Pourquoi et comment l’engeance de Davos est bien décidée à abolir la paysannerie.
Mondialisation politico-financière : la gueuserie des peuples
La prolétariarisation des agriculteurs d’un côté et la suffisance technocratique bruxelloise de l’autre ; la communication politicienne d’un côté et l’agonie de ceux qui nous nourrissent de l’autre… Voici donc le décor planté pour 2024, au cas où les dernières années de gestion gouvernementale criminelle, de brutalité exécutive et d’hypnose sociale – crûment pimentées d’étatisme ultra-invasif, de théâtralité politique plus indécente que jamais, de coups d’État institutionnels, de confiscation parlementaire, d’engagements européistes contre les intérêts de la France, d’euro-mondialisme assumé de la quasi-totalité de la classe politicarde, de dettes publiques astronomiques et d’assassinats économiques manifestes, de techno-pouvoir sans contre-pouvoirs, d’expertocratie sanitaire et va-t-en-guerre, de futurologie climatiste hystérique, de retours sur investissements calamiteux de la « Transition énergétique » (portée sur la primauté des énergies « renouvelables » intermittentes, sans jamais rien dire de leur véritable impact écologique, à côté des coûts faramineux de déploiement et d’exploitation de l’éolien et du solaire), de dictature numérique, de gestionnaires d’actifs imposant la mise en œuvre d’agendas géopolitiques au service de la propagande atlantiste de guerre (notamment en Ukraine et au Moyen-Orient), de marché libre illimité, etc. – n’auraient pas été suffisamment éloquentes par la violence et la banqueroute qu’elles ont pourtant laissées dans leur sinistre sillage.
À la racine de tous les maux qui accablent aujourd’hui la France, en particulier nos courageux et indispensables agriculteurs, tout observateur tant soit peu averti aura bien sûr reconnu l’Union européenne et son réglementarisme totalitaire et déprédateur. Nul ne saurait aujourd’hui être surpris de voir s’instituer des mesures écologistes aussi parfaitement superfétatoires qu’exorbitantes contre l’hypothèse politique, qu’aucun élément scientifiquement factuel ne vient corroborer, d’un « dérèglement » carbo-climatique d’origine humaine vers le réchauffement. La pénurie promise par la décarbonation européiste forcée (alors même que les États membres de l’Union européenne n’émettent qu’une partie dérisoire des émissions mondiales de CO2) est, du reste, parfaitement déclinée par la feuille de route des stratégies décroissantistes qui y président : désindustrialisation accélérée (notamment accentuée par le démantèlement de l’atout nucléaire français), déconsommation de la population, sujétion énergétique de la France au marché européen de l’électricité imposé par l’Allemagne anti-nucléaire, facilitation débridée des accords de libre-échange (d’importation d’ovins et de lait de Nouvelle-Zélande, de poulets industriels et autres potées de produits agricoles d’Ukraine, entre autres aberrations du même genre), …
Ce vrai CO2 méconnu des eurocrates
Tout cela parce que l’homme est pris pour origine de l’augmentation de la concentration de CO2 atmosphérique par une organisation politico-financière d’envergure mondiale, sans remise en question possible de cette postulation dogmatique. Or, toutes les tentatives qui découlent de cette postulation et visent à la réduction de la teneur atmosphérique du CO2 d’origine humaine sont, en réalité, parfaitement inutiles, vouées à l’échec tant par confrontation à la réalité de la physique de l’atmosphère que par le jeu de l’illogicité fondamentale des politiques de décarbonation de l’Europe. Pour autant, l’illusion publique construite sur un tel paradigme, malgré son errance avérée, demeure la vision climatique à laquelle le monde entier est tenu de se rallier – tout en constituant l’escroquerie de très loin la plus coûteuse de l’histoire.
Nous voulons ici, à travers ces quelques lignes, exprimer notre plein soutien aux agriculteurs Français, Allemands, Néerlandais, Italiens, etc., sacrifiés sur l’autel de l’idéologie supranationale, de « l’Europe énergétique », de la « durabilité » et des politiques jusqu’au-boutistes de décarbonation alarmiste, et de l’élitisme davosien autoproclamé. En bref, de ce sordide malthusianisme climato-économique paré des couleurs du signalement vertueux.
À titre de critique de la climatolâtrie institutionnelle et popularisée, comme nous l’avons fait à d’autres occasions sur le terrain du contre-négationnisme de la réalité physique, nous voudrions également revenir sur quelques fondamentaux du cycle hivernal et rappeler au passage, contre l’idée fondamentalement irrationnelle que la production de CO2 représenterait une menace pour la vie sur notre planète et conduirait par conséquent celle-ci à la catastrophe imminente promise par l’alarmisme officiel, que ce gaz particulièrement salutaire ne contribue à aucune espèce d’incidence notable sur le comportement réel du climat. Une infime quantité moléculaire, mesurée en parties par million (ppm) d’un dit « gaz à effet de serre » ne peut, en aucune façon réelle, contribuer à augmenter la température d’une quantité volumétrique de l’ampleur de l’atmosphère. De fait, au taux actuel de CO2 atmosphérique (421,86 ppm), il faudrait que chaque molécule de CO2 comprise dans l’atmosphère émette une température de 2 370,45 °C pour réchauffer de 1 °C l’air ambiant de son volume total (selon le seuil de température critique établi dans le cadre des premières estimations alarmistes de lutte contre le « réchauffement planétaire »). Une absurdité dont tout le monde devrait pouvoir convenir sans trop de difficulté.
Car, en réalité, la température des molécules de CO2 présentes dans l’atmosphère est sensiblement la même que celle du reste des molécules qui constituent, avec l’infime trace de ce CO2 atmosphérique (soit 0,042186 %), la masse d’air atmosphérique totale. L’hypothèse erronée de la doctrine réchauffiste quant au rôle déterminant qu’est censé jouer le CO2 atmosphérique dans le réchauffement climatique réside dans la croyance que de minuscules quantités de chaleur peuvent en quelque sorte se « surajouter » les unes aux autres en raison du « captage » accumulatif que force le déséquilibre des flux d’énergie entrants et sortants de la Terre – déséquilibre prêté, improprement, au mécanisme d’ « effet de serre » (comme nous l’avons, entre autres, expliqué ici). D’où la conception, incorrecte, selon laquelle le CO2 pénètre dans l’atmosphère, qu’il s’y accumule et qu’il y demeure pendant des centaines, voire des milliers d’années… Or, pareille rétroaction amplificatrice par « capture » cumulative de la chaleur dans l’atmosphère n’existe pas. La chaleur entre et sort de l’atmosphère en proportions considérables à peu près égales, en réponse à de nombreux mécanismes thermodynamiques n’ayant rien à voir avoir la concentration de CO2 dans l’atmosphère. La compréhension défectueuse de cette dynamique atmosphérique découle des modèles du GIEC, lesquels postulent que les molécules de CO2 d’origine anthropique ne s’écoulent pas dans l’atmosphère aussi rapidement que les molécules de CO2 d’origine naturelle. Cependant, les molécules de CO2 d’origines respectivement anthropique et naturelle sont en fait identiques. Par conséquent, leur temps de renouvellement intra-atmosphérique doit également être identique – il est en fait très court –, conformément à la physique qu’implique simplement la dérivée du niveau fluidique par rapport au temps (dN/dt) entre flux entrant et flux sortant (dynamique gouvernée par l’équation cardinale de continuité en mécanique des fluides).
