En 75 jours une tyrannie abjecte peut-elle s’installer dans l’apathie ?
par Jean Claude Manifacier, le 16 décembre 2023
Gideon Levy : Israël, un ‘peuple élu’, qui se présente toujours comme victime, tout en déshumanisant les autres.
Plus de 95 % des Israéliens approuvent à Gaza la destruction programmée, menée de façon systématique, d’un peuple opprimé depuis plus d’un siècle. Les psychiatres n’ont jamais réussi à se mettre d’accord sur ce trait de la personnalité qu’on appelle la psychopathie. Il caractérise l’absence d’empathie ou de compassion pour les souffrances d’autrui. Il y a pourtant quelque chose qui saute aux yeux, si les psychopathes ne constituent que 1 à 2 % d’une population donnée, pourquoi ce chiffre est-il largement dépassé lorsqu’on considère la population des Young Leaders. Laurent Guyénot parle de psychopathie collective biblique pour le peuple israélien dont la pratique endogamique aurait induit une importante composante génétique héréditaire. Pourquoi pas aussi une « psychopathie collective Young Leader », à effet immédiat, une assurance vie des sponsors qui vous ont fait élire, garantissant : richesse, puissance et protection judiciaire pour vos crimes.
La théologie chrétienne aurait pu, si elle avait suivi Marcion plutôt que Tertullien ou Irénée, se détacher définitivement de l’Ancien Testament comme Saint Paul le suggérait dans son épître aux Galates. Cela n’a pas été fait et explique le silence dans les églises occidentales alors que l’on devrait s’attendre à des manifestations de dégoût devant un tel crime.
Mais à ce propos, si par hasard il naissait aujourd’hui des gens tout neufs, qui ne soient ni habitués à l’asservissement, ni attachés à la liberté, s’ils ne connaissaient rien de l’un et de l’autre que le nom ; si on leur offrait soit d’être serfs, soit d’être indépendants, selon les lois qui leur conviendrait, sans aucun doute ils préféreraient obéir à la seule raison plutôt qu’être au service d’un homme ; sauf peut-être si c’était le peuple d’Israël qui, sans contrainte ni nécessité, se donna un tyran : je ne lis jamais l’histoire de ce peuple sans en être affligé, à en devenir presque inhumain, car je me réjouis de tous les maux qui leur en ont coûté par la suite. Étienne de La Boétie Discours de la Servitude Volontaire Librio, 2018, p.20 | Demain, et demain, et demain Se glisse dans ce pauvre pas de jour un jour Vers la dernière syllabe du temps des souvenirs ; Et tous nos hiers ont éclairé les fous Sur le chemin de la mort poussiéreuse. Éteins-toi, petite chandelle ! La vie n’est qu’une ombre en marche, un pauvre acteur Qui s’agite pendant une heure sur la Scène Et alors on ne l’entend plus ; c’est un récit Conté par un idiot, plein de sang et furie, Ne signifiant rien. Macbeth et la vision la plus mûre et la plus profonde du mal chez Shakespeare. Acte V, Scène V |
Les trois évènements rappelés ci-dessous, pour illustrer les propos, sont des faits, pas des opinions. Ils se sont réellement produits.
* Le 9 décembre 2023, les États-Unis mettent leur veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu à Gaza. La résolution soutenue par plus de cent pays a recueilli au Conseil de sécurité des Nations unies, treize voix en sa faveur, une voix contre (États-Unis) et une abstention (Royaume-Uni). Ce vote des USA, impérialiste, colonialiste et protecteur des colonisateurs est une honte. Biden est un psychopathe biblique.
* Ce 12 décembre 2023, Euro-Med Human Rights Monitor indique :
Le nombre total de victimes des frappes aériennes israéliennes et des attaques d’artillerie intensives a dépassé 23 000, dont 9 000 enfants et nourrissons. Alors que des centaines d’enfants restent sous les décombres et que leurs chances d’être sauvés diminuent après des semaines de tentatives de sauvetage infructueuses, le nombre total d’enfants victimes dépassera probablement les 10 000. On peut se demander combien faudra-t-il de cadavres innocents, dans ce monde occidental où les dirigeants ont perdu toute boussole morale et ne regardent que leurs maîtres, pour trouver la solution qui pourtant saute aux yeux du monde libre.
* Sky News 13 décembre 2023. L’ambassadrice israélienne au Royaume-Uni, Tzipi Hotovely, a explicitement rejeté l’idée d’un État palestinien :
« La réponse est absolument non », a dit Hotovely, Elle a ensuite affirmé que les Gazaouis devaient être « rééduqués », faisant la comparaison entre ce qui, selon elle, devra se passer au sein de l’enclave côtière et ce qui était survenu en Allemagne et au Japon après la Seconde guerre mondiale.
Il y a 25 siècles naissait la théorie des idées platoniciennes et l’invention par Aristote de la logique formelle. C’était une victoire sur les sophistes qui enseignaient à la jeunesse fortunée d’Athènes l’art de convaincre indépendamment de la valeur morale des arguments utilisés. Le plus célèbre, Protagoras, prétendait que l’Homme était la mesure de toute chose en cultivant pour cela le relativisme. C’était l’âge d’or de la Grèce antique. Les idées platoniciennes (beauté, vérité, justice etc.) sont totalement étrangères à la civilisation juive qui a préféré choisir un Dieu guerrier et tyrannique dont on va voir toute les conséquences par la suite dans ce texte. L’histoire du neveu du Rabbin qui, ayant étudié la Thora et le talmud, demande à son oncle si il peut étudier la sagesse grecque se voit répondre : Va et quand il ne fait ni jour, ni nuit, étudie la pensée grecque, montre l’impossibilité de trouver un compromis avec une pensée qui s’est arrêtée à « thèse, antithèse, antithèse… ». Procédant par étapes, la cancel et woke culture qui a envahi tous les médias n’a d’autre but que de miner les fondements de la civilisation de l’homme occidental. Des atrocités se produisent à Gaza, dans le silence médiatique. Je voudrais vous parler de cela, en analysant des faits depuis le 7 octobre et en rappelant quelques mises en garde prophétiques plus anciennes.
Dans un entretien avec Ben Gourion, De Gaulle l’avertissait avant la guerre des six jours, qu’il considérerait comme agresseur le premier qui déclencherait les hostilités. Le 27 novembre 1967, lors d’une conférence de presse, il faisait une déclaration, avec une phrase clef : La résistance à l’oppression n’est pas du terrorisme :
» On pouvait se demander, en effet, et on se demandait, même chez beaucoup de juifs, si l’implantation de cette communauté sur des terres qui avaient été acquises dans des conditions plus ou moins justifiables et au milieu des peuples Arabes qui lui sont foncièrement hostiles, n’allaient pas entraîner d’incessants, d’interminables frictions et conflits (…) Certains même redoutaient que les Juifs, jusqu’alors dispersés, mais qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, c’est à dire un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, n’en viennent, une fois rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles (…) Le 24 mai j’avais déclaré à Monsieur Ebban, Ministre des affaires étrangères d’Israël que je voyais à Paris : Si Israël est attaqué, nous ne le laisserons pas détruire, mais si vous attaquez, nous condamnerons votre initiative. Certes, malgré l’infériorité numérique de votre population, étant donné que vous êtes beaucoup mieux organisés, beaucoup plus rassemblés, beaucoup mieux armés que les arabes, je ne doute pas que le cas échéant, vous remporteriez des succès militaires. (…) La France n’a pas été entendue, Israël ayant attaqué, s’est emparé en six jours de combat des objectifs qu’il voulait atteindre. Maintenant il organise, sur les territoires qu’il a pris l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsion et s’y manifeste contre lui la résistance qu’à son tour il qualifie de terrorisme (…) Mais un règlement dans cette voie, à moins que les Nations Unis ne déchirent, elles-mêmes, leur propre charte, un règlement doit avoir pour base, l’évacuation des territoires qui ont été pris par la force, la fin de toute belligérance, et la reconnaissance de chacun des États en cause par tous les autres. »
Le 7 octobre 2023 : Le sursaut du Hamas contre l’oppression ou opération israélienne sous fausse bannière ?
Organiser une Rave Party (Soirée Disco) à quelques kilomètres de Gaza, la plus grande prison à ciel ouvert du monde, en dit long sur la personnalité des participants. Mais Gaza est aussi une prison très particulière. Elle est aujourd’hui bombardée quotidiennement par ses gardiens depuis près de deux mois et cela en dit long aussi sur la personnalité des geôliers.
Depuis plus de cent ans, l’idéologie sioniste n’a eu de cesse de grignoter la terre ancestrale du peuple palestinien, sans jamais respecter la promesse faite, dans la déclaration Balfour de 1917, de respecter les populations musulmanes et chrétiennes, populations dix fois plus nombreuses que la population juive. Les déclarations de l’ONU n’ont également jamais été respectées depuis 1948.
La seule qui fut respectée, la création de l’État d’Israël en 1948 repose sur un vote de l’assemblée générale et non sur celui du conseil de sécurité. Utilisant la ruse et le mensonge en continu, Israël est un État qui n’a jamais eu la moindre intention d’accepter l’existence d’un État palestinien et pour cela n’a d’ailleurs jamais défini ses frontières.
Il faut se poser une question concernant l’évènement du 7 octobre 20023 : Est-ce l’identité des victimes qui détermine la moralité du meurtre ? En quoi les actions du Hamas diffèrent-elles de celles des combattants juifs qui ont massacré des villages palestiniens entiers en 1948 ? Plus de 500 villages détruits et onze villes vidées de leurs habitants : Ma’aloul, Deir Yassin, Tantoura, Lydda, Beit Affa, Lifta… De nombreux Nouveaux Historiens, Universitaires ou Politiciens Israéliens : Simha Flapan, Tom Segev, Avi Schlaïm, Ilan Pappé, Benny Morris, Israël Shamir, Shlomo Sand, Israël Shahak, Norman Finkelstein…, ont abordé le sujet de la Nakba, de ces quelques 700.000 Palestiniens déracinés en 1948, contraints de fuir leur habitation. Plus de 180 villages palestiniens détruits en 1948 sont aujourd’hui des sites récréatifs ou des parcs nationaux israéliens, l’environnementalisme étant utilisé pour dissimuler les crimes de la Nakba.
Aujourd’hui, tout espoir de voir Israël faire preuve d’un minimum de retenue semble avoir été vain. Une paix durable à Gaza et en Cisjordanie occupée est impossible tant qu’Israël ne reconnaîtra pas le droit à l’existence du Peuple Palestinien.
La France, en 2023, est-elle un territoire occupée ou une république bananière ?
1- Israël sera-t-il banni des Jeux Olympiques de Paris 2024 ? C’est un article paru dans The Nation et repris dans le Jerusalem Post (j.post). Il évoque les inquiétudes selon lesquelles la guerre menée par Israël à Gaza pourrait le voir banni des Jeux olympiques de 2024, ses athlètes étant obligés de concourir sous un drapeau neutre (…) The Nation, est un magazine américain connu pour sa position progressiste et ses critiques de la politique israélienne. Le CIO a récemment interdit à la Russie de participer en tant que nation aux prochains Jeux olympiques. Certains athlètes russes pourraient concourir sous un drapeau neutre et, s’ils sortent victorieux, leur hymne national ne sera pas joué lors des cérémonies de remise des médailles.
Art. du Times of Israël (TOI) : Pour Yonathan Arfi, président du Crif, la seule issue raisonnable pour préserver l’image des JO de Paris est qu’Emilie Gomis soit démise de ses fonctions d’ambassadrice de Paris 2024. Emilie Gomis, basketteuse française, médaillée olympique est ambassadrice des Jeux olympiques de Paris 2024, en tant que membre du conseil d’administration de ces JO.
