou moins long terme, par des cancers : mais les agences ne sont concernées par la santé des reproductrices que jusqu’à la livraison du produit commandé… Personne ne fait de statistiques sur ce qu’il advient de ces femmes surexploitées, niées dans leur existence même en tant qu’êtres humains, car aucun droit ne leur est reconnu. C’est exactement la définition de l’esclavage.

Esclavage et business procréatique

La mise en esclavage, la castration des esclaves, la traite saharienne ou transatlantique, dans le monde musulman comme dans le monde européen, ont été en grande partie des spécialités juives, à toutes les époques. Il peut sembler qu’au départ, la condition esclave a été le signe d’un progrès, dans la mesure où c’était une alternative à la mise à mort d’ennemis vaincus par les armes. Les juifs existaient-ils déjà à l’époque de l’invention de la mise à profit des captifs de guerre ? Peuvent-il se vanter d’avoir inventé ce premier business génial, comme aujourd’hui, ils se vantent d’être à l’origine de toutes sortes d’inventions, supposées bénéfiques pour l’humanité toute entière ?

En France, et pour le marché européen, Verdun était la capitale de la castration des esclaves slaves, par les médecins juifs, et c’était probablement un héritage de la civilisation romaine tardive, les juifs s’étant dispersés dans tout l’empire, comme en atteste l’archéologie. En tout cas, en Europe, depuis le Moyen Age chrétien, les activités marchandes liées à l’esclavage étaient considérées comme répugnantes par tous les peuples, comme l’usure, ce qui n’empêchait personne d’y avoir recours, en tant que consommateurs. De ce point de vue, rien n’a changé. Accepter de rentrer dans les circuits de l’esclavage dernier cri, c’est déjà accepter une judaïsation de sa conduite, ou accepter de se mettre au service d’intérêts de type sioniste, des intérêts propres à des prédateurs sans foi ni loi.

Les enfants produits par des femmes esclaves, par définition, le sont aussi. On ne demande pas leur avis à des enfants ou à des adultes déjà fabriqués selon ces procédés, comme on n’a jamais demandé aux esclaves ce qu’ils pensaient de leur condition. Tout ce qu’on sait, c’est que, dès qu’on leur propose le statut d’hommes libres, les esclaves choisissent la liberté. En Amérique, sur les plantations, les contremaîtres étaient  des bâtards métis, liés aux intérêts des blancs propriétaires, mais sans avoir leur rang ; mais les militants pour l’abolition de l’esclavage aussi étaient à cheval sur les deux castes, et choisissaient le camp maternel, celui des esclaves, contre celui de leur père qui ne les reconnaissaient pas dans leur famille légitime. Les enfants de la procréatique made in Israel pourront être des monstres ou des libérateurs.

 

Les corollaires de la marchandisation de l’humain

Partir du modèle israélien permet de comprendre toutes les aberrations encouragées ou imposées dans le monde occidental. Homosexualité, commandement, voire privilèges des femmes sur les hommes, tout cela validé dans les tribunaux, droit pour les femmes d’avorter sans limites, pratique de la prostitution pour les hommes et les femmes comme une simple option économique aussi respectable qu’une autre, tricheries légales multiples sur l’identité de la personne, dans la filiation comme dans son appartenance au genre féminin ou masculin, tout cela a d’abord été bricolé dans des milieux juifs sionistes, souvent en dépit des prescriptions religieuses juives. L’ultime légitimation de pratiques qu’on nous recommande de généraliser, c’est toujours un profit marchand.

L’avortement et le trafic d’organes

L’avortement est indispensable pour récupérer des cellules qui seront cultivées et utilisées dans la recherche dite médicale. En ce sens, il est à la base de la cascade des immoralités occidentales contemporaines, et il faut le considérer comme une variante du trafic d’organes. Sans entrer dans le détail, rappelons que l’armée israélienne se distingue dans le pillage des corps de Palestiniens, depuis longtemps, ce qui se pratique aussi à grande échelle en Ukraine, souvent sur des personnes encore vivantes. Les nouvelles lois permettent à nos autorités dites sanitaires de prélever des organes sur chacun d’entre nous, si l’on peut nous déclarer en état de mort cérébrale. Or la notion de mort cérébrale ne correspond pas à une étape naturelle entre la vie et la mort : c’est le résultat de techniques modernes pour retarder la mort d’une personne qui a de fortes chances de ne pas survivre à ses blessures, ce qui arrive dans le cas d’accidents mortels ou de suicide programmé et accompagné, pour donner le temps à l’entourage de prendre certaines décisions, comme le prélèvement d’organes.