Il s’ensuit que le CO2, proprement considéré en sa dilution et sa circulation atmosphériques, est un non-sujet climatique. Par contraste, sa stigmatisation réchauffiste de facture politique rapporte de très gros sous climatolâtriques, pendant qu’elle induit la précarisation mortifère des peuples à laquelle nous assistons aujourd’hui – la crainte, la détresse, l’expropriation et la disparition graduelle des agriculteurs illustrant une réalité plus large encore, celle de la majorité).
L’ambition déprédatrice de la décroissance plaidée par les sermonnaires invétérés de la « neutralité carbone » et de l’électrification intégrale de l’économie – oubliant son principal démérite, de taille, à savoir que l’électricité n’est pas une source d’énergie –, résolus quoiqu’il arrive et « quoiqu’il en coûte » à perpétuer la plus grande et la plus coûteuse mystification de l’histoire de la science au nom de la « sauvegarde de la planète », n’a d’autre nom que celui d’un cauchemar par trop réel : celui de la destruction de la population, de ce grand ramassis de « gueux » sacrifiables et valeureusement incarnés aujourd’hui par les agriculteurs à l’agonie. Face à l’appauvrissement de notre Absurdistan, levons-nous enfin résolument !
Rapport fictionnel entre politiques énergétiques et réalité du climat
L’écologisme climatolâtre, comme beaucoup le comprennent de plus en plus aujourd’hui, représente un gigantesque programme à la fois politique, économique, culturel, sociétal, et avant tout idéologique… En fin de compte, ce fanatisme contemporain aux multiples facettes représente à peu près tout, dans l’ordre de la neuro-technostructure du pouvoir marchand mondialisé, à l’exception d’un programme à proprement parler scientifique. Au jour le jour, les adeptes du climatisme se fichent éperdument des faits, leur alarmisme effréné n’ayant pas plus à voir avec la réalité physique du monde qu’avec la pratique et la méthode de la science destinées à en rendre compte sous certains aspects – certes de toute façon limités, à l’aune de la complexité des variables et des mécanismes à l’œuvre, mais néanmoins précis[1].
Au motif sans cesse rabâché qu’il y aurait en effet « urgence » à « préserver la planète » d’une catastrophe sans précédent, l’engeance éco-mondialiste – amplement représentée au grand rendez-vous annuel des richissimes parasites du Forum économique mondial (FEM) – fait désormais la guerre aux agriculteurs aux quatre coins de la zone européenne. Depuis plusieurs semaines, dans le sillage de l’action des agriculteurs ayant cours aux Pays-Bas depuis fin 2019, ce sont les agriculteurs d’outre-Rhin et les agriculteurs français qui œuvrent à l’avant-garde d’un mouvement grandissant de fulmination à l’encontre, en premier lieu, des réductions des avantages fiscaux accordés au carburant d’usage agricole. Ces manifestations et blocages légitimes en cours visent au demeurant, à plus long terme, à fournir une réponse contre-narrative à la diabolisation des agriculteurs, accusés « de polluer la planète » et de faire obstacle « écocide » à l’agenda de transition écoénergétique déterminé par la Communauté européenne[2].
La situation se présente comme celle d’une secte de propagandistes obsessionnels, qui d’un côté continuent d’attiser l’escalade de guerre contre un certain pays doté de près de 6 000 ogives nucléaires ; mais qui de l’autre prétendent redouter comme l’ultime « calamité existentielle » une augmentation d’une partie pour dix mille (‱) du taux de CO2 atmosphérique enregistrée au cours du XXe siècle… C’est au demeurant cette augmentation que ces mêmes rabatteurs de propagande monomaniaque font intervenir dans le cadre doctrinaire de la climatolâtrie militante, pour entretenir la fiction d’un rapport tant soit peu réaliste et efficient entre les politiques énergétiques (notamment européistes) et la réalité du climat. Dans ce même esprit, il est dès lors convenu 1) de prêter aux comportements économiques, autrement dit anthropiques, une influence causale première et « avérée » sur le changement climatique ; et 2) de tenir les décisions de politique économique en matière d’élimination des énergies fossiles comme la solution – à la prétendue « crise climatique » – ne souffrant aucune contestation sérieuse.
La recherche scientifique est aujourd’hui principalement dictée et pilotée par les financements, et non plus par la science à proprement parler et pratiquer. La crise covidiste l’a tristement mais utilement mis en évidence, pour de nombreuses personnes qui n’avaient pas encore intégré cette donnée de la réalité du monde dans lequel nous vivons. D’aucuns, avec raison, crieront au « complotisme », sans comprendre pourquoi les esprits critiques ont effectivement raison. Après les scandales de la revue scientifique médicale britannique The Lancet[3], après les mensonges, les multiples contradictions et les conflits d’intérêts qui s’organisèrent et se triangulèrent en pleine hypnose covidiste du monde préparant à l’adhésion collective à la prise universelle d’injections expérimentales à ARN messager sous l’impulsion de la peur panique, il apparaît assez difficile de démentir, de bonne foi, la très sérieuse mise à mal de l’indépendance de la science par rapport aux objectifs et aux résultats de la recherche médicale face au lobbying hautement orchestré de l’industrie pharmaceutique (qu’on n’appelle pas « Big Pharma » pour rien).
La même hiérarchie d’influence idéologique et financière a cours, aujourd’hui, dans tous les domaines de la science. Les organismes de financement de la recherche ciblent des agendas spécifiques, que ce soit pour des raisons politiques, économiques, sociales, voire sociétales – pensons au degré de reconnaissance et d’influence auxquels peuvent de nos jours prétendre les divagations « wokistes » les plus effrénées, jusque dans les échelons les plus élevés des tours de Babel scientifiques contemporaines). De nombreux chercheurs dépendent largement de subventions et de financements provenant d’organisations gouvernementales, d’entreprises privées, ou d’institutions « philanthropiques » pour mener et faire aboutir leurs travaux de recherche. Une dépendance qui prédispose, c’est trop évident, à l’alignement des objectifs de ladite « recherche » sur les priorités et les intérêts des bailleurs de fonds.
L’introduction de discours biaisés dans la manière dont sont menés et communiqués au grand public les résultats qu’on dit « propres au domaine de la science » est, plus que jamais en ces temps d’intensification informationnelle centuplée, une composante intrinsèque au fonctionnement universitaire de la recherche et de la publication scientifique (gare au système d’évaluation par les pairs, très loin d’en rester à l’objectif de production d’une littérature impartiale et factuellement véridique). Les intérêts « purement scientifiques » n’existent plus aujourd’hui, en dehors des chercheurs indépendants.
Dans le cadre paradigmatique de pensée unique justifiant, aux yeux de la technocratie en place, les politiques énergétiques de réduction des émissions de « gaz à effet de serre », la science n’a plus droit de cité. La réalité du climat s’en trouve éclipsée pour laisser place au lobbying et aux jeux d’influence supranationale de la Bête mondialiste politico-financière, dont le sang coule abondamment dans les veines de l’idole de la « crise climatique » d’origine humaine.