Le Comité d’éthique prône, dans la foulée, l’exclusion d’Emilie Gomis. Deux jours après les attaques perpétrées par le Hamas en Israël le 7 octobre dernier, Emilie Gomis avait publié un message dans lequel on voyait des cartes de France de 1947, 1967 et 2023, sur lesquelles le drapeau tricolore recouvrant le territoire français est progressivement remplacé par le drapeau israélien, avec cette question: « Que feriez-vous dans cette situation ? » Elle avait rapidement présenté ses excuses.
(Ce qu’elle n’aurait jamais du faire, n’ayant rien dit de mal)
2- Jeudi 7 décembre, alors que nous savons qu’il y a eu plus de 17 000 morts à Gaza dont plus de 6 000 enfants, le président Macron organise dans la salle des fêtes de l’Élysée la cérémonie religieuse juive d’Hanouka, avec le grand rabbin de France Haïm Korsia allumant la première bougie. Une première dans une république qui se dit laïque, après la loi de séparation des Églises et de l’État 1905. Tout cela après une illumination de la tour Eiffel aux couleurs d’Israël et Macron qui décide d’un vote à l’ONU contre un cessez-le-feu humanitaire à Gaza. Quel est le chiffre de palestiniens assassinés nécessaire, pour pouvoir critiquer Israël sans être accusé d’antisémitisme ?
3- Ilan Halimi, est un jeune juif tué par le « gang des Barbares » dont le cerveau Youssouf Fofana, condamné à perpétuité est toujours en prison. Ce meurtre, en 2006, avait ému la France entière. Square et jardin ont été nommés en son souvenir. Richard Berry et Alexandre Arcady ont réalisé chacun un long-métrage qui retrace le crime racial dont le jeune juif avait été victime.
Le Prix Ilan Halimi, dans sa 6ème édition, sera remis par la Première ministre en février 2024.
« Dans le contexte des attaques terroristes dramatiques en Israël (sic), il doit être plus que jamais l’occasion pour la jeunesse d’exprimer son désir de paix et de cohésion. Ensemble faisons reculer la haine et l’intolérance ! Les modalités d’évaluation portent sur la qualité de la présentation, le contenu et la pertinence de l’action réalisée. Un Grand Prix Ilan Halimi et trois distinctions viendront récompenser les lauréats. »
Une précision pour les malcomprenants de profession qui pullulent dans les grands médias : je n’ai rien contre ces commémorations concernant Ilan Halimi, mais est-ce opportun quand d’effroyables crimes sont commis contre les palestiniens.
4- A 95 ans, l’ancien garde des Sceaux, Robert Badinter, se lance dans un dernier combat
Au soir de sa vie, il veut que Vladimir Poutine soit jugé par un tribunal international. Pour satisfaire à ce besoin de justice, il souhaite la défaite de la Russie et que le dictateur russe soit transféré à la Cour pénale internationale ou à une juridiction internationale ad hoc.
Les assassinats dits ciblés par drone, où la justice est absente, où on ne sait jamais qui a donné l’ordre ni qui a appuyé sur le bouton, les millions de morts en Irak, Libye, Afghanistan, Palestine… où les responsables connus, voire respectés sont assurés de mourir dans leur lit n’intéressent pas monsieur Badinter. Il ne s’est jamais prononcé sur ces morts. Peut-être que ce qui se passe à Gaza va enfin le réveiller.
Gideon Levy, éditorialiste au journal Haaretz, psychanalyse les gouvernements israéliens
- Levy n’est pas le seul journaliste à critiquer la politique criminelle du gouvernement israélien actuel. Vous avez aussi d’autres périodiques en lignes, qui font un travail d’information équilibré : +972, Mondoweiss, Middle East Eye, The Electronic Intifada, thegrayzone.com …
Une vidéo du 10 avril 2015, dans laquelle le journaliste israélien Gideon Levy, discute du conflit israélo-palestinien est devenue virale dans le cadre des évènements d’octobre-décembre 2023. Ces réflexions se sont révélées prophétiques, compte tenu de l’actualité dans la région. Dans cette vidéo, Gideon Levy définit ainsi la société israélienne :
Un ‘peuple élu’, qui se présente toujours comme victime, tout en déshumanisant les autres.
1 La plupart des israéliens, si ce n’est pas tous, croient qu’ils sont le peuple élu et donc qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent.
2 Il n’y a jamais eu dans l’histoire humaine un pays ou, comme en Israël, l’occupant se présentait toujours comme une victime, et pas seulement une victime mais la seule victime. Cela permet aux israéliens le droit de se défendre puisqu’ils sont des victimes.
3 La déshumanisation systématique d’autres peuples, depuis les Amalécites, Cananéens, Philistins… jusqu’aux Palestiniens aujourd’hui. Si les palestiniens ne sont pas vraiment humains, ils ne sont donc pas concernés par une violation des droits de l’homme !
Il n‘existe pas, sur toute la planète, une colonisation aussi violente qui se présente comme victime du colonisé (sic). Ensuite, il pointe la stratégie de déshumanisation de l’adversaire, en l’occurrence les Palestiniens, qui selon une bonne partie de la population israélienne ne valent pas plus que des chiens. C’est une stratégie très efficace pour se déculpabiliser du vol de leurs terres et les tuer alors que la population palestinienne habite sur place depuis des millénaires et que c’est une population extrêmement lettrée et civilisée tandis que les juifs ashkénazes n’avaient jamais mis les pieds en terre Sainte.
Nous avons aujourd’hui une situation unique, du jamais vu dans l’histoire du monde. Il existe une immense prison, Gaza, où vivent plus de 2 millions de prisonniers et où les gardiens de prison bombardent ces prisonniers où bon leur semble, des écoles aux hôpitaux, en transformant comme l’a déclaré le secrétaire général de l’ONU la prison en Gaza en cimetière pour enfant. A ce jour, le 9 décembre 2023, le bilan au 7 octobre est : plus de 17 000 prisonniers de Gaza assassinés, dont plus de 6 000 enfants. Dans une autre vidéo à l’Université d’Oxford, Gideon Levy rappelle que les dirigeants israéliens n’ont jamais envisagé de respecter la déclaration Balfour qui est « Une lettre adressée à Lord Rothschild le 2 novembre 1917 » :
« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour les Juifs et fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte soit aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existant en Palestine. »
Ni aucune des décisions de l’ONU depuis 1948 qui formalisaient la création de deux États pour les juifs et les Palestiniens. Les nombreuses déclarations de tous les premiers ministres israéliens sont claires dans leurs hypocrisies sur ce point. L’existence, à ce jour, de plus de 600 colonies de peuplement juives sur le territoire réservé par l’ONU aux Palestiniens en est l’illustration la plus visible. Gideon Levy rappelle ensuite que la solution d’un seul État démocratique est actuellement illusoire, Israël est un État d’apartheid (Cisjordanie) ou de prison à ciel ouvert (Gaza). Trois grandes organisations non gouvernementales (ONG) internationales : Human Rights Watch et Amnesty International dont l’objectif est de défendre les droits de l’homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ainsi que B’Tselem le centre israélien d’information pour les droits de l’homme dans les territoires occupés militairement par Israël ont reconnu la situation d’apartheid subie par le peuple palestinien.
Si les dirigeants israéliens persistent dans leur vision biblique d’un nettoyage ethnique d’essence divine au mépris des nombreuses lois internationales qu’ils n’ont respectées que lorsqu’elles étaient à leur avantage, alors toutes les catastrophes sont possibles dans le futur.
Nous avons, depuis le 7 octobre 2023, un massacre délibéré puisque ce ne sont pas deux armées régulières qui se font face avec une équivalence de moyens. En effet, Tsahal avec ses avions, hélicoptères Apache, bateaux, chars, artillerie et l’aide militaire massive des USA, bombarde sans relâche une population civile désarmée et terrorisée qui n’a ni État ni armée pour la défendre et pour riposter. Les Palestiniens vivant sous occupation depuis trois générations et qui, en savates et sans gilets pare-balles ont le courage de résister sont appelés terroristes par les larbins occidentaux.
Simone Weil, la philosophe morte à Londres en 1943 avait fait une distinction d’une actualité brûlante, entre le terrorisme d’État, bénéficiant de toute la puissance politique, médiatique, judiciaire, administrative, militaire, policière et financière et celui d’individus irresponsables. Elle écrivait :
« Un meurtre commis par le gouvernement… est cent fois pire, ou plutôt infiniment pire, que cent meurtres commis par des individus irresponsables », cité par Simone Pétrement : « La vie de Simone Weil » Fayard 1973 p. 662.
Discours de Netanyahou aux forces de sécurité : « Nous sommes en lutte contre Amalek »
Laurent Guyénot dans un article récent : « La psychopathie biblique d’Israël » aborde le problème de la psychopathie collective des dirigeants israéliens, une façon inhumaine d’interagir avec les communautés non juives (Goyim). La psychopathie est un syndrome de traits psychologiques classé parmi les troubles de la personnalité. Le « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux », 5e édition (DSM-5) » suggère de parler de «trouble antisocial de la personnalité». Il y a quelques années on distinguait la psychopathie (innée) de la sociopathie (acquise). Ce comportement asocial caractérisé par un manque d’empathie, qu’il soit inné ou acquis, semble singulariser aussi de nombreux « Young Leaders » occidentaux. Il est donc peu probable qu’une définition précise, permettant aux citoyens de les distinguer au moment d’une élection dans une démocratie, soit agréée dans un futur proche.
Dans un discours en hébreu, Netanyahou justifiera le massacre de la population civile de Gaza par la Bible. Ensuite, de manière plus controversée, il a invoqué Amalek l’ennemi mortel des Hébreux lors de leur conquête de la terre promise. Netanyahou écrira dans une lettre aux forces de sécurité :
« Vous devez vous souvenir de ce qu’Amalek vous a fait, dit notre Sainte Bible, nous nous en souvenons et nous nous battons. Nos héros qui se battent à Gaza perpétuent une dynastie de héros qui remonte à 3000 ans d’histoire – de Josué aux héros de 1948, de la guerre des Six Jours à la guerre du Kippour et à toutes les autres guerres ». Nos troupes de héros ont un objectif principal suprême : vaincre complètement l’ennemi meurtrier et garantir notre existence dans ce pays. Nous avons toujours dit plus jamais. « Plus jamais », c’est maintenant » (…) Le Saint, béni soit-Il, protégera et sauvera nos soldats de tout trouble et de toute détresse, et de toute affliction et maladie, Il enverra bénédiction et succès dans chaque œuvre accomplie par leurs mains. Il nous soumettra nos ennemis, et ils seront couronnés de la couronne du salut et de la couronne de la victoire. » Soyez forts et acceptez la victoire – avec l’aide de D’, ensemble nous gagnerons !
Chabbat Chalom, Benjamin Netanyahou, Le Premier ministre israélien.
Les paroles concernant Amalek sont tirées du premier livre de Samuel (15:2) : Ainsi parle l’Éternel des armées. Je me suis souvenu de ce qu’Amalek a fait à Israël (…) Il ordonne au roi Saül de détruire l’ennemi et tout son peuple. « Va maintenant, frappe Amalek et détruis tout ce qu’il possède, tu ne l’épargneras pas, mets à mort hommes et femme, enfants et bébés, bœufs et brebis, chameaux et ânes ». Amalek, l’ennemi archétypal du peuple juif, est toujours présent. Il est souvent interprété littéralement chez les colons et l’extrême droite religieuse.
