Remerciements publics à l’adresse de tous ceux qui m’ont aidé et suivi dans mon épreuve d’hospitalisation psychiatrique d’office du 8 août 2024 au 21 octobre 2024, organisée par l’appareil policier politique du pouvoir en France.
J’adresse mes plus profonds et sincères remerciements à tous ceux qui ont participé à la libération de mon enfermement psychiatrique qui a duré deux mois et demi.
C’est sans aucun doute grâce à vous que cet enfermement qui aurait pu durer bien plus longtemps s’est achevé si rapidement.
Le régime policier français a mis au point un stratagème pervers dévoyant l’état de droit, pour provoquer l’enfermement de ceux qui politiquement le dérangent, en évitant la justice, un procès et une condamnation, en inventant de fausses accusations de délits graves associées à un récent protocole psychiatrique, auxquels participent volontairement ou non, consciemment ou non, l’administration préfectorale, le parquet, la police ou la gendarmerie, certains avocats, certains membres du corps médical des psychiatres mais pas tous, pouvant rendre la libération de ceux qui tombent dans cette machination spéciale, difficile et longue.
Deux mois et demi d’incarcération est dans cette perspective une courte durée, qui ne peut être due qu’à l’intervention de tous ceux qui ont manifesté leur opposition à ce procédé, ainsi qu’à l’intégrité de certains psychiatres auxquels j’ai eu affaire.
Je n’ai rien à reprocher à l’établissement psychiatrique du Havre Pierre Janet où je suis resté du 3 septembre au 21 octobre 2024.
Le protocole exceptionnel mis en place par le régime pour écarter de la vie publique les dissidents se poursuit hors de l’hôpital par un suivi psychiatrique sous contrainte du préfet ; aussi cette affaire n’est pas terminée, et je peux craindre que cette communication provoque un nouvel enfermement, mais j’ai décidé de la faire malgré cette éventualité.
Je prévois de consacrer une partie de mon temps à l’information du public sur ce nouveau procédé d’enfermement mis en place par le régime, sans procès, sans condamnation et donc sans durée de peine fixée, afin que chacun puisse y être préparé et en mesure de s’y opposer efficacement.
Michel Dakar, Villequier, le 28 octobre 2024
Voir aussi : t.me/micheldakar , [email protected]
https://www.egaliteetreconciliation.fr/Comme-du-temps-de-la-fin-de-l-URSS-76518.html
L’internement psychiatrique des dissidents et la guerre psychologique en France