Le vrai climat, en tant que structure physique réelle, est un système complexe impliquant l’interconnexion de très nombreuses variables. La prise en compte de toutes les nuances de ce système, chose en soi impossible, relève du domaine scientifique, aussi apolitisé que possible (dans l’idéal d’un monde d’entreprises rationnelles se portant naturellement sur l’objectivité des choses). Par contraste, les politiques énergétiques aujourd’hui mises en avant relèvent principalement, dans la forme comme dans le fond, de la simple communication. Or, les valeurs de « vérité » de la communication politico-marketing institutionnelle reposent, dans notre monde des apparences prises pour la réalité, sur la déclaration et l’injonction nominalistes. Les décisions politiques dites énergétiques fomentées dans les officines eurocratiques bruxelloises sont très expressément influencées par des considérations idéologiques et géopolitiques. Il suffit d’entendre les incompétents et les menteurs qui dirigent ce pays confondre tous les plans, promettre, broder, désinformer, manipuler, échouer au test des connaissances élémentaires, mais continuer de faire la leçon à tout le monde. On se souviendra d’un certain ministre de l’Agriculture, c’est à propos, ne pouvant convertir la valeur d’un hectare, entre autres questions relativement élémentaires se rapportant à l’activité agricole, en sa valeur équivalente en nombre de mètres…
Et puisqu’il nous faut faire allusion à ce personnage inapte et mystificateur, désormais ministre de l’Économie et des Finances, il sera ici encore à propos de rappeler que, selon lui, au dernier chapitre en date de ses trop nombreuses déclarations surréalistes, la privation du gaz russe serait la conséquence des actions invasives de Vladimir Poutine en Ukraine depuis fin février 2022… La « flambée des prix de l’électricité et du gaz » en France, d’après les propos du même ministre tenus ce 21 janvier dernier sur TF1, en découlerait directement. Sans complexe, un Bruno Le Maire outré mais sûr de lui n’a pas jugé important, en tout état de cause, de mentionner l’acte de sabotage terroriste des États-Unis sur les gazoducs Nord Stream en mer Baltique, attentat perpétré en toute impunité le 26 septembre 2022. Du coup, pas plus de mention de sa part d’une quelconque répercussion dévastatrice de cette opération criminelle étasunienne sur l’économie allemande, avec les autres effets d’entraînement que l’on sait – comme, par exemple, cette fameuse explosion des factures en Europe… Pourtant Monsieur Le Maire, vous savez pertinemment que ces calamités ne sont pas imputables à Vladimir Poutine ! Sauf, bien sûr, à se raconter des mensonges, les mensonges du fameux « camp du bien ». Les dénis de réalité font partie intégrante des stratégies de communication en macronie. Continuer de tenir Vladimir Poutine pour grand responsable de tous ces maux énergétiques ne saurait donc, il est vrai, surprendre personne.
La volonté de « préserver l’environnement et la biodiversité » à travers la « lutte citoyenne contre les émissions carbone », ne signifie rien de réel au-delà de la vacuité politique qui inspire ces mots dans l’ordre de la communication et des éléments de langage obligatoires. Le volontarisme politicien ne produit pas, ni le peut réellement, le moindre effet réel sur le fonctionnement et les rouages du vrai climat. Les politicards de la médiacratie dominante, ici comme ailleurs, se payent seulement de mots qui n’ont aucune signification effective (encore une fois, il suffit d’écouter un Bruno Le Maire menacer ou accuser la Russie). Quant aux décisions qu’une telle production quotidienne d’enchaînements de termes bidon et de postures incantatoires peut malheureusement inspirer, elles n’ont pas plus de pouvoir sur le phénomène climatique global qui nous environne que la parole qui les promulgue en jetant un peu de poudre aux yeux sur le tout.
Irréalisme physique, transition exorbitante et utopie politicienne de l’énergie décarbonée sont ce qui caractérise le programme toujours plus affirmé d’un malthusianisme économique à la sauce européiste reniflée avec envie et délectation par nos « élites » habituelles, toujours si obscènes et si docilement tentés par les fées d’une gouvernance mondiale de l’environnement[4].
Pour rappel, en 1989, les Nations unies, premier bras officiel au service de l’implantation d’une telle gouvernance au nom d’une cause à la « noblesse » indisputablement universelle, prévenaient officiellement les dirigeants et les peuples du monde qu’ils n’avaient que jusqu’à ce fatidique an 2000 (année de toutes les « apocalypses » fantasmées) pour « sauver la planète du réchauffement climatique ». Il fallait donc commencer, sans perdre une seule minute, à soi-disant « agir » sur le climat, autrement dit à s’en prendre sans délai à la cause supposée première et la plus préjudiciable à la sauvegarde du climat, à savoir : l’utilisation anthropique de combustibles fossiles.
Dans le même esprit urgentiste, l’action politique est régulièrement prescrite pour alerter sur l’état « gravement anormal » de fonte de la banquise dans l’océan Arctique. Pourtant, les prédictions concernant la diminution (voire même la disparition) de la glace de mer arctique au cours des dernières décennies, quant à sa superficie et à son volume, ont été amplement contredites par la réalité factuelle. Qu’à cela ne tienne, chaque année les principaux organes médiatiques affirment que la fonte de ces glaces polaires est plus importante en été que ne l’est le taux massique d’accumulation de neige en hiver. Affirmation que les données surfaciques de la calotte glaciaire groenlandaise ne confirment pas, le différentiel du bilan massique de surface (au cours de 71 % de ces sept dernières années) attestant d’une augmentation nette de la quantité de neige accumulée par rapport à son taux de fonte saisonnier – nous en avions déjà traité ici en juin 2022.
De l’autre côté de l’Atlantique, en décembre 2022 et en janvier 2023, les principaux organes médiatiques (du genre The New York Times) proclamaient de concert que le « vortex polaire » qui frappait alors les régions nord-américaines était un « contre-effet » du réchauffement de la planète et de la fonte de la glace de mer en Arctique. Mais 45 ans plus tôt, en 1978, le même phénomène d’un « vortex circumpolaire » apparenté à l’Arctique avait été imputé au « refroidissement de la planète » et à l’expansion de la glace de mer en région polaire septentrionale. En d’autres termes, exactement le contraire de ce qui est proféré aujourd’hui lorsque l’hémisphère nord est confronté à quelque vague de froid survenant au cours de l’hiver…
Bref, les techniques de lavage ou d’embrouillage de cerveau restent les mêmes en hiver comme en été. Et nous pouvons certainement nous attendre à la reprise de l’hystérie caniculaire d’ici quelques mois, accompagnée des promesses de mesures (politiques) à déployer impérativement pour « lutter » contre le fléau du changement climatique et de l’infantilisation habituelle des peuples par nos infatigables « experts », tant politicards que médiatiques.
Stratégies d’influence et de persuasion de l’opinion publique
L’utilisation de la communication à caractère propagandiste comme arme psychologique à des fins narratives et de façonnement des perceptions et des comportements des populations n’est en rien une pratique nouvelle. Dans l’espace informationnel contemporain, elle prend cependant une proportion colossale, notamment autour de la question climatique. À l’égard de celle-ci, les dispositifs de la communication propagandiste s’exercent de manière particulièrement efficace, au gré des COP annuelles, des réunions du FEM à Davos, et des publications universitaires.
Nous en synthétisons ici les grands axes :
- Diffusion délibérée d’informations fausses ou trompeuses visant à contrecarrer le doute « complotiste » nourri à l’égard du dogme du changement climatique et de ses causes « anthropiques ».
- Sélection sélective de « données » ou de « faits » visant à étayer les assertions du GIEIC-isme, tout en ignorant délibérément toute autre information objectivement pertinente.
- Manipulation des émotions, notamment par l’utilisation d’images, de discours ou de narratifs visant à susciter des réactions émotionnelles fortes pour aiguillonner et incliner durablement l’opinion publique. C’est l’occasion ici, en évoquant la technique d’utilisation des images, qu’elle est pareillement redoutable en matière de médiatisation des conflits armés, comme l’a très bien démontré Michel Collon dans son ouvrage récent, Ukraine – La guerre des images : 50 exemples de désinformation, un véritable antidote de probité et d’objectivité courageuses face aux tactiques de la guerre psycho-informationnelle incessante menée contre les esprits et les intelligences…
- Financement de recherches biaisées, ou soutien financier de recherches visant à produire des résultats conformes à une perspective particulière qu’on cherche à imposer comme seule lecture sérieuse du réel – le réchauffement climatique est d’origine humaine et soyez avertis que la répression de la censure pèse sur quiconque oserait contester cette conclusion officielle (dès lors « scientifique », « démontrée » et « indiscutable »).