Reprenant le slogan kahaniste « Plus jamais ça », Netanyahou présentera les bombardements des hôpitaux et des populations civiles à Gaza comme la deuxième guerre d’indépendance. Dans une citation d’un discours prononcé plus tôt le jour même devant la Knesset, il affirmait avec Chutzpah : « C’est une lutte entre les enfants de la lumière et les enfants des ténèbres, entre l’humanité et la loi de la jungle. »
Le rabbin Amichai Friedman, dans un discours sur une base d’entraînement militaire israélienne, déclarera d’ailleurs : « tout le pays » est « à nous », y compris Gaza et le Liban. Ce n’est pas une coïncidence si Netanyahou a présenté une carte d’Israël lors de son récent discours à l’ONU, où la Palestine, le territoire palestinien, n’existait pas. Israël est, pour les colons et le gouvernement au pouvoir, une théocratie ethno-nationaliste, un peuple élu par un dieu vengeur qui décide des peuples à éliminer. Une puissance nucléaire, imprévisible dans ses débordements contre les ennemis goys comme le furent les USA contre le Japon en 1945.
La journée du 7 octobre 2023
Ron Unz, membre éminent de la communauté juive anti-sioniste US, animateur du site en ligne Unz Review, fait le point sur l’attaque du 7 Octobre et élargit son propos en analysant le sionisme, l’antisémitisme et le racialisme.
Depuis presque 3 semaines, je suggère l’idée avec de plus en plus de force que le nombre officiel de 1400 morts israéliens suite aux attaques du Hamas [du 7 octobre 2023, NdT] a peut-être été considérablement exagéré. Voici ce que j’ai affirmé lundi dernier :
«Le nombre total de décès israéliens reste incertain. Le gouvernement a proclamé le nombre de 1400 morts, un nombre universellement repris dans les médias de toute la planète, mais presque un mois après la fin de ces combats, moins de 1100 noms ont été publiés, ce qui soulève de sérieux doutes vis-à-vis de la réalité du nombre total. De fait, M. Blumenthal a indiqué que lorsque l’ambassadeur d’Israël à l’ONU a distribué les terribles images de corps de civils israéliens tués par le Hamas, nombre d’entre eux se sont avérés être des corps de combattants du Hamas tués par les Israéliens. Il semble donc tout à fait possible que plusieurs centaines de militants du Hamas morts aient été intégrés au départ dans le total de 1400, et que le gouvernement israélien se soit par la suite senti trop embarrassé pour reconnaître son erreur première».
Pour autant que je puisse en juger, j’ai été quasiment le seul sur Internet à émettre ces suppositions téméraires, et j’ai bien évidemment été l’objet de vives critiques pour mon mode de pensée «conspirationniste». Mais samedi matin, le New York Times a fait paraître cette brève :
«Guerre entre Israël et le Hamas : Israël abaisse le bilan estimé du 7 octobre à 1200 morts. Israël a peiné pour distinguer les restes des victimes du 7 octobre de ceux des attaquants»
Certains observateurs ont affirmé que même ce nouveau total de 1200 semble intégrer de nombreux soldats israéliens qui ont été tués à Gaza dans les semaines suivant l’attaque initiale, si bien que ce nombre pourrait être considérablement exagéré.
Max Blumenthal, opération « Déluge d’Al-Aqsa » du 7 octobre 2023
Chris Hedges et Max Blumenthal, du site The Grayzone, interviennent dans cette vidéo de 42 min. Cette vidéo est sous-titrée en anglais, ( https://youtu.b-/d0gECjlpXF8?si=Kx6y2YoiJyHn2Lm4 ). Les informations qui ne sont pas favorables à Israël disparaissant souvent, je rappelle donc ici les points principaux de cette importante vidéo. Pour ces deux journalistes, la plupart des victimes ont été tuées et démembrées par des missiles Apache Hellfire et des tirs de chars d’assaut.
Le bilan officiel des victimes israéliennes de l’attaque est estimé à 1 200 civils, alors que l’estimation initiale était de 1 400. Parmi ces victimes figurent plusieurs centaines de civils qui, selon Israël, ont été tués par des militants du Hamas. D’autres témoignages de survivants du 7 octobre suggèrent une autre explication : dans leur obstination à vaincre le Hamas, les commandants israéliens auraient volontairement pris pour cible et sacrifié des soldats et des civils israéliens dans les tirs croisés. Les corps et les voitures carbonisés, ainsi que les corps démembrés, ont été clairement causés par les missiles Hellfire des hélicoptères Apache et des tirs de chars. Le Hamas n’avait pas cette capacité.
C’est la procédure Hannibal, une doctrine militaire élaborée en 1986, à la suite de la capture de 3 soldats israéliens par le Hezbollah lors de la guerre du Liban. Elle tire son nom du chef des Carthaginois qui préféra se suicider au lieu d’être fait prisonnier par les romains victorieux. Il y avait une petite différence toutefois, Hannibal fut élaborée par des fonctionnaires israéliens sans aucun risque pour eux, alors qu’Hannibal était à la tête de son armée. Cette doctrine avait pour but d’éviter que des militaires tombent aux mains de l’ennemi suite à l’utilisation d’une force maximum avec le risque de tuer les soldats et des civils. Cette procédure sera donc gardée strictement secrète jusqu’à ce qu’un réserviste envoie une lettre en 2003 au journal Haaretz pour la dénoncer.
Pour Chris Hedges, un ancien journaliste du NYT qui avait critiqué la guerre en Irak : Il est évident que Tsahal a décidé ce matin du 7 octobre de tirer non seulement sur les combattants du Hamas mais aussi sur des otages israéliens. Tuval Escapa, membre de l’équipe de sécurité du kibboutz Be’eri, a déclaré à la presse israélienne qu’il avait mis en place une ligne téléphonique pour assurer la coordination entre les résidents du kibboutz et l’armée israélienne. Escapa a déclaré au journal Haaretz son désespoir lorsque les commandants sur le terrain ont pris des décisions difficiles, y compris le bombardement des maisons sur leurs occupants, afin d’éliminer les terroristes avec les otages. Le journal rapporte que les commandants israéliens ont été contraints de mener une attaque aérienne contre leurs propres installations à l’intérieur du point de passage d’Erez vers Gaza afin de repousser les terroristes qui en avaient pris le contrôle. Cette base abritait des officiers et des soldats de l’administration israélienne. Il précise que cette même directive avait été exécutée lors d’un assaut israélien en 2014 sur Gaza, connu sous le nom de « Barrière Protectrice ». Le 1er août 2014, des combattants du Hamas avait capturé un soldat israélien, le lieutenant Hadar Golden. En réponse, Israël lancera plus de 2 000 bombes, missiles et obus sur la zone où il était détenu. Golden a été tué ainsi que plus de 100 civils palestiniens. La directive aurait été annulée en 2016.
Blumenthal rappelle qu’il y a en ce moment un véritable génocide à Gaza. Tous les gens qu’il connaît ont perdu un voisin soit un membre de leur famille. Ils ont tous perdu leur habitation. Pour maintenir l’attention populaire sur le 7 octobre, alors que les médias étrangers commencent à se concentrer sur l’horreur à Gaza, nous avons eu droit aux bébés décapités, cuits au four, sortis du ventre de leur mère par de soi-disant terroristes du Hamas, des viols jusqu’aux viols collectifs de femmes dans les rues de la ville de Gaza. A 4’ 30’’ le mensonge des 40 bébés décapités a été répété par Biden, qui a affirmé avoir vu les photos, donnant à Israël la latitude de mener cet assaut génocidaire dont nous sommes aujourd’hui témoins. Antony Blinken, lors de son témoignage au Sénat, a également répété ces mensonges (…) Le 7 octobre a permis à Israël de cibler et d’exterminer des centaines de familles dans la bande de Gaza, ainsi que dans les hôpitaux et les centres médicaux. (…) Des témoignages ont ensuite commencé à filtrer, contredisant l’histoire officielle racontée par les États-Unis et Israël à savoir : les terroristes du Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël et ont commencé à tirer et à tuer des gens au hasard, puis à les brûler vifs, à ligoter des familles entières dans leurs maisons et à les brûler, ont en quelque sorte « fait fondre des voitures » lorsqu’ils tentaient de fuir, et ont procédé à cette gigantesque fusillade de masse.
Pour Blumenthal l’offensive du Hamas avait pour but de rassembler le maximum d’otages, en particulier des militaires, pour conduire ensuite à un échange de prisonniers. Ce fut le cas lors de la libération de Gilad Shalit en 2011, un tankiste fait prisonnier en 2006, sera libéré contre 1027 prisonniers palestiniens. (…) (Il y a des milliers de prisonniers dans les prisons israéliennes, dont des enfants et des femmes. La plupart attendent leurs jugements depuis des années et certains ne connaissent même pas le motif de leur incarcération, ils sont en fait des otages).
Lors de l’assaut du 7 oct. Le poste-frontière d’Erez, cible militaire, a été immédiatement pris d’assaut par les tireurs. Les militaires qui assuraient le contrôle et le siège de ce passage se sont réfugiés dans un bunker souterrain. Un responsable de l’armée a alors pris la décision de bombarder le passage en envoyant des missiles Hellfire à guidage laser depuis des hélicoptères Apache. Ce fut le début de l’opération « Iron Swords », le bombardement en tapis de Gaza, annoncé par Netanyahou.
A 11’ Blumenthal parle des combattants et civils qui ont été pris dans des tirs croisés. Il y avait aussi des chars Merkava. Selon Yasmin Porat, qui avait fui le festival de musique et s’était réfugiée au Kibboutz Be’eri dans une maison avec son ami, ils seront capturés un moment par les assaillants.
Elle a raconté à la Radio Nationale Israélienne que lorsque les forces spéciales de Tsahal sont arrivées, ils ont commencé à tirer dans le tas et la plupart des captifs et des assaillants du Hamas ont été tués dans des tirs croisés. Elle a vu son ami, dont les mains avaient été attachées par les assaillants, tué par les forces spéciales israéliennes. Elle seule a survécu avec un assaillant. Les photos du Kibboutz Be’eri ressemblent à celles des habitations de Gaza qui ont été pilonnées par les chars, l’aviation ou l’artillerie israélienne. Il est impossible que les tirs du Hamas aient pu causer de tels dommages structurels dans ce Kibboutz avec des armes de poing, kalachnikovs ou RPGs (lance-roquettes individuel). A 13’, la chaîne i24News, parle d’israéliens du ministère des affaires étrangères qui ont étudié ces documents et après visite du Kibboutz Be’eri ont dit qu’il y avait des traces de chars partout. C’est exactement ce qu’a déclaré le responsable de la sécurité de Be’eri.
Si vous regardez les conséquences pour le bâtiment, le toit s’est effondré. Les pilotes d’hélicoptères Apache ont déclaré dans leurs témoignages en hébreu aux médias israéliens qu’ils ne disposaient d’aucun renseignement, d’aucun moyen de distinguer les civils des combattants au sol. A 17’ on leur a dit de décharger complètement leurs munitions, puis de retourner à la base, de refaire le plein, de recharger, et d’aller tirer sur le plus grand nombre de voitures et de personnes possible sur le terrain. Le chaos à l’état pur. Ces témoignages ont été totalement ignorés par les médias occidentaux. Est-ce qu’ils ont été encouragés à tirer sur des captifs ou des voitures dont ils pensaient qu’elles contenaient des captifs ? Nous ne le savons pas. Ce que nous savons avec certitude, c’est qu’il y avait des ordres venant d’en haut pour tuer des civils israéliens si des tireurs du Hamas se trouvaient parmi eux, ceci afin d’éliminer les tireurs. C’est la même doctrine qui est employée à Gaza. Pour Gaza la doctrine israélienne est : » Chaque civil est une cible s’il est le voisin du terroriste d’à coté. » On l’appelle : « The Neighbor Policy ». De nombreux habitants de Gaza qui ne faisait pas partie de l’opération sont arrivés dans la journée. Certains avaient peut-être des armes, la plupart voulaient voir le paysage d’où leurs familles avaient été expulsées. A 19’, la vidéo montre des images de voitures complètement calcinées, les cadavres à l’intérieur étaient complètement carbonisés. Pour moi, ce sont les signes clairs de tirs de missiles Hellfire à partir d’hélicoptères Apache. Des équipages ont mis sur le réseau des vidéos les montrant tirant sur des voitures avec des missiles, ou tirant sur les piétons marchant le long de la route. Qui étaient-ils ?