 

Les mœurs et l’esprit révolutionnaire juif

On peut considérer que l’essor du féminisme relève de l’esprit révolutionnaire juif, visant à déstabiliser les sociétés traditionnelles ; les féministes juives ont été des pionnières extrêmement passionnées, certes. Ce qui est sûr, c’est que l’entrée massive des femmes dans le monde du travail permet de baisser les salaires des hommes ; avec l’homosexualisme, le féminisme peut briser les qualités guerrières des hommes, ce qui est déjà une tendance très forte dans l’Occident, dit à juste titre décadent. Toute activité sexuelle non bridée et canalisée par les autorités religieuses crée des marchés inépuisables, et l’on ne peut pas être un peuple consommateur sans participer à la prédation sur des êtres humains abaissés dans leur dignité spirituelle, sans se dégrader soi-même en dégradant les autres. Une société dégénérée, c’est aussi une société « dégenrée » où la liberté sexuelle suppose que les rôles masculin et féminin soient indifférenciés.

En France, ce qui est à l’ordre du jour, c’est le « droit » à l’euthanasie, comme si mourir dans certaines conditions pouvait devenir un nouveau privilège. La seule raison sérieuse de promouvoir l’euthanasie, en lieu et place des soins palliatifs et de l’affection quand la médecine ne peut plus rien pour une personne,  c’est qu’elle permettra de se débarrasser plus vite des vieux pauvres, dès qu’ils coûteront plus qu’ils ne produiront. Mais la logique publicitaire veut que l’objectif soit dissimulé sous des flatteries, supposées entraîner le consensus. On peut appeler cela du piratage mental, ou de l’ingénierie sociale. C’est vieux comme le monde, mais de nos jours cela s’accompagne de chantage, de répression et d’incohérence, si outranciers que les promoteurs se dénoncent eux-mêmes.

L’état de la résistance

Parmi les juristes de chaque pays, la résistance cohérente au business de la procréation et de l’artificialisation de chaque étape de la vie est forte, mais la Cour européenne de justice tranche toujours les litiges en faveur des « parents d’intention » (les acheteurs d’enfants) et contre les législations nationales ; on est face à une guerre d’usure, mais le camp sioniste marque des points, progressivement, malgré les premières réactions d’indignation populaire face au viol de toutes les sagesses traditionnelles, depuis presque 30 ans. L’idée d’abolition universelle de la GPA fait certes son chemin, et peut faire barrage à l’irresponsabilité au sein des instances législatives dans chaque pays[17].

L’autre front de résistance est celui des religieux ; les catholiques radicaux, dits intégristes, sont les plus véhéments. En Europe, ce sont l’Allemagne et la France qui résistent le plus, mais ces pays n’ont pas réussi à inverser la tendance, il faut bien le reconnaître. Les gouvernements aux ordres du sionisme manient en conséquence la sournoiserie et le harcèlement comme un art, organisant des « consultations populaires » pour mieux imposer ce qu’ils ont décidé en amont.

 

Sionisme et globalisation du malthusianisme

Le triomphalisme des éminences sionistes qui prétendent gouverner le monde entier, met en lumière de nouveaux objectifs, qui étaient secrets ou inavoués jusqu’ici. L’adjectif sioniste est devenu mal élevé, et donc moins utilisé, les Israéliens veulent criminaliser le terme « antisionisme », et les médias, comme toujours, anticipent la censure. L’usage veut maintenant qu’on parle beaucoup plus de globalisation ou de mondialisme. Mais ce sont des euphémismes : il s’agit d’étendre au monde entier le modèle sioniste, sans que la manœuvre de dissimulation soit perçue. Et le changement d’échelle dans les ambitions du sionisme implique un appétit d’usurpation renouvelé, un nouveau franchissement des limites morales naturelles.

On nous vante le grand reset, sans plus cacher son premier objectif : réduire la population mondiale de façon drastique, sous prétexte d’écologie, comme si l’espèce animale à préserver par-dessus tout n’était pas la race humaine, mise en danger par chaque « progrès » dans la technologie militaire, mais aussi civile, entraînant la dévastation planétaire. Cela ne date pas d’hier, mais des lendemains de la Seconde Guerre mondiale, avec le recyclage des savants allemands dans les laboratoires de États-Unis. Le mensonge le plus lénifiant aura été celui du fluor, introduit dans l’eau potable comme dans les dentifrices, sous le prétexte louable de l’hygiène : or c’est une substance qui réduit la fertilité, et qu’on a fait avaler dans le monde entier, par plusieurs générations.