- Utilisation de célébrités ou d’ « influenceurs » (comme on dit aujourd’hui à l’heure de TikTok et des déferlements honteux de comptes OnlyFans), c’est-à-dire l’implication de personnalités publiques afin de promouvoir une rhétorique anti-climato-sceptique vulgarisée mais présentée comme le point de vue « rationnel » par excellence.
- Stratégies de lobbying, ou promotion d’intérêts particuliers par le biais de groupes de pression visant à influencer et à cautionner la maîtrise du narratif et des décisions politiques en faveur de certaines conceptions idéologiques relatives au changement climatique – conceptions jouissant, par cet intermédiaire lobbyiste, d’un apparat scientifique aussi tapageur et incontestable que possible.
Un mot sur le grand conciliabule davosien, millésime 2024
Cortèges d’élites du grand patronat technocratique et de leaders politico-économiques des quatre coins du monde se déplaçant en jets privés et en voitures de luxe à essence… Il ne peut bien sûr s’agir que du symposium mondialiste davosien, cinquante-quatrième édition ! Réunion sur invitation exclusive de près de 3 000 pontes de quelque 120 pays rassemblés pour délibérer des questions « les plus urgentes » – dans la perspective de fond, aujourd’hui ouvertement assumée, d’une gouvernance mondiale –, telles que le changement climatique, l’intelligence artificielle (en cours de développement significatif, alors même que l’intelligence naturelle enregistre une régression sensible), les pandémies virales (le « virus X », entre autres nouvelles créations du genre), les aspirations transhumanistes obsessionnelles d’un Klaus Schwab et d’un Yuval Harari, etc. Toujours un beau programme de plusieurs jours de conférences captivantes, agrémentés de caviar à foison, de soirées dansantes et bien arrosées, de cocktails psychotropes et de services d’escorte de luxe pour ces messieurs-dames richissimes… et luxurieux (les prostituées qui exercent leur profession à Davos, en surbooking pendant toute la semaine de festivités, font débourser à leurs nombreux clients la modique somme moyenne de 2 300 euros par nuit).
En 2024, la classe des milliardaires, banquiers et autres philanthropes du FEM voulait « rétablir la confiance ». Imaginez un peu ! Klaus Schwab, fondateur du FEM, l’avait déjà annoncé dans un premier communiqué, faisant l’état des lieux d’un monde incertain et de plus en plus soumis à la méfiance, un état qui va en s’aggravant, aux yeux des membres avertis du FEM, au vu de l’inquiétante montée et de la généralisation du phénomène de la désinformation…
« Nous sommes confrontés à un monde fracturé et à des fractures sociétales croissantes, qui engendrent une incertitude et un pessimisme omniprésents. Nous devons rétablir la confiance dans notre avenir en allant au-delà de la gestion de crise, en examinant les causes profondes des problèmes actuels et en construisant ensemble un avenir plus prometteur… »[5]
Platitudes schwabiennes qui cachent assez mal les intentions d’influence que le FME envisage réellement d’exercer, en substance, sur la forme et la direction à donner à cet avenir « plus prometteur ». Projet axé sur la mise en œuvre, sur le mode de la mainmise de moins en moins dissimulée, de technologies de l’information, de la communication et de la persuasion, passant d’abord par un renforcement de la censure à exercer à l’encontre de la liberté d’expression « populiste », en vue de « remédier à la mésinformation et à la désinformation ».
Car tel fut bien le thème de la conférence de Davos cru 2024, comme l’a explicitement déclaré l’inénarrable Ursula Von der Leyne dans son « allocution spéciale » de « femme la plus influente du monde » (dixit un Klaus Schwab admiratif en guise d’introduction de « La hyène » de loin la plus dangereuse du monde, comme il est bien plus à propos de le dire à titre de correction).
Les élites de Davos sont notamment connues pour avoir décrété, à l’intention des plébéiens méprisables que nous sommes à leurs yeux, le « bonheur de ne plus rien posséder », dépossession « heureuse » impliquant notamment d’apprendre à nous contenter d’une alimentation à base d’insectes, entre autres aspects d’une vision « bienfaitrice » pour une humanité destinée à simplement consentir, sans plus, à son propre sacrifice éco-conscient sur l’autel de la décroissance vertueuse et de la lutte contre le changement climatique…
En ce début de nouvelle et douce année 2024, l’engeance milliardaire de ces fascistes mondialistes, plus préoccupés que jamais de l’agenda du changement social, voulaient s’entretenir des stratégies à suivre pour reprendre en charge le narratif. Rien de plus normal, somme toute, quand on appartient à un groupe qui, de son propre aveu (voir la citation en hyperlien ci-dessous), était il n’y a encore pas si longtemps le « détenteur des faits » :
“We owned the news. We were the gatekeepers, and we very much owned the facts as well.” (Emma Tucker, rédactrice en chef du Wall Street Journal, à Davos 2024)
Une solution simple s’impose donc à la classe des davosiens purs et durs. Et ils l’expriment déjà en filigrane, à l’issue de leur dernier rendez-vous, à l’attention de tous ceux qui, à juste titre, méprisent leur usurpation pseudo-élitiste (leur prétention à détenir et à maîtriser les faits, pour en dicter la véracité ou la non-véracité), comme une sorte d’avertissement programmatique – ayant tellement à cœur que ne prévalent pas « la mésinformation et la désinformation » : « Que ceux qui ne pensent pas comme nous prennent garde ! »
Rapports énergétiques en modèles usuels : brefs rappels
Faire l’inventaire et insuffler une certaine efficacité prédictive aux propriétés des configurations hivernales qui interviennent en modélisations physiques et chimiques des rapports entre l’atmosphère et la surface terrestre relève d’une rare expertise, dont le GIEC et ses différents organes lobbyistes n’ont pas pour habitude de s’encombrer. De telles modélisations, pour autant qu’elles atteignent à un niveau relativement fiable de prédictibilité météorologique, ne peuvent s’appliquer à une analyse de la dynamique climatique dans son profil notamment hivernal sans intégrer une complexité multifactorielle considérable : il convient de prendre en compte une foule de variables attenantes à des phénomènes tels que la densité des gaz, la conductivité et la diffusion thermique, le gradient de pression spatiale, la circulation de l’air induite par différents types de vents, les propriétés des particules d’aérosols et leur déplacement à travers différentes strates atmosphériques, la répartition de l’équilibre entre la glace et l’air, la surface spécifique, les propriétés photochimiques de la neige, sa densité au fil du temps, sa perméabilité, parmi plusieurs dizaines de facteurs de variabilité supplémentaires.
L’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre par rapport à son plan orbital constitue le premier facteur configurateur de variation saisonnière que ne saurait si facilement modifier la main perturbatrice de l’homme transformateur et consommateur. Au cours de l’hiver, les rayons solaires frappent donc la Terre de manière plus oblique qu’en été. La répartition de l’énergie solaire sur la surface terrestre s’en trouve être plus propagée mais moins concentrée par unité de surface. D’où des températures plus basses !