La plupart des voitures repartaient ver Gaza, probablement avec des captifs. Il est clair qu’il y a eu beaucoup d’israéliens tués par Tsahal. Chris Hedge rapporte : J’ai vu à la suite de la première guerre du Golfe (1991), sur ce que l’on a appelé l’autoroute de la mort, des milliers de véhicules militaires avec des corps d’Irakiens complètement carbonisés par des Apaches. Beaucoup de ces photos du 7 octobre ne sont plus visibles par le public est-ce que vous savez pourquoi ?
Blumenthal, j’étais à Gaza en 2014, au moment de la guerre des 51 jours. J’ai vu une voiture sur le bas coté rôtie par un missile Hellfire. Le corps du conducteur n’était plus là mais sa sandale avait fondu sur l’accélérateur. Cette photo est dans mon article pour servir de comparaison avec les photos du ministère israélien qui voulait fournir une preuve de la sauvagerie du Hamas – elles sont identiques – En fait, c’était un jeune gazaoui, chauffeur de taxi du nom Fadi Alawa. Il avait ramassé un blessé du Hamas pour l’amener à l’hôpital, ignorant que c’était un combattant. (…) Le ministère israélien des affaires étrangères a un site web appelé hamas-massacre.com. L’ambassadeur de l’ONU – un personnage déséquilibré nommé Gilard Iradan – a enlevé le code QR à son adresse à l’ONU, qui était censé mener à un dossier Google Drive contenant toutes ces images de voitures carbonisées, de corps fondus et toutes sortes d’autres atrocités commises par le Hamas. Mais toutes les images ont fini par disparaître. Peut-être qu’un grand nombre de ces images étaient fausses ou représentaient des combattants du Hamas tués par des missiles. (…) Ellie Beir apparaît sur scène. C’est un sauveteur bénévole, juif orthodoxe nationaliste de New York, qui fait partie du groupe United Hatzalah. Il a annoncé qu’un bébé avait été cuit dans un four par des « terroristes » du Hamas. En fait il n’a pas vu cela directement, c’est quelqu’un d’autre, Ellie Moskowitz. Mais Ellie ne l’a pas vu lui non plus. Il a expliqué qu’il avait trouvé un petit sac avec des parties de corps (…) Elles ont été montrées par Netanyahou, diffusées sur Twitter et envoyées à des influenceurs par le ministère. Ceci après que Netanyahou ait été forcé de se rétracter sur l’histoire des 40 bébés décapités (…) Un seul bébé israélien est mort. Millie Cohen, 10 mois, tué accidentellement par un combattant dans des tirs croisés.
On ne parle plus de ces bébés. Ce que l’on voit aujourd’hui est la propagande la plus horrible et la plus lugubre, fausse, qui dépend d’apparents tirs amis et qui est utilisée pour justifier le massacre bien réel de bébés à Gaza et l’extermination systématique de cette société.
A 30’ En ce qui concerne les otages restants, je ne pense pas qu’ils s’en sortiront vivants. Tout le monde se fiche des otages le public israélien approuve cette opération à plus de 90 %. La dynamique de destruction est telle qu’il n’y a plus de négociations possibles.
Dans un article CheckNews de Libération du 11 nov. 2023, le journaliste se pose la question : Une vidéo prouve-t-elle qu’un hélicoptère israélien a tiré sur des civils participants au festival de musique ? Libé reprend une citation d’un article du média israélien Ynet publié le 15 octobre, et veut démontrer, qu’ayant été coupée, elle prend un autre sens quand on la relit in extenso. Insinuant ainsi que l’analyse que fait Max Blumenthal qui utilise la citation « coupée » est biaisée. Voilà ce que déclare le militaire dans Ynet :
«Après que les pilotes se sont rendu compte qu’il était extrêmement difficile de distinguer dans les avant-postes et les colonies occupés qui était un terroriste et qui était un soldat ou un civil, il a été décidé que la première mission des hélicoptères de combat et des drones armés Zik était d’arrêter les flux de terroristes et la foule meurtrière qui affluait sur le territoire israélien à travers les brèches de la clôture. Au début, la cadence de tir contre les milliers de terroristes était énorme, et ce n’est qu’à un certain moment que les pilotes ont commencé à ralentir les attaques et à sélectionner soigneusement la cible.»
La partie coupée du texte original est ici barrée et en gras la partie importante qui est conservée. On peut toujours parler de biais dès qu’une copie n’est pas strictement identique à l’original. Ce n’est évidemment pas le cas ici. Les israéliens ne disparaîtront pas, par enchantement, parce que des combattants arrivent. Précisons que CheckNews a été créé en septembre 2017, succédant au service Désintox de Libération, qui était la première rubrique de fact-checking de la presse française. Il s’agit désormais d’un projet purement Libé.
Dans une vidéo, Un colonel israélien envisage que la directive Hannibal a été déployée le 7 octobre 2023. (traduction verbatim d’une courte vidéo en hébreu, sous-titrée en anglais)
Le colonel Nof Erez de l’armée de l’air israélienne a déclaré au journal israélien Haaretz que l’armée israélienne a pu déployer la directive Hannibal le 7 octobre et ainsi aurait pu frapper des otages israéliens au moment où ils étaient ramenés à Gaza par des combattants palestiniens. Nof Erez a déclaré que si la directive avait été déployée, il s’agirait d’une action intentionnelle.
On peut voir aussi en fin de cette vidéo de 3 min : L’armée israélienne a-t-elle tué ses propres soldats le 7 octobre ? Yasmin Porat qui a survécu à l’attaque sur le kibboutz Be’eri, répond à Aryeh Golan, le présentateur de radio israélien qui lui demande : « lorsqu’ils ont tenté d’éliminer les ravisseurs, le Hamas », elle l’interrompt : Ils ont éliminé tout le monde, y compris les otages, car les tirs croisés étaient très nourris. Le journaliste et auteur, Jonathan Cook, confirmera. Des hélicoptères Apache ont été utilisés sur des festivaliers qui assistaient au Super Nova music festival. Nous verrons ci-dessous que des chars Merkava ont été utilisés dans un kibboutz où des otages étaient retenus.
Cet article traite du droit divin d’exterminer de Laurent Guyénot. Il est bibliquement fondée par une «alliance» dont les termes sont clairement énoncés dans le Deutéronome : alliance des juifs avec leur dieu (culte exclusif), et alliance des juifs entre eux (stricte endogamie). Lévitique 19 :18 «Tu ne te vengeras pas et tu ne garderas pas de rancune envers les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même». Le prochain est «l’enfant de ton peuple». Solidarité ethnique extrême entre juifs, la Bible hébraïque donne aux Israéliens le droit divin de massacrer.
Remarquons à ce propos que la déclaration souvent avancée : « Celui qui sauve une vie, c’est comme s’il avait sauvé le monde entier » (Sanhedrin 37a) n’est pas celle des Haredim. La nouvelle traduction anglaise ArtScroll du Talmud, publiée par les juifs orthodoxes dans leurs synagogues, est : « Celui qui sauve une vie juive, c’est comme s’il avait sauvé le monde entier« .
Articles du 26 novembre 2023. Deux journaux israéliens de tendance opposée, parlent de l’évènement du 7 octobre, pourquoi de tels articles, plus d’un mois et demi après l’attaque ?
Ils parlent des aventures de soldates israéliennes tankistes. Elles interviennent dans des chars, contre des « terroristes » qui sont à pied et sans armes lourdes. Je donne le nombre d’utilisation du mot terroriste, qui n’a pas de définition précise acceptée et n’est certainement pas honnête dans le cas de personnes résistant à une occupation depuis 75 ans. Le soulèvement du ghetto de Varsovie, après quatre ans d’occupation allemande, est en Israël un cas similaire de résistance, pas de terrorisme.
Le texte pertinent est en gras et souligné lorsqu’il fait référence à des tirs dans la communauté du Kibboutz. Il n’y a pas de doute que tout comme pour l’utilisation de missiles Hellfire tirés à l’aveuglette au début de l’intervention de Tsahal, à partir d’hélicoptères Apache, ces tirs « amis » des tankistes ont provoqués des victimes chez les israéliens.
Titre – Haaretz du 26 nov. 23 Des équipages de chars israéliens composés uniquement de femmes ont tué 50 terroristes en 17 heures de combat le 7 octobre. Haaretz est un quotidien israélien, en anglais, de gauche. La solidarité juive, un élément important de la société israélienne est présente, mais le narratif est honnête et équilibré. Dans le texte le mot terroriste apparaît 11 fois.
L’armée israélienne a été vivement critiquée pour la lenteur de sa réaction initiale à l’attaque du Hamas le 7 octobre (…) mon chauffeur a repéré deux terroristes sur la route et l’a signalé. Je lui ai dit de les écraser, a déclaré le commandant de l’un des chars, un sous-lieutenant identifié comme Michal. Elle a simplement écrasé les terroristes et s’est éloignée, empêchant ainsi une nouvelle infiltration (…) Les soldats, avec trois chars à ce stade de l’attaque, se sont terriblement battus, d’une manière pour laquelle ils n’avaient même pas été entraînés, ils ont tiré à l’intérieur des colonies israéliennes (…) certains affirmant également que la tragédie aurait pu être évitée si les échelons supérieurs de l’armée avaient écouté les observateurs stationnés à la frontière de Gaza, tous des femmes, qui les avaient avertis de la présence d’activités inhabituelles. Les survivants du massacre du 7 octobre sont convaincus que si des hommes avaient tiré la sonnette d’alarme, les choses se seraient passées différemment.
Titre – Times of Israël du 26 nov. 23, Des femmes tankistes de Tsahal ont éliminé des dizaines de terroristes du Hamas le 7 octobre. Times of Israël est un quotidien en ligne, en français, ne critiquant jamais les activités sionistes, religieuses et colonialistes du gouvernement. On ferra la comparaison de ce texte un peu folklorique avec le texte précédent. Le mot terroriste apparaît ici 21 fois.