Mais la tromperie scientifique ne s’arrête pas là. Les laboratoires pharmaceutiques ont mis au point des armes biologiques depuis les années 1950, et les inoculent au moyen des vaccins. Les statistiques sur la baisse de la fécondité induite par les vaccins les plus bénins sont maintenant irréfutables, et conformes au projet initial. Et toutes les sociétés, sauf exception et jusqu’à la tentative de vaccination obligatoire mondiale contre le Covid, se sont habituées à accepter la seringue comme remède universel, préventif ou curatif. Cela a permis d’injecter des substances plus mortifères sur des populations en grande demande de soins, et donc spécialement confiantes.

Les vaccinations toxiques

Il y a des vaccins ou des lots de vaccins plus tueurs que d’autres. Le terrain d’expérimentation le plus favorable est celui des pays très pauvres, dont les classes dirigeantes se laissent acheter et/ou tromper sur la marchandise « médicale » qu’on leur offre. L’exemple le plus frappant est celui de la polio, maladie qui n’est apparue en Haïti qu’après la campagne de vaccination obligatoire… Au Kenya, les évêques ont réussi à prouver que des campagnes de vaccination entraînaient la stérilité chez les femmes… et que c’était bien le but recherché. Les sionistes ont fait, sous couvert d’hygiénisme, le maximum pour réduire les populations non blanches. Depuis le grand H, ils font passer les juifs européens pour des martyrs, de sorte que les populations non blanches puissent accuser les blancs de tentatives de génocide sous couvert de mesures sanitaires, mais que ces accusateurs ne voient pas que les juifs aux commandes des grandes institutions biomédicales cherchent dans leur majorité, à être vus comme les seuls blancs innocents, et prétendument solidaires des autres victimes du colonialisme.

On découvre maintenant que dans le cadre de la propagande pour le malthusianisme se disant écologique, l’avortement et l’homosexualité font l’objet de promotion systématique parce que ces pratiques jadis très marginales visent également à réduire la reproduction naturelle, et cela devient conscient dans les sociétés qui découvrent leur dénatalité.

Jusqu’à l’apparition du terrorisme covidien, c’était un lieu commun datant des années 1960 que de souhaiter la baisse de la natalité dans le monde entier, parce que les Occidentaux se sentaient capables de l’imposer aux indésirables, les « déplorables » surnuméraires dans le monde pauvre, au teint plus sombre qu’eux. Cela paraissait rationnel, parce qu’il allait de soi que les Européens n’étaient pas menacés de devenir un petite minorité ethnique sur la planète.

Désormais, ce que les religions ont toujours condamné au nom de la sagesse la plus ancienne, l’immense crise du Covid le rend accessible aux consciences les plus anticléricales, aux ennemis habituels des religions, qui croient aux progrès grâce à la science, mais comprennent enfin que certains s’évertuent à utiliser les nouvelles technologies contre eux, afin de prendre plus de pouvoir contre les autochtones des pays jadis blancs.

L’avortement massif indispensable

Enfin la banalisation de l’avortement est indispensable à l’essor de la GPA, car les conceptions artificielles produisent énormément d’embryons en trop, selon l’état de la demande, aptes à devenir fœtus (jusqu’à produire des octuplets !) Parmi ces « produits », on effectue un tri, pour ne mettre au monde que les plus beaux enfants. C’est un eugénisme radical et impitoyable. Et les restes d’êtres humains ainsi rejetés sont recyclés, comme autant de gisements de cellules ou d’organes à implanter ailleurs.

Le rôle des vaccins à ARN modifié

Il semblerait que la coupe déborde maintenant, car les statistiques sont formelles : la vaccination expérimentale contre le Covid proposée par les grands laboratoires occidentaux Pfizer et Moderna a déclenché une vague de fausses couches, d’anomalies congénitales chez les enfants, de morts à la naissance et d’infertilité chez les femmes. Nul ne sait si cet effet est durable, mais il est à craindre qu’elle se perpétue sur les prochaines générations, puisque le principe même de ces vaccins repose sur l’altération de notre patrimoine génétique. Des études toutes récentes évoquent les dégâts des nouveaux vaccins quant à la qualité du sperme, comme des ovocytes, qui s’ajoutent aux perturbateurs endocriniens bien répertoriés, sans que les gouvernements n’entreprennent rien pour y remédier (ils savent que la production de spermatozoïdes a déjà diminué de 50% en 50 ans). L’infertilité des hommes progresse de façon très alarmante, partout dans le monde. Partout dans le monde aussi, les femmes qui le peuvent continuent à attendre la trentaine pour tenter ou non d’avoir un enfant. On a donc un indice de fécondité qui baisse terriblement, même dans les rares pays où la transition démographique n’a pas été encouragée ou imposée par les autorités. Et le nombre des fausses couches, des naissances prématurées  ou des anomalies congénitales était déjà en plein essor, quoique les chiffres ne fassent pas l’objet de statistiques publiques, particulièrement dans les zones de guerre irradiées, depuis longtemps. Certains chercheurs estiment qu’en 2045, les couples n’arriveront plus à se reproduire du tout de façon naturelle. Si les effets toxiques des vaccins à ARN modifié se maintiennent, la GPA a de beaux jours devant elle…