Les journées hivernales sont par ailleurs plus courtes (et les nuits plus longues !), avec pour conséquence somme toute assez logique que la Terre absorbe moins de radiation solaire en hiver, et se refroidit donc considérablement. Les variations saisonnières agissent en outre sur la circulation atmosphérique. Au cours du cycle hivernal, les zones polaires sont, sans surprise, soumises à des températures extrêmement rigoureuses. Les masses d’air froid provenant de ces régions septentrionale et méridionale se déplacent par conséquent vers les latitudes plus basses, jusqu’aux régions équatoriales. La formation de systèmes météorologiques tels que les vents polaires et les vortex circumpolaires s’en trouve aisément catalysée.
Les effets des propriétés de conduction thermique de la neige, de la glace et du sol ne sont évidemment pas négligeables. En hiver, la chaleur est transférée du sol vers l’atmosphère, un mécanisme contribuant au refroidissement de l’air ambiant. La neige et la glace possèdent en outre une capacité élevée de réflexion de la lumière solaire. En réfléchissant cette énergie incidente, ces surfaces hivernales limitent considérablement l’absorption de la chaleur par le sol terrestre.
Ces multiples mécanismes, parmi d’autres, interagissent de manière passablement complexe pour déterminer les conditions hivernales et le refroidissement cyclique de la planète. Les variations régionales (telles que l’altitude, la proximité de la mer, etc.) et d’autres nuances induites par moult phénomènes météorologiques spécifiques entrent au demeurant en ligne de compte pour influencer les conditions hivernales à différentes échelles.
Refroidissement hivernal : modélisation conventionnelle
Selon les modélisations prédominantes en climatologie tout ce qu’il y a de plus officielle, les processus de refroidissement hivernaux se quantifient à partir des équations cardinales associées aux processus radiatifs et convectifs privilégiés par l’appareil réchauffiste GIEIC-iste.
Le premier principe de cet appareil modélisateur du transfert d’énergie entre la surface terrestre et l’atmosphère considère, on ne peut plus logiquement, le bilan des flux radiatifs entrants et sortants (en watt par mètre carré), respectivement en provenance du Soleil et de la Terre. En filigrane de ce bilan des rayonnements thermiques du système Terre-atmosphère, on trouve la fameuse loi de Stefan-Boltzmann, spécifiquement conçue pour quantifier le flux d’énergie rayonnante (la chaleur) par unité de surface sortant d’un corps noir en fonction de sa température absolue T :
Φray (T) = Qatm = εatm = σT4_atm, (1)
où Φray (T) dénote donc la puissance émissive surfacique (qu’on appelle encore l’émittance ou l’exitance du corps noir) ; ce qui pose au demeurant quelques problèmes lorsqu’on fait porter les termes de cette relation cardinale en climatologie réchauffiste aux caractéristiques d’un milieu volumétrique (mesuré en m-3) sans surface à proprement parler ; ε dénote l’émissivité de la surface du corps ; et où, pour finir, σ (= 5,67 × 10-8 W ∙ m–² ∙ K-4) dénote la constante de Stefan-Boltzmann et T4 la température absolue élevée à la quatrième puissance.
Notons que la notion corrélative de refroidissement radiatif, en régime GIEIC-iste, sera ici modélisée en fonction des propriétés des gaz atmosphériques, notamment la quantité de vapeur d’eau. La mise en équation de ce phénomène, pour les besoins du modèle, pourra alors inclure d’autres variables, telles que la concentration d’autres « gaz à effet de serre », notamment pour attribuer un rôle particulier et prédominant au CO2.
En hiver, les mouvements horizontaux de l’air (relevant d’un phénomène d’advection) jouent un rôle important dans la manière de générer et de repartir régionalement le refroidissement. En modélisation généralisée, on pourra exprimer l’advection thermique sous la forme suivante (correspondant au format et aux caractéristiques de l’équation de continuité) :
∂t/∂T + v ⋅ ∇T = 0, (2)
où T dénote la température et v le vecteur vitesse du vent (l’opérateur différentiel ∇ désignant, pour sa part, le gradient vectoriel de la fonction T).
Au-delà de l’équation (1), le paradigme radiatif de la modélisation réchauffiste passe par différents formats différentiels voués à interpréter, au gré de variations infinitésimales, la manière dont le rayonnement thermique qu’il privilégie se propage à travers l’atmosphère en fonction de l’altitude et des composants atmosphériques. La variation de l’intensité de ce rayonnement pourra ainsi prendre la forme suivante, comportant l’idéalisation du corps noir :
dIυ/ds = − αυIυ + ϵυΒυ(T), (3)
où l’indice ν représente la fréquence, Iυ l’intensité du rayonnement, dIυ/ds la dérivée de cette intensité par rapport à l’élément de chemin optique ds, αυ le coefficient d’absorption, ϵυ le coefficient d’émission ; et où, en dernier lieu, le produit additionnel donné par le terme ϵυΒυ(T) représente le rayonnement complet (autrement dit le corps noir), à une certaine température T, postulé par l’application de ce modèle radiatif d’absorption et de réémission thermique complètes à la structure atmosphérique (une aberration dont nous avons traité ailleurs).
En régime radiatif vastement exagéré, les modèles de cycles hivernaux peuvent en outre tirer profit de l’opération permettant de quantifier l’absorption du rayonnement solaire par l’atmosphère. S’y prête notamment l’équation photométrique relative à la diminution de l’intensité lumineuse en fonction des propriétés d’un matériau (dont la neige et la glace), qu’on appelle aujourd’hui la loi de Beer-Lambert-Bougue. Cette corrélation porte à la fois sur le rapport de proportionnalité entre concentration d’une substance et absorbance de la lumière (loi de Beer) ; et sur le rapport de proportionnalité entre absorbance et longueur (ou épaisseur) du trajet d’absorption (loi dite de Lambert, par référence à Jean-Henri Lambert[6], mais d’abord formulée et énoncée par Pierre Bouguer[7] en 1729 dans son Essai d’optique sur la gradation de la lumière) :
I = I0e–ks, (4)
où I dénote l’intensité de la lumière après avoir traversé l’atmosphère (c’est-à-dire le rayonnement émergent), l’intensité lumineuse incidente, k le coefficient d’absorption, et s l’épaisseur optique du trajet d’absorption du rayonnement. Avant de trouver des applications plus contemporaines en spectrophotométrie chimique (pour déterminer la spectroscopie d’absorption de différentes substances), la relation établie initialement par Pierre Bouguer consistait à mettre en relation l’atténuation du rayonnement solaire, lunaire et stellaire en fonction de telle ou telle portion d’atmosphère traversée par la lumière en provenance de points distincts d’émission. Dans le contexte de ses applications atmosphériques, l’équation (4) acquiert une forme modifiée, prenant en considération et complétant les paramètres originellement pris en compte par Bouguer, avec les aérosols, les gaz mélangés, l’absorption de la vapeur d’eau, le NO2 et l’O3, l’effet de diffusion Raman et la diffusion de Rayleigh.
Rappelons, en passant, que pour faire un bilan énergétique quelque peu réaliste de la surface terrestre (sans faire intervenir le flux de transpiration du végétal), il convient de prendre en compte les flux turbulents (par pénétration du sol) de chaleur sensible et de chaleur latente :
φnet = HS + Es + GS + λEs, (5)
où φnet dénote le flux net de chaleur, HS le flux de chaleur sensible au niveau même du sol, Es le flux d’évaporation du sol, GS le flux de chaleur (en surface) pénétrant le sol par conduction, et λEs le flux de chaleur latente.
Il est d’usage on ne peut plus conventionnel d’incorporer les rapports radiatifs et convectifs rappelés ci-dessous dans des modèles atmosphériques beaucoup plus complexes pour tâcher de « simuler » le comportement thermique de l’atmosphère en hiver. Les détails spécifiques varient évidemment en fonction des conditions atmosphériques et des propriétés locales.