Elles se sont rendues dans certaines des 20 communautés du sud d’Israël sauvagement attaquées ce matin-là, écraser les terroristes. On m’a dit qu’il y avait des terroristes dans les arbres, tout autour de moi : alors nous avons commencé à tirer. Nous avons tiré des projectiles anti-bunker sur les terroristes à proximité et des obus de mortier sur ceux qui étaient plus éloignés, explique Michal, une autre soldate de l’unité, dans le reportage de la Douzième chaîne. Je pouvais voir les impacts, je voyais les terroristes tomber, ajoute-t-elle (…) Nous nous sommes rapprochées de la frontière et avons vu les corps brûlés de terroristes qui s’étaient cachés dans les arbres. Nous avons continué à tirer en avançant pour nous assurer de tous les éliminer (…) Nous avons ensuite reçu des informations collectées par des témoins oculaires du kibboutz Holit. J’ai laissé un char à la frontière, dit à l’opératrice de tirer à volonté et suis partie pour Holit. Il y avait des terroristes partout. J’ai dit à la pilote : écrase-les (…) Interrogées sur ce qu’elles ont éprouvé en tirant pour la première fois sur des terroristes, les soldates sont restées stoïques (…) C’est ce pour quoi nous nous sommes entraînées. Nous étions prêtes à tout, confie à la Douzième chaîne une commandante identifiée sous le nom de Tamar. Nous avons fait ce que notre tête et nos mains savaient faire. Sur le moment, on ne se dit pas : ‘Est-ce que je sauve cette personne ou cette maison ?’ On sait qu’il y a un terroriste et qu’il faut le tuer avant qu’il n’entre dans l’une des communautés frontalières, ajoute-t-elle (…) elles se sont battues d’une manière époustouflante. Elles ont fait des choses auxquelles elles n’avaient pas été formées. Elles ont tiré à l’intérieur des communautés israéliennes, roulé sur les routes principales. Ce n’était pas une bataille contre des êtres humains. Il n’y avait aucune trace d’humanité en eux. Mon rôle est de protéger les gens : le leur de tuer des gens, ajoute Hila.
Le montage en préparation du dossier d’accusation du Hamas par Israël : Faux drapeau et Mise en condition du public
Une opération sous faux drapeau qui sort de l’ordinaire
Dans un article du 30 novembre 2023 le NYT publie un article titré : Israël connaissait le plan d’attaque du Hamas depuis plus d’un an.
« Des documents, des courriels et des entretiens montrent que des responsables israéliens ont obtenu le plan de bataille du Hamas pour l’attaque terroriste du 7 octobre plus d’un an avant qu’elle ne se produise. Mais les responsables de l’armée et des services de renseignement israéliens ont rejeté ce plan, le jugeant trop difficile à mettre en œuvre pour le Hamas. »
Un des auteurs de l’article est Ronen Bergman dont le dernier livre s’intitule « Rise and Kill First » i.e. « Si quelqu’un vient pour te tuer, lève-toi et tue le premier »- l’histoire secrète des assassinats ciblés d’Israël. Ce livre aura droit à une promotion sur France 2, au cours d’une soirée animée par Laurent Delahousse, où j’ai souvenance qu’il y avait plus d’admiration pour la méthode d’assassinat expéditif que de reproche.
Il n’y a aucune preuve de la réalité des faits présentés dans l’article. La phrase dans l’article : « On ne sait pas si le Premier ministre Benjamin Netanyahou ou d’autres hauts responsables politiques ont également pris connaissance de ce document », crédible pour un esprit naïf peut très bien être un paragraphe de l’opération sous fausse bannière et avec un but de consolidation d’une opération de Hasbara en gestation. Il est quand même surprenant, que pour mur bourrée d’électronique, où un chat qui passe met en alerte un mécanisme de détection d’intrus sophistiqué et où le satellite le plus sophistiqué au monde, l’Ofek 13, peut voir un objet de seulement 10 cm depuis l’espace dans toutes les conditions météorologiques, l’opération du 7 octobre se soit déroulée sans déclenchement du système d’alarme. On pourra lire en français les articles récents de Réseau International ici et là.
Mise en condition du public israélien, 9 évènements ou témoignages lus dans la presse
Quand un État contrôle les médias l’intox de masse est facile. A la fin du 19ème siècle on coupait une main d’un congolais qui n’avait pas été efficace dans son travail d’extraction de l’hévéa. Cela a donné l’idée d’accuser les allemands de faire de même aux enfants belges pendant la grand guerre (aucun manchot n’a été trouvé en 1919). Quelques tentatives ont aussi échouées pendant 39-45. Le succès a été au rendez-vous avec des prématurés jetés hors des couveuses au Koweït et quelques cadavres déterrés à la hâte ont permis le montage de Timisoara pour éliminer le couple Ceaucescu. Un sommet a été atteint avec l’éprouvette brandie à l’ONU par C. Powell. Mais ce sera l’échec pour les 40 bébés décapités ou celui passé au four.
L’attaque du 7 octobre et la libération du territoire ayant duré moins de 24 heures il aurait été facile à Israël avec des journalistes compréhensifs et des professionnels de toutes disciplines de venir le 8 ou 9 octobre pour faire les analyses des corps, blessés ou morts et de l’état des destructions. Rien n’a été fait, pourquoi ?
L’accès au territoire palestinien reste impossible pour la presse internationale depuis le 7 octobre, sauf pour ceux dûment accrédités. Les forces israéliennes ont tué près de 50 journalistes en quarante-cinq jours à Gaza, l’un des bilans les plus meurtriers de ce siècle. La majorité des journalistes, des Palestiniens, ont été tués avec des membres de leur famille lors de frappes qui ont touché leurs domiciles.
Il est peu probable que les guerriers du Hamas perdent du temps lorsqu’ils viennent chercher des otages ! Dans Israël surarmé, la rapidité de l’attaque était de mise, on ne voit pas comment ils auraient eu le temps et l’envie de commettre des viols.
Les premiers otages israéliens civils libérés reconnaissent qu’ils ont été bien traités par leurs geôliers. Ils ont fait des déclarations à leur retour chez eux. L’explication israélienne qu’ils avaient été drogués n’est pas convaincante. Cela changera probablement pour les prochaines libérations s’il y en a.
Le député Mathieu Lefèvre, membre du parti du président Macron dont le tropisme pro-israélien est ardent et qui est incidemment président du groupe d’amitié France-Israël, a organisé à l’Assemblée nationale, le 14 novembre, la projection d’un montage d’images fixes et animées des massacres commis par le Hamas le 7 octobre. Le journal Le Monde parlera d’images produites par des criminels. La présentation de cet évènement par le Times of Israël sera abracadabrantesque. Il a été précisé qu’Israël utilise les images des caméras corporelles du Hamas pour rallier le monde à sa cause. Des vidéos montrent des exécutions et des corps de femmes exhibés dans les rues.
Le Visionnage aura lieu dans une pièce reculée de l’Assemblée nationale, à Paris, à huis-clos, sans téléphones ni collaborateurs d’un film des massacres du 7 octobre en Israël, projeté dans différents endroits du monde par les (seules) autorités israéliennes. la présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, « avait demandé la plus grande vigilance aux équipes de secours du Palais-Bourbon et notamment aux pompiers », en prévision d’éventuels malaises. Si la diffusion était réservée au groupe d’amitié France-Israël, quelques élus, non-membres de ce groupe, y ont également participé. Une centaine de députés était présent, soit 20 % des députés ce qui n’est pas mal pour ce groupe d’amitié. A ma connaissance, personne à ce jour n’a pu voir ces vidéos.
Il est prévisible que nous aurons droit dès la fin du conflit à une Hasbara (propagande) massive dans les médias. Rappelons que l’ancienne devise du Mossad était : « Par la ruse tu vaincras ». L’opération Hasbara a commencé dès la déclaration Balfour par un mélange de mensonges et de prescriptions qui sont maintenant partout dans les médias comme : « Palestine, une terre sans peuple pour un peuple sans terre », Tsahal l’armée la plus morale du monde, seule démocratie au Moyen-Orient, floraison du désert, Israël où coule le lait et le miel, Israël (pays colonisateur) a le droit de se défendre…etc.
Le regain soudain et massif d’attention des médias et de la communauté internationale près de deux mois après le 7 octobre appelle la question : pourquoi maintenant ? Le gouvernement israélien a donc projeté, pour l’instant en exclusivité auprès de milieux amis invités : journalistes, élus, influenceurs… cette vidéo de 47 minutes, d’images des massacres commis par le Hamas le 7 octobre, au lieu de partager les séquences avec les agences de presse pour qu’elles en rendent compte et les vérifient de manière indépendante (les journalistes d’Al Jazeera, notamment, n’ont pas été invités à y assister). Parmi les invités, certains n’y ont vu aucune «preuve concluante» de torture, de violence sexuelle, de viol ou de décapitation. De plus, bien qu’il ait appelé l’ONU à condamner les actes de violence sexuelle du Hamas, Israël refuse de coopérer avec une commission d’enquête de l’ONU sur les violences sexuelles commises par le Hamas sur la base ridicule que l’ONU a «un parti pris anti-israélien».
Le Dr Elkayam-Levy, chef de la «Commission civile sur les crimes du 7 octobre commis par le Hamas contre les femmes et les enfants» est professeur de droit spécialisée en violations des droits de l’homme. Elle a des liens étroits avec le «Conseil national de sécurité» et a affirmé qu’il y avait une tactique systématique et concertée de viols massifs.
1- Témoignage dans Haaretz d’un otage libéré le 9 décembre : J’étais seul, presque sans lumière et presque sans nourriture. Un jour, c’est comme une semaine entière là-bas.
Un exemple d’inversion accusatoire, le manque de nourriture, d’eau et de médicaments est causé par Tsahal et les nuits blanches sont la cause des bombardements ressenties aussi par tous les Palestiniens de Gaza.
2- Libération du 26 novembre, Au fil des libérations d’otages, le voile se lève sur leurs conditions de détention. Les proches des 41 personnes (dont 26 Israéliens) ayant été libérées les 24 et 25 novembre commencent à livrer des bribes d’informations sur leur vie quotidienne, même s’il est difficile pour le moment de savoir exactement où ils ont vécu – dans le nord ou le sud de la bande de Gaza, dans les tunnels du Hamas ou des maisons. Ils n’ont pas été torturés ou maltraités, mais certains jours, ils n’avaient rien à manger. (Note : c’est le cas de tout le monde à Gaza).
3- Un titre du Courrier International reprenant un article du Sunday Times : Les combattants du Hamas l’ont violée. Le dernier lui a tiré une balle dans la tête. Des rescapés du massacre détaillent les sévices sexuels infligés aux femmes israéliennes par les combattants du Hamas, près de 200 personnes ont été tuées de sang-froid, parfois décapitées (sic) et souvent mutilées. Attendons les preuves convaincantes.
4- Dans Le Monde du 8 décembre, Israël s’organise pour documenter les violences sexuelles commises lors de l’attaque du Hamas. Depuis le 7 octobre, les témoignages indirects se multiplient, mais la nature à la fois chaotique et meurtrière du massacre rend l’enquête difficile.
5- Dans un Blog récent de France-Irak-actualité qui soutient les pays opprimés du M.O. Matthew Miller, porte-parole du département d’État US a déclaré à la presse : Il semble que l’une des raisons pour lesquelles le Hamas ne veut pas libérer les femmes qu’ils retiennent en otage, c’est qu’ils ne veulent pas que qu’elles racontent ce qui leur est arrivé pendant leur détention. Les femmes libérées par le Hamas ont pourtant parlé de traitement très humain, voire amical.
La France – qui s’affiche médiatiquement comme le factotum d’Israël- a décrété le gel pour six mois des avoirs du chef du mouvement palestinien Hamas à Gaza, Yahya Sinouar, selon un décret publié au Journal officiel. Sinouar a passé 23 ans dans les geôles israéliennes et n’a (presque) jamais quitté Gaza.
Salir, sans preuve, un adversaire est un procédé courant pour un futur procès international à grand spectacle. Israël a déjà tué 1 500 combattants du Hamas à Gaza au lieu de les capturer, Yahya Sinouar ne sera capturé que s’il offre un intérêt médiatique.
6- Dans The Jerusalem Post du 7 nov., Des archéologues sont à la recherche de vestiges des victimes du Hamas. Au milieu du chaos de cendres, de fils de fer tordus et de bois noirci, les archéologues de l’Autorité israélienne des antiquités espèrent trouver un vestige de ceux qui ont péri le 7 octobre. Les photos de cet article sont intéressantes, l’armement du Hamas ne pouvait pas commettre de tels dégâts.