La castration par tous les moyens

De toute évidence, cette nouvelle calamité ne peut que réjouir les marchands de bébés fabriqués sur commande ; comme dans l’univers des vétérinaires (M Bourla, le patron de Pfizer, est un vétérinaire à l’origine) on veut empêcher la reproduction naturelle dans les troupeaux, pour réduire la puissance subversive des mâles. On veut la castration générale, afin d’avoir des bestiaux plus grands, plus forts et plus dociles. Sur demande des prétendants sionistes à la tyrannie sur le monde entier, on cherche à fabriquer des sociétés d’eunuques, en parallèle avec la domestication végétale par la diffusion des organismes génétiquement modifiés, stériles. Quelques étalons étroitement surveillés suffisent à la reproduction d’un bétail qu’on réduira ou qu’on augmentera selon les besoins des propriétaires. Le business de la procréatique pourvoira à la fabrication des nouvelles générations sur mesure.

La pornographie comme arme de destruction massive

Comme l’a bien montré E Michael Jones, et comme on l’a constaté sur les populations vaincues par des militaires israéliens ou américains, la guerre culturelle s’applique au moyen d’internet, en imposant l’accès gratuit à tous les sites pornos. C’est une garantie de destruction morale des combattants. Dans nos pays, les gouvernements n’arrivent même pas à éliminer la pornographie sur les smartphones des enfants. C’est dire le degré de perversité obligatoire qu’on leur inflige. Ils seraient presque tous touchés depuis l’âge de 10 ans. Comme toute drogue, cela favorise la perte de volonté et l’abolition de toute véritable liberté morale.

Ceux qui se veulent propriétaires de notre destin vantent le transhumanisme et le remplacement de la main d’œuvre salariée par des robots obéissant à l’intelligence artificielle. La planète idéale, selon eux, sera habitée par une petite caste d’êtres supérieurs, à l’espérance de vie augmentée indéfiniment. Naturellement, ils seront tous juifs et sionistes, nous autres, le bas peuple, gens « du terroir » ou « terroristes » en puissance (en anglais les mots se prononcent presque à l’identique !) sommes déjà en voie d’extermination. Belle utopie selon les prédateurs, horrible dystopie pour ceux qui n’ont pas envie de se laisser avaler tout crus !

L’exception israélienne

Mais c’est là que les choses se compliquent, car on découvre dans les documents de l’ONU que la chute de la natalité[18] depuis le début des vaccinations massives contre le Covid commence à être visible en Israël, comme tous les autres dégâts « collatéraux » désormais bien répertoriés dans les pays les plus vaccinés, et cela a été  dénoncé dès 2021[19], quoique longtemps étouffé ; Israël a été le pays pionnier dans la vaccination parce que Netanyahu avait signé des accords permettant à Pfizer de traiter toute l’entité sioniste comme terrain d’expérimentation privilégié. Les documents prouvant que les femmes vaccinées n’arrivent pas à tomber enceintes ou à mener une grossesse à terme sont produits par les compagnies d’assurance israéliennes.

Mais il y a des contrepoids locaux : la GPA est tellement répandue qu’une partie des enfants naissent de femmes étrangères ou très religieuses non diminuées car non vaccinées, d’une part ; les familles religieuses ont eu encore plus d’enfants que d’habitude [20] ces dernières années, précisément parce qu’elles ont refusé la vaccination ; enfin il y a probablement certains lots de vaccin Pfizer réservés aux Israéliens ne comportant pas l’agent toxique stérilisant qui fait des ravages partout ailleurs, injectés au titre de lots témoins. Comme la composition des vaccins en question est secrète et qu’on a déjà constaté aux États-Unis des différences de toxicité du vaccin selon les régions, c’est tout à fait possible…

 

  1. L’avenir de la GPA

 

Une expansion fulgurante

Dans chaque pays le lobby procréatique tente d’obtenir la légalisation de la GPA ; aucun gouvernement ne parvient à éliminer la publicité des « agences de fertilité » sur internet. Le blocage de ce business est donc tout à fait illusoire. Le business de la procréation fonctionnant en grande partie dans l’illégalité, l’identité des femmes qui vendent le fruit de leurs entrailles étant systématiquement effacée, et l’origine artificielle éventuelle de chaque enfant étant légalement éliminée de tous les documents médicaux ou sur l’état-civil des enfants, il est impossible pour le moment de donner des chiffres sur le nombre d’enfants dotés légalement de faux parents biologiques.