Selon des modalités plus généralisées, à l’aune d’une observation moins orientée de la physique atmosphérique, les processus cycliques de refroidissement hivernaux prennent par exemple en compte la notion de température potentielle équivalente comme une mesure de la stabilité de l’atmosphère. Opération idéalisée mais qu’on peut à profit employer pour évaluer de manière beaucoup plus cohérente et bien moins conditionnée qu’en régime de réchauffement et de refroidissement radiatifs les processus de refroidissement adiabatique (d’absence de transfert de chaleur et de mélange de l’air entre une région ou parcelle d’air atmosphérique donnée et son environnement, puisqu’un tel mélange serait lui-même inducteur de chaleur) :
θe = θ(P0/P)R/C_pe(L/C_p)q, (6)
où θe dénote la température potentielle, P0 et P les pressions de référence (pression initiale et pression finale), R la constante des gaz parfaits, Cp la capacité thermique à pression constante, L la chaleur latente de vaporisation, et q le mélange spécifique d’humidité.
En analyse atmosphérique du cycle hivernal observé des deux côtés hémisphériques, la descente d’air froid peut encore être modélisée moyennant l’équation de température adiabatique :
T = T0 − Γz, (7)
où T dénote la température, T0 la température de surface, Γ le taux d’adiabaticité, et z l’altitude.
Finalement, sans que l’objectif poursuivi ici soit de tenter une quelconque exhaustivité, l’équation de conservation de l’énergie potentielle peut également être employée avec profit dans le cadre d’une modélisation descriptive du mouvement vertical de l’air en hiver :
dt/dΦ = −1/ρ(dz/dp), (8)
où Φ dénote l’énergie potentielle, ρ la densité de l’air, p la pression, z l’altitude, et t le temps.
En bref résumé, c’est à partir de sa postulation d’après laquelle les « gaz à effet de serre » réchaufferaient la haute atmosphère – avec pour effet, moyennant un « rayonnement rétroactif », le déclenchement d’un « déséquilibre radiatif » –, que le paradigme réchauffiste peut faire de toutes les équations corrélatives de transfert radiatif l’épine dorsale interprétative de son analyse théorique, parce que celle-ci lui permet d’évaluer l’impact thermique d’une influence directement « anthropique » des changements dans les concentrations des « gaz à effet de serre » (le CO2 et le CH4, spécifiquement). C’est en conséquence que la modélisation GIEIC-iste part de l’application de l’équation (1) au volume gazeux de l’atmosphère, alors qu’elle ne s’applique réellement qu’aux surfaces solides, ce que ne sont certes pas les volumes gazeux… Ces derniers rayonnent à partir de tous les points qui les constituent, soit bien davantage que ne le peuvent les solides.
Étant donné que l’atmosphère subit un refroidissement généralisé au gré du rayonnement qui provient précisément de tous les points qui en composent la structure volumétrique, le refroidissement ne peut que se produire dans l’ensemble du milieu atmosphérique. C’est ce que l’observation hivernale de régions ciblées de l’atmosphère permet de constater d’autant mieux, y compris à partir des éléments de quantification conventionnelle que nous avons rappelé ci-dessus à travers quelques illustrations couvrant les équations (1) à (8), notamment du gradient de température atmosphérique en fonction de l’altitude. Or, si un tel refroidissement atmosphérique survient effectivement, c’est que la dissipation du rayonnement qui y préside survient, de fait, en premier lieu ; que le rayonnement n’est donc pas « retenu » par les « gaz à effet de serre », mais implique au contraire qu’absorption et réémission se répondent mutuellement, sans l’interférence réchauffiste d’une quelconque « forçage » : à un flux de chaleur absorbé correspond le même flux de chaleur évacué. La réalité de cette dynamique est impliquée immanquablement par un refroidissement qui se produit en effet partout dans l’atmosphère. L’équilibre thermique qui découle de ce qu’énonce cette simple équation, énergie absorbée = énergie émise, reflète parfaitement le deuxième principe de la thermodynamique. Avec ou sans « gaz à effet de serre », messieurs-dames les réchauffistes « alarmés », la physique qui régit la dissipation d’énergie assimilable à cet état d’équilibre thermique se vérifie invariablement.
Le postulat réchauffiste selon lequel l’augmentation de la teneur en CO2 atmosphérique induite par l’intermédiaire de l’activité humaine provoquerait une augmentation de la température à proximité de la surface terrestre en raison de l’absorption du rayonnement infrarouge (par rétrodiffusion), minimise, au point d’exclure et de tomber dans l’escroquerie, la physique différentielle associée à la plupart des mécanismes de déplacement de la chaleur de la surface de la Terre vers l’atmosphère, à savoir la conduction, la convection et l’évaporation (par ordre d’influence) – mécanismes qui sous-tendent de nombreux processus atmosphériques associés aux phénomènes de fluctuations climatiques. Abstraction faite de l’imagination de nos réchauffistes de service et du pouvoir thermique qu’ils attribuent au CO2 atmosphérique d’origine humaine, la majorité de la chaleur se propage dans l’atmosphère par mode de transfert conductif. Il est d’ailleurs très instructif de remarquer que, à ne considérer, ne serait-ce que les variables des équations limitatives usuelles, on se fait déjà une idée de la complexité réelle, à échelle globale et localisée, de la multiplicité des facteurs d’influence liés à la modulation à la fois cyclique et chaotique du climat débordant très vite le cadre de la modélisation conventionnelle.
Au rythme des ères : brefs rappels
La période interglaciaire actuelle, l’Holocène, fait partie intégrante d’une histoire de cycles naturels de la Terre et de ses systèmes intrinsèques, cycles caractérisés par des variations climatiques à long terme. D’après les partisans du GIEIC-isme le plus officiel, les changements climatiques post-âge glaciaire que nous observons aujourd’hui seraient largement attribuables à l’activité humaine et aux émissions de « gaz à effet de serre », plutôt qu’à des cycles naturels…
Les grandes périodes glaciaires et interglaciaires de la Terre sont déclenchées par le jeu de mécanismes mutuellement imbriqués de variations orbitales de la Terre autour du Soleil Terre, variations connues sous le nom de cycles de Milankovitch. Ces cycles se produisent à différents degrés d’intensité modificatrice, sur des échelles de temps plurimillénaires. Étroitement liées entre elles, les trois grandes composantes de ces cycles interagissent pour régir en grande partie la température du globe, influençant la distribution saisonnière de l’énergie solaire reçue à la surface de celui-ci pour se répercuter à l’aune des changements climatiques à long terme. Ainsi, en eux-mêmes et compte tenu de leur échelles temporelles de manifestation, les cycles de Milankovitch ne provoquent pas de changements dramatiques de température. Cependant, leurs effets plus ou moins chaotiques sont effectivement susceptibles d’induire de puissants mécanismes de « rétroaction » capables d’accentuer les effets d’abord légers de réchauffement ou de refroidissement engendrés au gré de leur cyclicité, elle régulière. Cette magnifique coexistence de micro-influence chaotique et de régularité périodique à de très lentes échelles temporelles, constitue le cadre sous-jacent principal, pour la Terre, du déploiement naturel de ses cycles glaciaires et interglaciaires plurimillénaires.