7- Art. du 6 décembre, Des officiers israéliens découvrent que les images de surveillance militaire de la frontière du 7 octobre ont « disparu »
Lors de la visite d’un officier supérieur de l’état-major général de l’armée israélienne dans les différents quartiers généraux de division, des officiers supérieurs de la réserve ont fait remarquer qu’une « main invisible » a supprimé les vidéos de différentes caméras de surveillance militaires montrant les événements de ce jour-là, a indiqué le site en hébreu.
8- Le maire adjoint de Jérusalem, Aryeh Yitzhak King, a qualifié les palestiniens de « sous-hommes », invoquant des références bibliques. Des images publiées par l’armée israélienne montrent des centaines de civils Palestiniens, capturés à Gaza, en sous-vêtements, agenouillés sur le sol et gardés par des soldats israéliens. Dans son message, M. King a déclaré : « Si cela ne tenait qu’à moi, j’aurais envoyé des bulldozers et je les aurais placés derrière les monticules de terre et j’aurais donné l’ordre de recouvrir ces centaines de fourmis, tant qu’elles sont encore en vie ».
9- TOI du 18 déc. Dans une interview à la radio, dans laquelle David Azoulaï, maire de Metula, a déclaré : « Il faut vider la bande de Gaza. L’aplatir. Comme à Auschwitz. En faire un musée pour que le monde entier puisse voir ce qu’Israël peut faire. Parce que le 7 octobre a quelque part été une deuxième Shoah. » Le musée d’État d’Auschwitz-Birkenau a condamné les propos du maire, ce à quoi l’édile à réagi en accusant les Polonais d’antisémitisme.
Articles particuliers dans des journaux proches du gouvernement de Netanyahou
Ynetnews, 3 déc. C’est ainsi que des rabbins ont déterminé la mort de 6 otages sans avoir vu leurs corps. L’annonce de l’assassinat de six otages a été faite lors d’une réunion dans le bureau du grand rabbin d’Israël Yitzhak Yosef, avec la participation du rabbin Yaakov Roja, expert en identification des victimes ; des représentants du système de sécurité et du ministère de la santé ont présenté des informations qui prouvent que les otages sont morts.
Jpost, 22 nov. C’est pourquoi Israël prévoit d’enterrer des centaines de voitures, avec des cendres et des taches de sang. Afin de préserver le caractère sacré des personnes assassinées par le Hamas, Israël a décidé, pour la première fois depuis la création de l’État, d’enterrer les véhicules.
Afin d’économiser de l’espace et d’être aussi respectueux de l’environnement que possible, M. Hasid a expliqué que les voitures pourraient être déchiquetées avant d’être enterrées. La logique sous-jacente à cette initiative est de maximiser l’efficacité de l’espace en compactant les véhicules existants.
Après consultation du rabbinat militaire et du grand rabbinat, des centaines de véhicules seront enterrés dans les prochains jours dans des cimetières juifs à travers Israël.
Sur la photo, l’état des voitures est caractéristique d’armement ennemi lourd. Avant de tout détruire il aurait été facile d’analyser les cendres et les traces de sang et trouver la cause de tels dégâts. On fait aujourd’hui des analyses d’ADN sur des restes humains millénaires. On peut y voir la volonté d’une destruction irréversible de preuves.
23 nov. La chaîne N12 a rapporté mardi qu’après des efforts harassants, l’organisation avait conclu qu’elle ne pouvait pas trouver ou retirer tous les restes des victimes dans les véhicules. L’un des départements de l’organisation se consacre à la garantie de la « dignité dans la mort ». Afin d’économiser de l’espace et de respecter au mieux l’environnement, un porte-parole de l’aide d’urgence a expliqué que les voitures devaient être déchiquetées avant d’être enterrées. L’idée de base de cette initiative est de maximiser l’efficacité de l’espace en comprimant les véhicules existants. (Et peut-être aussi : circuler, il n’y a plus rien à voir)
Ynet, 12 déc. Le 7 octobre, des tirs amis ont fait des victimes, mais l’armée israélienne estime qu’au-delà des enquêtes opérationnelles, il ne serait pas moralement judicieux d’enquêter sur ces incidents en raison de l’immensité et de la complexité de ceux qui ont eu lieu dans les kibboutzim et les communautés du sud d’Israël, et des situations difficiles dans lesquelles se trouvaient les soldats à ce moment-là.
Perplexité devant les histoires un peu ridicules ci-dessous !
Article du 1er Décembre dans Jpost, le Hamas a drogué des enfants ; il a brûlé leurs jambes avec un pot d’échappement de moto pour les identifier. Le 7 octobre, des terroristes du Hamas ont kidnappé Yagel, 12 ans, et Or Yaakov, 16 ans, du kibboutz Nir Oz, sur des motos et ils ont placé une des jambes des enfants dans le pot d’échappement de la moto ce qui provoquait des brûlures. Selon un oncle de deux de ces enfants otages qui ont été libérés, ils ont été drogués. Je ne vois pas pour le Hamas l’intérêt de cette pratique d’identification, pertinent en Israël ? Le député Naftali Bennett a commenté cette révélation sur X : « Nous savons maintenant que les terroristes du Hamas qui retenaient en otage Yagel 13 ans, et son frère Or, ont utilisé un pot d’échappement de moto bouillant pour ‘imprimer une brûlure sur leurs jambes afin de les identifier s’ils tentaient de s’échapper », a déclaré l’ancien Premier ministre. J’insiste : ils ont pris un morceau de métal bouillant et l’ont épinglé aux jambes d’un enfant captif de 13 ans sans défense. « Le Hamas est un monstre sadique et nous allons devoir le tuer », a conclu M. Bennett. Naftali Bennett est un personnage particulier. Il a été Premier ministre d’Israël du 13 juin 2021 au 30 juin 2022. Il dirige le parti politique nationaliste Yamina, après avoir été à la tête de la formation nationaliste et sioniste religieuse Le Foyer juif. Il a en 2013 préconisé de tuer tous les « terroristes » attrapés par les autorités plutôt que de les mettre en prison. « J’ai tué beaucoup d’Arabes, aucun problème avec ça« , a aussi renchéri ce chef du parti pro-colonisation « Foyer juif ».
Haaretz, 30 novembre L’ensemble des preuves recueillies par le Dr Cochav Elkayam-Levy et sa commission civile présente un tableau horrifiant qui ne laisse aucune place au doute : Le 7 octobre, les terroristes du Hamas ont systématiquement commis des viols et des abus sexuels. Elle a cependant découvert qu’à l’étranger, on ne s’empresse pas de reconnaître ces faits.
Ci-dessous les commentaires de lecteurs israéliens à cet article de Haaretz. Ils sont instructifs :
*La plupart des choses que dit ce médecin sont embarrassantes, car elle n’est pas qualifiée et n’est pas professionnelle. Comment a-t-elle été choisie pour cela ? Il n’y a pas de médecins légistes en Israël ? Ou des personnes crédibles ?
*Cet article m’a également surpris. Il n’incite pas vraiment à croire que nous aurons un jour une meilleure idée de ce qui s’est passé ce jour-là que celle que nous avons aujourd’hui.
*Bien essayé, mais la CPI a besoin de plus de preuves que les Israéliens qui crient toujours au loup.
*Je suis entièrement d’accord avec tout cela. Je souhaite que ces faits soient pleinement documentés et fassent l’objet de poursuites. Mais depuis quand les Israéliens se soucient-ils de la torture et de l’humiliation, sexuelle ou autre, qu’ils font régulièrement subir aux Palestiniens emprisonnés ? Les Israéliens font preuve d’une hypocrisie obstinée et obtuse sur ces questions. « Les Israéliens devraient se poser la question suivante : « Quand m’en suis-je préoccupé jusqu’à présent ?
*La commission chargée d’enquêter sur les allégations de viols et autres crimes sexuels commis lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre devrait être dirigée par un érudit ou un expert indépendant et respecté, très éloigné du gouvernement. Cela ne s’applique pas à Cochav Elkayam-Levy. Elle est identifiée comme une experte « en droits de l’homme », mais elle n’est pas avocate spécialisée dans les droits de l’homme. Elle a travaillé au bureau du procureur général du gouvernement israélien, au sein du département de droit international, et a élaboré la justification juridique de l’alimentation forcée des grévistes de la faim palestiniens par les fonctionnaires israéliens. Mme Elkayam-Levy est également la fondatrice et la directrice de l' »Institut Dvora », qui fonctionne comme un organe consultatif proche du « Conseil de sécurité nationale » du Premier ministre israélien. Pour ces seules raisons, elle ne peut être une personnalité crédible pour mener l’enquête.
*Une atrocité barbare (comme celle du 7 octobre) n’est jamais une excuse ou une justification pour commettre une autre atrocité vengeresse. L’élimination et l’extermination délibérées d’un peuple ou d’un groupe ethnique par une personne, une entité ou un État ne peuvent en aucun cas être justifiées par le terrorisme et ne peuvent jamais être justifiées de manière crédible par la « légitime défense ». La destruction vengeresse et gratuite des maisons, des infrastructures vitales et des vies de civils non combattants dans un territoire densément peuplé constitue clairement un crime de guerre et un crime contre l’humanité, et n’est en aucun cas un exercice du « droit à l’autodéfense ». Et aucun mensonge n’est assez gros pour l’expliquer. Ce qui s’est passé le 7 octobre et ce dont nous sommes témoins aujourd’hui à Gaza sont des outrages criminels à notre humanité collective et doivent tous deux être condamnés par toutes les personnes de bonne conscience. La grande leçon de la Shoah a été et reste « Plus Jamais, à Personne » !
*D’habitude, je ne réponds pas à ceux qui sont trop lâches pour s’approprier un commentaire en omettant d’utiliser leur vrai nom. Mais il y a des points de fond qu’il faut dire ici pour corriger les hypothèses moralement obtuses qui tentent d’excuser un comportement clairement criminel. Dans aucune région du monde, il n’est justifié de faire exploser des immeubles d’habitation, des hôpitaux, des écoles, des immeubles de bureaux et des infrastructures civiles de maintien de la vie si des malfaiteurs ont trouvé refuge dans ces structures après avoir commis des atrocités odieuses contre l’humanité (sauf à Gaza ?!). Et si ces malfaiteurs utilisent des civils innocents et non combattants comme boucliers humains, il n’est jamais justifié qu’une personne, une entité, une arme ou un état blesse ou tue pour atteindre les malfaiteurs. Il s’agit d’une dépravation gratuite et d’un meurtre prémédité, et toute personne, entité, armée ou État qui agit de la sorte doit être poursuivi et condamné pour avoir blessé ou tué des boucliers humains civils non combattants, ce qui constitue une atrocité pour l’ensemble de l’humanité.
*Pourquoi devrions-nous croire une personne, travaillant à partir de documents fournis par un gouvernement connu pour utiliser la désinformation dans sa guerre, et de rapports de seconde main, plutôt qu’un grand nombre d’organismes et d’organisations internationaux ? Tout ce document sent la propagande. Elle ne mentionne pas une seule fois le bombardement de Gaza, y compris la mort de milliers d’enfants et de femmes ? Elle déclare clairement qu’elle ne s’intéresse pas aux preuves et prétend faire de l’historiographie. Je le dis clairement, l’histoire, comme toutes les autres sciences, repose sur des preuves et il est évident qu’en dehors de la collecte de ces preuves, nous ne pouvons pas, à ce stade, deux mois après les attaques terroristes contre le sud d’Israël, procéder à une quelconque analyse historique. Et oui, il est évident que des violences, y compris des violences sexuelles, ont eu lieu le 7 octobre, nous l’avons vu maintes et maintes fois dans les guerres passées et présentes. Il faut lutter contre cela, mais pas en bombardant 2,4 millions de personnes, dont 99 % sont probablement innocentes de ces crimes.