Mais plus la pratique va se répandre, plus les révélations vont se multiplier. Avec la diffusion des tests ADN, on pourrait découvrir l’étendue des incestes entre demi frères et sœurs (ou autres proches) qui ignorent leur parenté. Jusqu’à maintenant, un enfant n’a pas le droit de faire analyser l’ADN de son père putatif sans le consentement de celui-ci, et en tout cas, cela ne serait pas recevable devant les tribunaux français. Mais d’autres pays comme le Canada ou l’Espagne permettent de pratiquer ces tests sans limites. Le lobby de la GPA n’a aucun intérêt à freiner l’expansion de l’inceste, qui dispose également d’un lobby pour harceler les instances législatives.

Déjà, sous la pression des enfants adoptés voire volés des années antérieures à l’invention de la GPA, les nouvelles lois permettent de reconstituer certaines lignées paternelles malgré les intérêts des agences : désormais en France du moins, un enfant acheté aura le droit à sa majorité de savoir qui est son « père biologique », l’homme qui aura vendu son sperme et dont il hérite forcément une énorme part de traits constitutifs, en dépit de tous les mensonges officiels. Si l’on découvre qu’il y a des disparités entre les nouvelles générations juives et non juives, du point de vue des maladies héréditaires, par exemple, ou de la résistance physique, cela deviendra aussi de plus en plus voyant.

 

Conclusion provisoire sur le rôle de la communauté sioniste

Si les réactions israéliennes et juives se multiplient, soit du côté des religieux, soit des philosophes laïques, du côté des féministes préoccupées par l’atteinte aux droit des femmes, ou encore du côté antisioniste, au sein de chaque peuple, contre toutes les innovations en matière de mœurs et de reproduction, il faut bien voir qu’elles pèsent peu face aux principes de l’économie israélienne, modèle de tout l’Occident : transfert de la recherche vers l’industrie, innovation et néo-libéralisme effrénés, affaiblissement de l’État face aux lobbys, techniques publicitaires imparables à ce jour, pour la diffusion mondiale « spontanée » des nouveaux produits langagiers, sous faux drapeau universel, libertaire, égalitaire et humanitaire.

Les obstacles sont cependant assez tenaces pour que les mêmes sionistes poursuivent leurs recherches sur l’utérus artificiel, dans le but de se passer un jour des femmes pour la gestation, en tant que mères naturelles ou en tant que mères porteuses. Cela favoriserait l’apparition de nouvelles générations encore plus déshumanisées, encore plus robotisées. Merci aux peuples qui gardent leurs traditions religieuses, et qui font barrage à la folie de nos Frankenstein contemporains, capables de fabriquer des monstres encore plus cannibales que nos sionistes contemporains. Yuval Hariri, le mentor de Klaus Schwab, s’est acheté deux enfants, connaîtra-t-il le parricide? La tactique de l’empoisonnement moral furtif (stealth), si prisé et si bien rodé chez les mondialistes, dès lors qu’elle est mise en évidence, n’est qu’un masque qui tombe.

La GPA dans son contexte moral et marchand

Avortement et crises multiples aux États-Unis, par Sébastien Renault (5 novembre 2022)

Les Juifs et les révolutions. LARRY ROMANOFF – 12 septembre 2022

[1] L’acronyme GPA nous est vendu comme  raccourci pour le contestable concept de « Gestation Pour Autrui ». C’est Farida Belghoul, militante franco-algérienne intrépide pour les droits de Dieu en France qui en a révélé le fond purement mercantile.