Rappelons, à ce propos, ce que sont les principales propriétés des cycles de Milankovitch :
- La composante d’excentricité orbitale, notée e, décrit la trajectoire de l’orbite elliptique de la Terre autour du Soleil variant périodiquement de presque circulaire (= 0) à complètement elliptique (= 1), entre des valeurs d’environ 0 et 0,06 sur une période d’environ 100 000 ans. La quantité de rayonnement solaire reçue à différentes saisons de l’année est directement gouvernée par cette variation de l’excentricité orbitale.
- La composante d’obliquité de l’axe terrestre, notée ε, se rapporte à l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre par rapport au plan de son orbite autour du Soleil (elle correspond donc à l’angle que forme le premier avec le second). L’obliquité varie périodiquement entre environ 22,1 et 24,5 degrés sur une période d’environ 41 000 ans. Une obliquité plus grande entraîne des saisons plus marquées aux latitudes moyennes et des hivers plus froids, ainsi que des étés plus chauds. Notons que, par contraste, la dynamique différentiel caractéristique du réchauffement terrestre – conforme aux attributs d’un optimum climatique comparable à ce qu’observe aujourd’hui – répond principalement d’une régulation au gré du transport de chaleur entre les tropiques et les latitudes élevées.
- La composante de précession des équinoxes, notée ω, désigne la lente oscillation de l’orientation de l’axe de rotation de la Terre (par rapport aux étoiles fixes) dans ce qu’on appelle le plan équatorial terrestre, ou l’écliptique. Par son comportement de gyroscope en rotation, la Terre se meut de telle sorte que l’orientation de son axe de rotation varie de manière oscillatoire à un rythme qui correspond à la période dite de précession, d’environ 26 000 ans.
En conséquence du jeu complexe et par suite chaotique de ces cycles orbitaux combinés à d’autres paramètres sur lesquels nous n’avons pas ici la place de nous arrêter (les cycles solaires, les activités et les changements géologiques, les mouvements de fond géothermiques, …), les ères glaciaires, comme les périodes interglaciaires (caractérisées par des températures plus chaudes) et les petits âges glaciaires, se produisent à des intervalles relativement irréguliers au cours de l’histoire de la Terre.
Il faudra ici rappeler qu’outre les cycles glaciaires et interglaciaires plurimillénaires, se produisent encore des cycles alternatifs froids-chauds plus courts, d’une durée d’environ 150 à 1 200 ans. Au cours des deux derniers millénaires, les cas bien documentés de l’optimum climatique romain entre environ 150 et 400 après J.-C., du refroidissement consécutif au cours de la période comprise entre environ 500-800 après J.-C., de l’optimum climatique médiéval entre environ 900 et 1300 après J.-C., du petit âge glaciaire entre environ 1400-1900 après J.-C., et de l’optimum contemporain qui fait crier certains à la « catastrophe climatique sans précédent », constituent des alternances pour le coup bien marquées de phases chaudes et froides à des échelles centennales.
Les cycles mesurables à des échelles de temps comprises dans une durée de vie humaine moyenne (on parle de cycles interannuels et décennaux), tels que l’oscillation australe El Niño (ENSO, de l’acronyme anglais comprenant EN, pour El Niño, et SO, pour Southern Oscillation) et son effet opposé, La Niña, présentes des caractéristiques thermiques très spéciales nées d’échanges complexes entre les températures des océans et les régimes circulatoires atmosphériques – en rappelant que ces grands mouvements de circulation atmosphérique assurent le déplacement à grande échelle de l’air qui les constitue et qui, avec les courants océaniques, distribuent l’énergie thermique à la surface du globe. Ces phénomènes d’enchevêtrements océano-atmosphériques engendrent à leur tour des répercussions importantes sur le climat mondial en déclenchant des conditions météorologiques différentes selon les hémisphères et les régions du monde.
Le El Niño est un courant océanique qui coïncide à cette phase d’ENSO associée au réchauffement anormal des eaux de surface de l’océan Pacifique équatorial central et oriental. Il se produit tous les 2 à 7 ans, avec variations possibles de ces intervalles, pour une durée de phase active d’environ une année. En hiver, le El Niño tend à déclencher nombre d’impacts climatiques significatifs qui se font ressentir à travers les profils et les configurations météorologiques perturbés qui affectent différentes régions du monde.
Parmi les principales caractéristiques circulatoires, thermiques et cycliques de l’El Niño, on pourra retenir les plus récurrentes et significatives (et se souvenir que le changement climatique politiquement alarmisé en « crise climatique » ne souffre pas cette anormalité qu’on lui prête pour faire de la propagande, notamment pour en finir avec la paysannerie en Europe).
Schéma circulatoire de l’El Niño (mode hivernal) :
- En temps de phase normale, les alizés soufflent d’est en ouest au-dessus de l’océan Pacifique, poussant ainsi les eaux chaudes vers la région ouest.
- Pendant un événement El Niño, ces vents faiblissent, au point de s’inverser et de permettre l’acheminement de ces eaux chaudes vers l’est.
Caractéristiques thermiques :
- Un événement El Niño est caractérisé par un réchauffement anormal des eaux de surface de la mer dans la partie centrale et orientale de l’océan Pacifique tropical.
- Ce réchauffement peut atteindre des niveaux assez significatifs, perturbant les schémas climatiques normaux à l’échelle mondiale.
Caractéristiques cycliques (et quelques effets notables) :
- Les cycles de l’El Niño, survenant tous les 2 à 7 ans, sont irréguliers.
- Une phase El Niño pourra durer plusieurs mois et donner lieu à une grande variété de conditions météorologiques relativement extrêmes, couplées d’impacts océaniques et d’effets climatiques globaux dans le cours entier de son développement : affaiblissement des remontées d’eau le long de la côte ouest de l’Amérique du Sud et précipitations accrues (inondations) ; changements dans les schémas de précipitations en Asie ; sècheresse et risques accrus d’incendies de forêt en Australie…
Dans le cas d’un événement La Niña, courant océanique coïncidant avec un refroidissement anormal des températures des eaux de surface du Pacifique tropical, les répercussions sur les schémas atmosphériques et météorologiques mondiaux ne sont pas moins importantes (augmentation de la pression atmosphérique sur la région équatoriale, modification drastique des régimes de vents, conditions plus sèches dans certaines parties du globe, précipitations accrues dans d’autres). Il s’agit donc du pendant océano-thermique d’une phase El Niño. Les phases de La Niña, elles aussi d’une fréquence de récurrence d’environ 2 à 7 ans (pour une durée active de 2 à 3 ans), alternent avec les cycles de l’El Niño, les deux phénomènes cycliques contribuant ensemble à la variabilité naturelle du climat. Au cours de la phase de mise en branle d’un événement La Niña, les alizés et de forts courants océaniques se déplaçant vers l’est, faisant graduellement remonter les eaux froides à la surface, entraînant ainsi une chute brutale de sa température. Une phase La Niña est assez typiquement associée à des hivers plus rigoureux – le long de certaines régions du nord des États-Unis – et à des conditions météorologiques aggravées : ouragans dans l’Atlantique tropical et tempêtes tropicales dans le Pacifique, conditions plus pluvieuses que la normale dans le sud-est de l’Afrique et le nord du Brésil, inondations importantes en Australie (notamment dans le nord australien) ; conditions, par contraste, plus sèches que la normale le long de la côte ouest de l’Amérique du Sud tropicale et du Golfe des États-Unis….
Épilogue : Europe cannibale ou paysannerie française ?