*Les gens ont du mal à éprouver de la sympathie pour ces femmes, alors que les Juifs ont assassiné 5000 enfants !
*Le passage d’accusations de viol, sans enquête ni preuve internationale, à des viols planifiés par le Hamas de manière systémique sent le Hasbara de la pire espèce ! Non ?
*Depuis que j’observe le conflit israélo-palestinien, je ne me souviens pas avoir lu ou entendu une seule fois que les Palestiniens avaient utilisé le viol comme arme de guerre. Pourquoi maintenant ?
Compte tenu de la gravité de ces allégations de viols utilisés comme armes de guerre par les Palestiniens, cette enquête devrait être confiée à la CPI pour qu’elle mène une enquête et engage des poursuites. Les personnes qui ont commis ces actes devraient être poursuivies en tant que criminels de guerre par la Cour pénale internationale de La Haye. Il est dans l’intérêt de tous que cela soit fait en priorité.
*Une journée de massacre est disséquée sous mille angles. 75 ans de massacres par des Israéliens balayés dans le trou de mémoire d’Orwell ! La joie meurtrière des sionistes est dégoûtante. 98 % d’entre eux estiment que les 20 000 personnes assassinées jusqu’à présent à Gaza ne sont pas suffisantes. Les soldats de Tsahal rient et applaudissent lorsqu’ils tuent à l’aide d’un viseur de sniper.
La plus grande partie des commentaires étaient soit sceptiques, soit critiques. Les 2 ci-dessous sont différents, et probablement (malheureusement) plus représentatifs de l’opinion de la société israélienne.
*Elkayam-Levy cite comme preuve l’existence de vidéos, de documentaires et d’expériences personnelles. Vous devez comprendre qu’un champ de bataille ne peut pas, par nature, être traité comme une scène de crime. Le fait que vous ayez choisi de ne pas croire en dit plus sur vous que sur ce qui s’est passé. Je soupçonne que vous faites partie de ceux qui croient qu’Israël a commis un génocide contre les Palestiniens, malgré l’absence totale de preuves documentaires et statistiques à l’appui de cette affirmation (sic).
*J’ai lu l’article – ce qu’il faut en retenir « C’est bien arrivé et c’est tellement horrible, mais demander des preuves ou des chiffres, c’est dégoûtant ». « Ne demandez pas de preuves, condamnez simplement le Hamas. (!)
Israël se présente toujours comme la seule victime – Le couple : Mensonge et Arrogance
1- 24 nov. L’association des rabbins italiens vent debout contre le pape
Le 22 novembre, le pape François a reçu au Vatican des familles d’otages israéliens détenus par le Hamas à Gaza et, ensuite, des Palestiniens qui ont des membres de leurs familles détenus dans les prisons de l’État hébreu. Pour l’association des rabbins italiens, ce double entretien symbolise une glaciale équidistance intolérable de la part du souverain pontife. Cette déclaration, rapportée par le site d’information Open, a été publiée par l’Assemblée des rabbins d’Italie le 23 novembre.
2- TOI, 2 déc. Israël ne prolongera pas le visa de Lynn Hastings, la coordinatrice humanitaire de l’ONU pour les Territoires palestiniens. Nommée en décembre 2020 elle est, entre autres, accusée de ne pas être « impartiale ». Israël a informé les Nations unies que son visa pour les Territoires palestiniens, accusée de ne pas être « impartiale », ne serait pas renouvelé. La dangereuse rhétorique d’Hastings met en danger les civils innocents israéliens et palestiniens (sic).
3- TOI, 7 déc. Le ministre israélien des Affaires étrangères Eli Cohen a qualifié de « danger pour la paix mondiale » le mandat du chef de l’ONU Antonio Guterres. Sa demande d’activation de l’article 99 [de la Charte de l’ONU] et l’appel à un cessez-le-feu à Gaza constituent un soutien au groupe terroriste du Hamas ». (…) Cohen a tweeté une réponse furieuse, écrivant que le mandat de Guterres à la tête de l’ONU était « un danger pour la paix mondiale ». L’ambassadeur israélien à l’ONU Gilad Erdan a également fustigé Guterres mercredi, et l’a de nouveau appelé à démissionner.
4- defenddemocracy.press, 8 déc. C’est une guerre aux enfants déclare, James Elder, le porte-parole de L’Unicef. Voir vidéo ici.
5- Nouvelle scène surréaliste sur I24news, chaîne détenue par le groupe Altice dirigé par Patrick Drahi. La présentatrice Nathalie Nagar menace clairement Mirjana Spoljaric, présidente de la Croix Rouge, qui avait eu le malheur d’exprimer sa consternation face aux « atrocités » observées dans les hôpitaux de Gaza à la suite de la riposte d’Israël, en particulier chez les enfants.
Nous vous laissons juger des propositions choquants exprimées par Nathalie Nagar suite à la diffusion d’une vidéo partagée par la présidente de la Croix-Rouge. Ci-dessous la diatribe verbatim de N. Nagar, Arrogance, Mensonge, Chutzpah, tout y est :
« Mirjana Spoljaric est-ce que vous la connaissez ? est-ce que vous avez déjà entendu son nom, bah non forcément et en Israël on la connaît pas des masses. Elle est la présidente du comité international de la Croix rouge alors vous pensez bien. Elle a pris des cours chez Jean-Luc Mélenchon manifestement, dénonçant je cite les souffrances intolérables de la population de Gaza alors n’ayez d’inquiétude israéliens et israéliennes vous qui avez été par milliers (sic) tués, éventrés (sic), massacrés, brûlés au pot d’échappement (sic), traumatisés, j’en passe n’ayez pas d’inquiétude. Elle projette de venir en Israël dans les semaines à venir. Ah nous voilà rassurés Israël, vous savez madame Mirjana Spoljaric, n’a pu compter que sur lui-même et les juifs du monde entier depuis le début de cette guerre. Je n’oublie pas l’oncle Joe qui a donné de lui et de son pays. Oui mais voilà d’autres organisations humanitaires nous ont oublié alors on a hâte pour que l’État juif vous dise haut et fort qu’on a pas besoin de la coopération de la Croix rouge et que le cirque de la libération des otages et la seule scène sur laquelle manifestement la Croix-Rouge excelle. Venez vous serez reçu, bien on sait pas, heureusement que ça dépend pas de moi (ouf), on demandera aux familles des otages de s’en occuper. »
6- Suffisance. Golda Meir, déclarera au président égyptien Anouar al-Sadate, pendant les premières tentatives de diplomatie jamais entreprises entre l’État juif et un pays arabe après la guerre de Yom Kippur : « Nous pouvons vous pardonner d’avoir tué nos fils. Mais nous ne vous pardonnerons jamais de nous avoir fait tuer les vôtres. » Une invraisemblable déclaration qui relève de la projection freudienne, de l’inversion accusatoire, au minimum une argumentation spécieuse relevant de la casuistique sophistique. La Chutzpah, culot monstre typiquement juif, parfois drôle comme cette blague attribuée à Woody Allen du juif parricide qui demande l’indulgence du tribunal parce qu’il est orphelin !
Elle s’explique par l’identification, par tous les responsables politiques israéliens, de la résistance populaire devant une situation tragique à du « terrorisme ». Une déformation que même des sophistes grecs à l’époque de leur splendeur n’aurait jamais osé faire.
7- Lacune historique. Menahem Begin, lors de sa visite en Egypte en 1977, fera remarquer à Al-Sadate que les pyramides avaient été construites par des esclaves juifs. Un professeur à l’université hébraïque de Jérusalem, moins influencé par les films hollywoodiens, expliquera : « Aucun Juif n’a construit les pyramides parce que les Juifs n’existaient pas durant la période pendant laquelle les pyramides avaient été construites ». De plus, on n’a pas trouvé de preuve archéologique du récit biblique et il n’y avait pas d’esclaves en Égypte, les ouvriers travaillaient par respect pour Pharaon.
Comment tout cela va finir ? Les évènements les plus récents conduisent au pessimisme
*L’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA) donne la définition suivante de l’antisémitisme : « Une certaine perception des Juifs qui peut se manifester par une haine à leur égard. Les manifestations rhétoriques et physiques de l’antisémitisme visent des individus juifs ou non et/ou leurs biens, des institutions communautaires et des lieux de culte. »
Depuis plus de cent ans l’aspiration du peuple Palestinien est légitime : retrouver leur État. Celle des juifs a été satisfaite par le vote à l’ONU en 1948. Or, il n’est pas mentionné dans ce texte de l’IHRA le principe légitime de la reconnaissance de l’existence d’un État palestinien, tel que défini par la déclaration Balfour et le partage du territoire de la Palestine mandataire par la même décision de l’ONU de 1948. Le but de ce long et nébuleux texte est donc bien de faire le silence sur cette aspiration du peuple palestinien.
Au moment où plus de 95 % de la population israélienne soutient le génocide des palestiniens de Gaza, ce texte porte en germe la criminalisation de toute forme d’opposition au sionisme, jusqu’à interpréter à terme tout soutien pour la cause palestinienne à de l’antisémitisme. Nous sommes revenu à la loi de la jungle où la force tribale seule s’exprime. Cette pensée domine aujourd’hui la pensée israélienne. Elle a conduit à l’assassinat de Yitzhak Rabin à Tel Aviv le 4 novembre 1995, aujourd’hui à la déclaration du Premier ministre Benyamin Netanyahou du 13 décembre 2023 : « Rien n’empêchera Israël de poursuivre la guerre contre le Hamas, y compris les “pressions internationales” ».
*Le soutien total des USA à Israël, leur refus récent au Conseil de Sécurité de soutenir l’arrêt du génocide à Gaza sont tragiques. Il s’explique, en partie, par un autre génocide celui des Amérindiens. On estime qu’à la découverte du continent américain à la fin du 15ème siècle la population autochtone de l’Amérique du Nord était de quelques millions. Cette population, sera réduite à quelques dizaines de milliers à la fin du 19ème siècle.
Au cours de la conquête de l’Ouest au 18 et 19ème siècle, l’historien Howard Zinn déclare : « les gouvernements américains ont signé plus de quatre cents traités avec les Amérindiens et les ont tous violés, sans exception ». Le major-général Philip Henry Sheridan, général dans l’Armée de l’Union lors de la guerre de Sécession qui prendra ensuite la direction des guerres indiennes aura une formule définitive : « Un bon Indien est un Indien mort ».
*Les étudiants US ont manifesté, comme partout dans le Monde, ni plus ni moins, pour dénoncer le traitement des Palestiniens par Israël. L’accusation d’antisémitisme a une fois de plus parfaitement fonctionné. La présidente de l’université de Pennsylvanie (Pen), Elizabeth Magill, a dû démissionner, le 9 décembre, sous l’accusation d’antisémitisme trop faiblement combattu sur son campus. Des manifestations ont eu lieu également sur les campus de Harvard et du Massachusetts Institute of Technologie (MIT). Seule, à ce jour, la présidente de Harvard a été maintenue à son poste par son conseil d’administration.
Pourtant jamais personne n’a appelé au génocide des Juifs dans ces manifestations, aucun juif n’a été agressé, du moins je n’ai rien lu sur ce sujet. Il n’en est pas de même pour les étudiants palestiniens ou arabes. L’un a été renversé par une voiture et hospitalisé à l’université de Stanford et trois étudiants palestiniens ont été blessés par des tirs d’arme à feu samedi alors qu’ils se promenaient dans l’État du Vermont (…) Et c’est le moment choisi par le Congrès US pour convoquer des présidents d’université pour quoi ? … discuter d’antisémitisme !