[2] En Israël, on ne rappelle pas aux couples homosexuels l’histoire de Sodome et Gomorrhe, sur qui s’abattit le terrible courroux divin, parce que le stupre et l’orgueil y régnaient en maîtres. Tel Aviv est la Mecque des gay-prides, si l’on peut dire, et depuis 2006, il en est même d’organisées à Jérusalem, malgré la colère des religieux. C’est en fait tout un système de propagande qui s’est bâti autour de l’idée que les homosexuels sont, comme les juifs, discriminés dans le monde entier et depuis la nuit des temps, sans aucune raison. Tout commerce qui conjugue un aval juif avec des accointances dans le milieu homosexuel jouit donc d’une double sécurité. Le « pink washing » (« lavage en rose ») est l’outil publicitaire manié par les Israéliens : il s’agit d’affecter d’une valeur positive à n’importe quel produit parce qu’affichant de la sympathie pour les homosexuels. La réclame exige à la fois du nouveau, le label innovant et donc défiant la pratique coutumière, et une bannière vaguement morale. Faire étalage de couleur rose ou arc-en-ciel associe donc une attitude de riposte face à la répugnance immémoriale et universelle pour l’homosexualité avec une inversion carnavalesque des modèles traditionnels, sur le mode de la dérision légère, festive et jeuniste, bref il s’agit de « voir la vie en rose » ; d’un autre côté, le pink washing exploite l’habitude ancrée en Occident de raisonner en termes de victimes et d’oppresseurs, installée par les médias selon le schéma traditionnel juif, répandu et exacerbé à l’issue de la seconde guerre mondiale.

Mais la propagande politique ne s’arrête pas au label joyeux et souriant ; elle précise qu’Israël se distingue de ses voisins arabes qui eux persécutent férocement les homosexuels. Les femmes sont appelées à la rescousse, dans l’argumentaire, comme également opprimées par l’islam et protégées par l’idéal démocratique de l’égalité, dont Israël se veut le pays phare.

C’est par la conjugaison des pressions sur le thème de l’extension des droits humains que l’on est arrivé à persuader la gauche occidentale qu’il était indispensable de s’attirer les bonnes grâces des juifs détenant quelque pouvoir en donnant des protections légales et des garanties commerciales à tout ce qui pourrait porter le label homosexuel. La vacance idéologique créée par l’effondrement du bloc soviétique a même amené des gouvernements révolutionnaires et comme tels plutôt portés à défendre les valeurs viriles et militaires à considérer qu’il leur serait utile de faire un geste d’ouverture en direction des intellectuels et des artistes, les catégories sociales où l’homosexualité a toujours été répandue (ainsi le mouvement indigéniste ELN « Armée de Libération Nationale » du sous-commandant Marcos, lui-même philosophe de formation et remarquable écrivain, précise, dans ses communiqués, qu’il soutient les mouvances gay, lesbienne, bi et trans). A Cuba, c’est la propre fille du président Raul Castro qui officie comme « ministre des gays », avec une émission régulière sur la chaîne publique de TV, pour « lutter contre la discrimination », en fait pour répandre la banalisation de l’homosexualité et de ses marchés dérivés (et la nouvelle constitution cubaine reconnaît le mariage gay et la GPA, depuis 2019). Cette dynamique rencontre cependant une hostilité déclarée dans tous les milieux populaires, dans le monde entier. Jusqu’à une date récente, la propagande israélienne a soigneusement évité de mettre en avant le label israélien dans la promotion de l’homosexualité ; comme pour tout autre produit, ce label nuirait à la commercialisation, entraînerait des tentatives de boycott. Mais avec la loi israélienne ouvrant la location de femmes pondeuses aux homosexuels, et l’imposition du mariage gay à tous les États Unis d’Amérique, le 26 juin 2015, nul ne peut plus ignorer le lien entre les deux mouvances. Aux US, c’est le vote de trois magistrats juifs sur cinq, contre quatre opposants à la cour Suprême, qui a fait basculer tout le pays, alors que 13 États interdisent encore formellement la GPA. 32 États avaient voté contre le mariage gay, par referendum, mais les juges n’ont pas souhaité en tenir compte. Le ministre de la défense israélien Ya Alon s’est félicité de ce vote, et I 24 News (chaîne israélienne en plusieurs langues) l’a commenté en ces termes :

« Depuis 109 années l’American Jewish Committee s’est battu pour la liberté et les droits de l’Homme », a déclaré l’organisation dans un tweet. « Aujourd’hui c’est un jour heureux pour cette tradition dont nous sommes fiers. » Ce pilier de l’establishment juif qui défend les droits des Juifs américains a été rejoint par la ligue anti-diffamation, qui a félicité la décision en tweetant #LoveWins. Bien d’autres associations juives se sont alliées et ont célébré la victoire.