D’un côté, la France, comptant une grande diversité d’exploitations agricoles, allant des petites fermes familiales aux grandes exploitations spécialisées. Sa production couvre une large gamme de produits, tels que les céréales, les fruits, les légumes, les produits laitiers, la viande, etc. De l’autre côté, cet appareil de gouvernance technocratique qu’on appelle l’Union européenne, exerçant aujourd’hui un pouvoir régulateur extravagant de démesure sur l’organisation du secteur agricole en France. Enfin, la politique agricole commune (PAC) de l’UE, sous couvert de « soutenir les agriculteurs », d’assurer la « sécurité alimentaire », de promouvoir le « développement rural » et d’instaurer l’ère écologiste par excellence de « l’économie décarbonée », n’aura fait qu’entériner le pouvoir déprédateur des forces euro-mondialistes qui ont depuis longtemps réduit le monde paysan à faire de la figuration de production sur l’autel « sacré » de la désindustrialisation.
La souveraineté économique de la France passe donc par son affranchissement définitif du joug mondialiste que lui impose depuis trop longtemps l’hydre européiste enfiellée, véritable machine à se soumettre les peuples et à les appauvrir en les faisant marcher au pas de l’impérialisme américano-maastrichtien. Il est sinistrement logique de vouloir en finir avec la paysannerie de métier, comme c’est le cas de cette classe d’oligarques technocratiques non-élus à la tête de la France à Bruxelles, lorsque l’on veut effectivement en finir avec les émissions de CO2, comme c’est le cas de ces mêmes oligarques technocratiques non-élus. La guerre au CO2 ne semble se voir soumettre aucune limite dans l’outrance de sa vision du monde fanatique, qu’elle cherche à imposer sans partage. Sans surprise, le corporatisme agricole s’aligne… Mais les paysans, vrais gardiens écologiques de la terre qu’ils essaient encore de cultiver avec l’intelligence ancestrale du métier et l’intelligence de ses nouveaux moyens, n’ont en aucune manière l’intention de capituler. Face au rouleau compresseur de la mondialisation à tous les étages et à la pollution générée par le libre-échange au nom MENTEUR de l’écologisme, ils s’élèvent aujourd’hui avec le courage et la détermination qu’on leur connaît, en rappelant à la face du monde « qu’un pays sans paysans » n’existe plus en tant que pays. Il n’est guère plus utile d’épiloguer, quand on a rappelé cette grande vérité.
Il est donc urgent de soutenir notre monde paysan aujourd’hui mobilisé comme jamais contre l’imposture eurocratique incarnée en France par Macron, Attal et toute la clique. Nous connaissons ces personnages, ces représentants indignes et incompétents de nos gouvernements fantômes contemporains. Leur « noblesse » imaginaire est de lécher les bottes de Von der Leyen et autres pseudo-aristocrates bruxellois, chefs d’orchestre du fanatisme et de la foutaise de la « neutralité carbone » postulée pour l’Europe d’ici 2050, de l’agenda 2030 et de toutes les utopies dont s’enivre le Forum de Davos, avec l’obscénité et l’hypocrisie qu’on lui connaît.
Signalons simplement, en guise de derniers propos, que certains, les mêmes engeances médiatiques dont nous connaissons l’entre-soi et les allégeances, s’efforcent aujourd’hui de décrédibiliser cette ébullition du monde agricole, à coups bas trop coutumiers d’accusation au « fascisme » et au « délit d’extrême droite ». Bien entendu, rien n’est plus éloigné de la vérité, et le fascisme n’existe aujourd’hui nulle part aussi violemment qu’en ces loges où il prétend être parfaitement décrié. Ce qu’exigent et s’autorisent les hégémonistes au pouvoir, en faisant peser tout le poids de leur despotisme mondialiste effréné vis-à-vis du monde agricole partout à travers l’Europe, se résume parfaitement dans l’exemple des Pays-Bas : depuis 2022, son gouvernement accapare sans vergogne les terres des agriculteurs néerlandais sous prétexte d’une prétendue « crise de l’azote » – un énième un prétexte d’injonction réchauffiste visant à asseoir le « grand danger » de l’effet de serre atmosphérique, puisque les composés de l’azote, en particulier les oxydes d’azote, sont assimilés à des « gaz à effet de serre ». Utilisé comme engrais dans les sols et comme ingrédient dans les processus industriels, l’azote est en outre libéré lors de la combustion des énergies fossiles et ne peut donc avoir bonne presse auprès d’eurocrates également azophobes, comme ils sont carbophobes. Résultat : pression de l’EU aux Pays-Bas pour amener à la fermeture des petites exploitations dans le cadre de leurs programmes de transition énergétique visant à contraindre toujours plus et à soumettre les masses à une nouvelle vision de la production et de la propriété : celle de l’agenda 2030. Et le meilleur moyen d’y parvenir, l’État le sait pertinemment et s’y emploie au nom de Bruxelles et de ses gestionnaires d’actifs tout-puissants, est de prendre le contrôle total de la production alimentaire, par soumission de l’agriculture au domaine industriel de l’empire dé-protectionniste de l’agroalimentaire. C’est là, aujourd’hui, tout l’enjeu du combat des agriculteurs dans tous les pays membres de l’Union européenne…
[1] Au moins à la mesure de notre capacité d’organisation d’un discours rationnel suffisamment universel dans son intelligibilité scientifique objective.
[2] En raison, entre autres, de sa dépendance « obstinée » au diesel.
[3] À la suite de la publication, en mai 2020, de données biomédicales et de statistiques entièrement fictives relatives aux effets soi-disant « néfastes » de l’hydroxychloroquine. La perpétration d’une telle fraude par le journal médical le plus prestigieux au monde aura pour effet, notamment en France, d’empêcher la prescription de la chloroquine durant les longs mois d’infection par le SRAS-CoV-2, dans le déni suffisant et covidiotique de la classe politicienne, des médecins de plateaux et des médias de la répercussion du faux vis-à-vis des travaux de Didier Raoult. Ces derniers se sont pourtant trouvés attester de résultats spectaculaires parmi les patients infectés par le SRAS-CoV-2.
[4] https://www.iddri.org/en/publications-and-events/blog-post/50-years-global-environmental-governance-stockholm-1972-stockholm.
[5] On pourra écouter, au lien suivant, l’entièreté du verbiage de Schwab autour de « la confiance [qu’il nous serait préférable d’avoir, à en croire ce personnage] en l’avenir, en notre capacité à surmonter les défis et les uns envers les autres » à l’occasion de son allocution inaugurale aux dernières festivités de l’édition 2024 du Forum des acteurs prééminents de la grande « coopération globale » : https://www.weforum.org/events/world-economic-forum-annual-meeting-2024/sessions/welcoming-remarks-and-special-address-49b1aa2a3f/.
[6] Jean-Henri Lambert (1728 – 1777), mathématicien (s’appliquant, comme Euler, à de nombreux problèmes d’astronomie), philosophe et logicien d’envergure, dont l’importance le situe à la charnière de l’anticipation – en s’inspirant de la characteristica universalis de Leibniz (son esquisse d’une langue logique universelle) – du projet sémantico-formel (et formaliste) de la logique contemporaine, objet de son « Neues Organon » arrangé sur le mode quadripartite d’une Dianoiologie, d’une Aléthiologie, d’une Sémiotique et d’une Phénoménologie ; selon une approche épistémologique totalisante qui anticipe par ailleurs les efforts procédant d’une vision comparable, appliquée à la classification des sciences chez André-Marie Ampère et Charles Sanders Peirce aux XIXe et XXe siècles. L’œuvre de Lambert témoigne d’un grand penseur, trop peu connu aujourd’hui du grand public.
[7] Pierre Bouguer (1698 – 1758), physicien (géodésiste et hydrographe).
Du même auteur: https://plumenclume.com/2024/01/07/genres-alternatifs-lingerence-de-lidiocratie-etatique-par-sebastien-renault/