En 2022, à la surprise du monde occidental, la Cour suprême a voté une loi permettant de mettre un frein à la banalisation de l’avortement aux États-Unis, et d’autres lois étaient en préparation pour limiter ou interdire le mariage gay. C’est maintenant la Russie qui sert de référence à ceux qui veulent revenir aux mœurs  traditionnelles, et c’est un nouveau front qui s’est ouvert à l’antisionisme, un front transfrontalier, voire mondial…

 

[3] http://benillouche.blogspot.fr/2013/02/procreation-medicalement-assistee-la.html

 

[4] http://www.jpost.com/Opinion/Israels-double-game-on-the-surrogacy-issue-402477

[5] http://www.i24news.tv/fr/tv/revoir/reportage/3786019276001

[6]17% du total de 3476 avortements pratiqués en 2003, selon le ministère de la santé (www.health.gov.il ; chiffre fourni, ainsi que la liste des maladies génétiques dépistées par Yael Ashiloni, dans son ouvrage Between Mothers, Fetuses and Society : Reproductive Genetics in the Israeli-Jewish context, 2006).

[7]What is a Life (un)Worthy of Living? Reproductive Genetics in Germany and Israel is forthcoming (Dordrecht: Springer/Kluwer).

[8] En 2013, Israël comptait 8. 059 millions d’habitants, dont 75,4% de juifs. En 2014, 24 801 juifs ont immigré. Trois juifs sur cinq continuent de résider en dehors d’Israël. 75% des Israéliens qui quittent le pays s’installent aux États-Unis. Sagi Balasha, le responsable du Conseil Israël-USA qui représente les Israéliens vivant aux États-Unis et dont le siège est à Los Angeles, confiait au mois de juin 2014 au journal Haaretz que le nombre d’Israéliens vivant aux États-Unis oscille entre 500.000 à 800.000 personnes. Selon le Times of Israel, «près de 15 900 Israéliens ont quitté Israël l’année 2012 mais à peu près 13 500 sont revenus – il y a donc une perte nette de 2 400 citoyens, que l’on peut comparer avec les 10 000 citoyens par année qui sont partis entre les années 1986 et 2008. En fait, selon les fonctionnaires chargés du contrôle des frontières, plus d’un quart de ceux qui ont émigré en 2012 sont restés à l’étranger pendant plus d’un an avant de revenir. Cette perte nette de 2 400 citoyens israéliens ne prend pas en compte les chiffres de l’alyah – l’immigration juive – ou les naturalisations, qui ont permis d’ajouter à la population 18 000 nouveaux citoyens en 2012. En d’autres termes, grâce à seule la migration, Israël a gagné 15 000 nouveaux citoyens ou résidents cette année-là. » (http://fr.timesofisrael.com/le-taux-demigration-israelien-historiquement-bas/) Enfin, selon un sondage de la chaîne Arutz 2, un Israélien sur trois émigrerait s’il le pouvait. http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/societe/42963-140907-un-tiers-des-israeliens-envisagerait-d-emigrer

[9]         Extraits du rapport du général Delawarde, publié le 8 janvier 2023 https://les7duquebec.net/archives/279646. « On notera avec intérêt le comportement paradoxal des gouvernances qui ont accepté, en 2022, de réaliser 42,5 millions d’avortements sur la planète, et qui, «en même temps» et «quoiqu’il en coûte» à l’économie et à la vie sociale, ont pris mesures sur mesures draconiennes pour tenter, trop souvent en vain, de prolonger de quelques mois l’espérance de vie de quelques millions de vieillards occidentaux (dont je fais partie), vieillards qui ont, pour la plupart, dépassé l’espérance de vie de leur pays d’origine et dont certains ont usé et abusé des bonnes choses de la vie. Ainsi, 1,75 milliards de terriens seraient en surpoids et 830 millions d’entre eux seraient classés obèses en 2022 (plus à l’Ouest qu’à l’Est et plus au Nord qu’au Sud…..)

        La situation en Israël, pays pionnier de l’expérimentation vaccinale

La contamination a explosé en Janvier 2022 en Israël, l’un des meilleurs élèves de la classe «tous vaccinés-tous protégès». En six semaines, du 14 décembre 2021 (595 cas/jour, moyenne sur 7j) au 23 janvier 2022 (72 913 cas/jour, moyenne sur 7 jours), le nombre de contaminés a été multiplié par 122. Le nombre de décès est passé de 1 décès/jour le 31 décembre 2021 à 73 décès/j moyenne sur 7 jours, le 4 février 2022. Pour le pays phare de l’expérimentation vaccinale, le résultat est tout simplement un immense fiasco, quoi que puissent en dire les médias mainstream payés pour minimiser ou occulter l’échec.

La situation s’est améliorée considérablement depuis le 4 février et depuis 16 semaines le nombre de décès déclarés Covid oscille en dessous de la barre des  8 décès/J.

L’épidémie n’est  toujours pas éradiquée en Israël. Les hospitalisations d’aujourd’hui sont  en majorité des double, triple ou quadruple vaccinés. On y est donc très loin du retour à la vie d’avant promis il y a déjà presque deux ans par les promoteurs du vaccin ….. même si Israël a renoncé à toutes les mesures liberticides qu’il avait adoptées.

Israël avait déclaré 3 325 décès en 2020, sans vaccin. Elle en était à 8 243 décès le 31 décembre 2021 soit  8 243 – 3 325 = 4 918 pour l’année 2021 avec le vaccin.   L’année 2022 a été moins bonne qu’en 2020 sans vaccin puisque Israël a déclaré 3 794 décès en 2022, soit un total de 12 037 décès.  Le vaccin et ses «boosters» ne sont  donc pas aussi efficaces qu’annoncé par Big Pharma, puisque la situation ne s’est pas encore vraiment améliorée en 2022, malgré la plus faible létalité des variants Covid et malgré la multiplication des injections vaccinales sur les personnes les plus fragiles ….. Cherchez l’erreur.

La Palestine dont 33,9% seulement des habitants ont un schéma vaccinal complet déclare un taux de mortalité Covid de 1,01/1000h, inférieur de 29% à celui d’Israël (1,29/1000h) alors même que le taux de vaccination israélien  (71,1%) est plus que double de celui des palestiniens et que les israéliens, qui partagent la même terre et le même climat, ne vivent pas dans la même promiscuité que les palestiniens regroupés dans des zones «concentrationnaires» (Gaza).

[10]David Heyd, Genethics: Moral Issues in the Creation of People (Berkeley: Univer­sity of California Press, 1992); Jurgen Habermas, “On the Way to Liberal Eugenics? The Dispute over the Ethical Self-Understanding of the Species” (Paper presented at the Colloquium in Law, Philosophy and Political Theory, New York University, August 2001).

[11] « Esclavage et cannibalisme dans le monde moderne », http://plumenclume.org/blog/35-esclavage-et-cannibalisme-dans-le-monde-moderne-par-israel-adam-shamir

[12] Israel Valley, le bouclier technologique de l’innovation, par Edouard Cuckierman et Daniel Rouach, 2013, Pearson, France, p. 133.

[13] Ce film est encore disponible pour les abonnés à Imdp,  et pour les clients des agences.

[14] Débat éthique sur les bébés israéliens « importés » du Népal

Posted: 29 Apr 2015 12:51 AM PDT

http://alyaexpress-news.com/2015/04/debat-ethique-sur-les-bebes-israeliens-importes-du-nepal/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+AlyaexpressNews+%28Alyaexpress+News%29

Les Israéliens au Népal: « Les Népalais sont de plus en plus agressifs envers les Israéliens, nos vies sont en danger » 

Posted: 28 Apr 2015 10:30 AM PDT

http://alyaexpress-news.com/2015/04/les-israeliens-au-nepal-les-nepalais-sont-de-plus-en-plus-agressifs-envers-les-israelites-nos-vies-sont-en-danger/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+AlyaexpressNews+%28Alyaexpress+News%29

[15] https://www.youtube.com/watch?v=HUZS_1n05Dc

[16] http://www.slate.fr/story/93287/gpa-israel, 16octobre 2014.

[17] L’Association française Juristes pour l’enfance publiera prochainement une Déclaration internationale sur l’abolition universelle de la GPA signée par 100 experts de 100 nationalités différentes, et demandant aux Etats de s’engager dans une initiative internationale en ce sens (avec un projet de Convention internationale en annexe de la Déclaration).

[18] https://www.macrotrends.net/countries/ISR/israel/birth-rate#:~:text=The%20birth%20rate%20for%20Israel,a%201.45%25%20decline%20from%202019

[19] https://www.haaretz.com/israel-news/2021-01-28/ty-article/health-ministry-recommends-pregnant-women-do-not-get-vaccinated-in-first-trimester/0000017f-f250-d223-a97f-ffdd59c10000.

[20] https://rtmag.co.il/english/data-from-israel-s-hmos-reveal-a-decline-in-the-number-of-pregnant-women-in-their-first-trimester-starting-in-february-2021,-immediately-after-the-start-of-the-covid-19-vaccination-rollout

Les remèdes à l’avortement de masse, selon Émile Duport (15 novembre 2022)

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