On constate, dans certains pays, que ceux qui ont commis ou commettent ce que les organisations de défense des droits de l’homme qualifient aujourd’hui de « génocide » sont souvent ceux qui prétendent en être les victimes. Un sommet de l’hypocrisie dans l’inversion accusatoire.
*Haaretz, 14 déc. En tant que professeur à Yale et israélien, fils de survivants de l’Holocauste, je crains la montée de l’antisémitisme aux États-Unis. Mais la rage orchestrée contre les présidents d’université vise le discours pro-palestinien, pas l’antisémitisme, et elle est alimentée par une sinistre coalition de fanatiques antidémocratiques.
*Dans un article d’Haaretz du 13 décembre Gideon Levy constate qu’il y a un consensus très fort dans la population israélienne, sans aucune objection, ni protestation pour ce génocide.
Des commentaires montrent que beaucoup de lecteurs de gauche (Haaretz) ne sont pas dupes.
Par exemple :
« Cette guerre a été construite sur des mensonges, concernant les événements réels du 7 octobre. Une grande partie des meurtres d’Israéliens y compris des otages, ont été commis lorsque les hélicoptères Apache et les chars d’assaut sont entrés en scène, suivant la directive Hannibal, tuant sans discernement otages, membres du Hamas, festivaliers de la Rave Party et des familles dans les kibboutz. Ils sont à l’origine des corps brûlés que l’on a fait passer pour les « quarante bébés décapités ». Une enquête internationale sur ces événements, y compris les allégations de viol, a été refusée. Pourtant, comme vous le dites à juste titre, tout Israël soutient ce génocide répugnant à Gaza. »
*Itamar Ben Gvir, kahaniste et ministre de la Sécurité nationale, impose la création d’une garde nationale, des dizaines de morts déjà chez les Palestiniens. Le ministre des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, a déclaré à la radio publique israélienne qu’Israël doit détruire le Hamas pour s’assurer qu’il n’y ait plus « personne à qui parler de l’autre côté ».
Un attentat malheureusement très fréquent en Israël
Libération 3 déc. Le 29 novembre les frères Mourad et Ibrahim Namer tuent trois israéliens à un arrêt de bus dans le nord de Jérusalem. Ils sont eux-mêmes tués par un civil et deux soldats israéliens armés quelques minutes seulement après le début de la fusillade.
Le ministre de la sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a déclaré : « Cet événement prouve une fois de plus que nous ne devons pas faire preuve de faiblesse, que nous ne devons parler au Hamas qu’à travers des lunettes de tir, qu’à travers la guerre. Un des soldats, Aviad Frija, se réclame fièrement des «jeunes des collines», ce terme bucolique cache le colon voleur des terres palestiniennes. La colonisation israélienne, en pleine expansion, est réputée pour sa violence envers les autochtones palestiniens.
Ce drame est la conséquence tragique du refus systématique de tous les gouvernements israéliens de reconnaître la création de l’État palestinien. Les jeunes palestiniens sont nés dans la violence et depuis trois générations vivent dans la misère et sans aucune espérance. La mort est leur dernière arme, l’attentat suicide, après un dernier coup d’éclat contre leurs tourmenteurs. La presse israélienne qui dans un pays où de nombreux israéliens sont armés, refuse de voir la désespérance et qualifie ces exécution de neutralisation.
Une dérive qui risque de devenir fréquente elle aussi !
Pour cet attentat une vidéo a montré que le soldat avait aussi tué le civil israélien. Un premier tribunal de Tsahal avait initialement douté de la condamnation du soldat en raison de l’absence d’autopsie du civil israélien tué par balle. Son corps avait été enterré après que la police eut déclaré qu’aucune autopsie n’était nécessaire. Il sera ensuite exhumé après que la police militaire eut conclu le contraire. Le résultat de cette autopsie a montré que contrairement aux affirmations de la police, une balle a été retrouvée dans le corps de Yuval Castelman tué par le soldat israélien Aviad Frija. Il avait tiré à plusieurs reprises affirmant qu’il pensait qu’il s’agissait d’un terroriste.
Cette procédure (l’autopsie) n’aurait jamais été utilisée pour les nombreux Palestiniens, parfois des enfants, abattus à bout portant en Cisjordanie par des soldats ou des colons qui ont la gâchette facile.
TOI, 14 déc. Les parents du sergent-chef (réserviste) Aviad Frija ont écrit une lettre d’excuses aux parents de Castleman, ont rapporté jeudi les médias israéliens. Castleman avait tiré sur les auteurs de l’attentat terroriste meurtrier revendiqué par le Hamas à l’entrée de Jérusalem le 30 novembre, avant d’être lui-même abattu par Frija, alors qu’il se rendait, les bras en l’air.
Lors de l’attaque du Hamas du 7 octobre, les Israéliens et les otages qui ont été tués par les hélicoptères Apache et les chars d’assaut, dans le cadre de la procédure Hannibal ont été enterrés à la hâte pour éviter que des analyses médico-légales ne révèlent combien de personnes parmi les 1200 ont été tuées par les forces israéliennes, comme l’ont rapporté les médias israéliens Haaretz, +972, Mondoweiss etc.
Les forces de l’armée israélienne ont abattu trois otages israéliens qui avaient réussi à échapper à leurs ravisseurs dans le quartier de Shujaiyeh, au nord de Gaza, a déclaré le 15 déc. le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari. « Encore un exemple d’Israéliens tués par des tirs amis. Pas de vidéo, pas de preuve, Tsahal avait probablement pensé que c’était des civils palestiniens. Cela soulève à nouveau la question de savoir combien d’Israéliens ont été tués par des tirs amis dans l’énorme chaos du 7 octobre ?
Le Monde, 15 déc. L’armée israélienne annonce avoir tué « par erreur » trois otages israéliens à Gaza. Le gouvernement du Hamas palestinien a annoncé vendredi que les opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza avaient fait 18 800 morts depuis le début de la guerre le 7 octobre sont à 75 % des enfants (8 000) et des femmes (6 200). Un journaliste d’Al-Jazira, Samer Abou Daqqa, a été tué vendredi, et un autre blessé dans une attaque israélienne de la bande de Gaza
La destruction de Gaza est-elle programmée par Netanyahou et son gouvernement ?
Un excellent article sur le site +972. Une usine d’assassinats de masse : Les bombardements calculés d’Israël sur Gaza. Des frappes aériennes autorisées sur des cibles non militaires et l’utilisation d’un système d’intelligence artificielle ont permis à l’armée israélienne de mener sa guerre la plus meurtrière contre Gaza, révèle cette enquête.
TOI, 16 déc. Les essais d’inondation des tunnels du Hamas à l’eau de mer sont concluants. Les premiers essais de Tsahal visant à injecter de l’eau de mer dans les tunnels d’attaque du Hamas dans la Bande de Gaza semblent avoir été couronnés de succès. La presse continentale a décidé d’être plus discrète depuis quelques jours sur les atrocités commises. Si l’on regarde Al Jazeera, pour ceux qui y ont accès, les crimes commis par Israël sont tellement horribles qu’on ne comprend pas toujours ce que l’on regarde. Jusqu’à mettre en scène des enfants israéliens qui chantent la destruction de la Palestine ! (cette vidéo particulièrement monstrueuse a été rapidement supprimée de YouTube, le texte est toujours visible, cf ci-dessous)
Site The Electronic Intifada – De jeunes enfants israéliens chantent « nous exterminerons tout le monde à Gaza« : c’est bien sûr un chant de l’amitié (sic) “The Friendship Song 2023”
Lyrics by Ofer Rosenbaum and Shulamit Stolero ils chantent « Nous anéantirons tout le monde » à Gaza
Nous n’avons plus de mots, Notre âme crie encore, Notre âme ne chante pas seulement Aujourd’hui, notre âme se bat aussi, Un peuple Le peuple de l’éternité Nous ne cesserons pas de protéger nos maisons, Nous ne nous tairons pas, Nous montrerons au monde comment aujourd’hui nous détruisons notre ennemi. Ils chantent pour célébrer et soutenir la campagne d’extermination massive des Palestiniens de Gaza menée par l’armée israélienne. Les visages doux des enfants accompagnent de manière incongrue les paroles génocidaires de la soi-disant « chanson de l’amitié 2023 ».
Première strophe :
Une nuit d’automne tombe sur la plage de Gaza
Les avions bombardent, détruisent, détruisent
Regardez, Tsahal franchit la ligne
pour anéantir les porteurs de croix gammées.
Dans un an, il n’y aura plus rien
Et nous retournerons chez nous en toute sécurité
Dans un an, nous aurons anéanti tout le monde
Et nous retournerons labourer nos champs
Chœur :
Et nous nous souviendrons de chacun
les beaux et les purs
Nous ne laisserons jamais nos cœurs
oublier une telle amitié
L’amour sanctifié par le sang
Tu reviendras et tu fleuriras parmi nous
Deuxième strophe :
Nous n’avons plus de mots
Notre âme crie encore
Notre âme ne chante pas seulement
Aujourd’hui, notre âme se bat aussi
Un peuple
Le peuple de l’éternité
Nous ne cesserons pas de protéger nos maisons
Nous ne nous tairons pas
Nous montrerons au monde
comment aujourd’hui nous détruisons notre ennemi
Lyrics translated from Hebrew for The Electronic Intifada by David Sheen.
Quelques nouvelles qui passent inaperçues
« Au cours des six dernières semaines, j’ai tout perdu », déclare Yara Eid, qui a perdu au moins 60 membres de sa famille lors des bombardements israéliens sur Gaza.
L’armée israélienne utilise l’intelligence artificielle (IA) pour bombarder Gaza. Depuis le 7 octobre, le nombre de morts civils jugé acceptable par le commandement militaire israélien dans l’objectif de tuer un dirigeant du Hamas est passé de quelques dizaines à des centaines. L’armée israélienne en utilisant l’IA pour bombarder Gaza a pu passer de 50 cibles par an à 100 cibles par jour. Mais nous ne sommes pas le Hamas. Ce ne sont pas des missiles aléatoires. Tout est intentionnel. Rien n’arrive par hasard. Lorsqu’une fillette de 3 ans est tuée dans sa maison à Gaza, c’est parce que quelqu’un, dans l’armée, a décidé que ce n’était pas grave qu’elle soit tuée.
TOI, 2 déc. Un pro-Palestiniens s’immole par le feu devant le consulat d’Israël à Atlanta dans le sud-est des États-Unis. L’individu est dans un état critique après ce qui a été, selon la police, « un acte extrême de protestation politique ». (Ce n’est qu’un Palestinien après tout)
Pour conclure le professeur John Mearsheimer fait une analyse implacable sur la perversité et la criminalité flagrante de la guerre de l’OTAN en Palestine
N’oubliez jamais qu’Israël est un mandataire de l’OTAN pour détruire le Moyen-Orient, tout comme l’Ukraine est un mandataire de l’OTAN pour détruire la Russie. Ce qu’Israël fait à Gaza à la population civile palestinienne – avec le soutien de l’administration Biden – est un crime contre l’humanité qui ne sert aucun objectif militaire significatif. Comme le dit J-Street, une organisation importante du lobby israélien, « l’ampleur du désastre humanitaire en cours et des pertes civiles est presque insondable ».
1- Israël massacre délibérément un grand nombre de civils, dont environ 70 % sont des enfants et des femmes.
2- Israël affame délibérément la population palestinienne désespérée en limitant considérablement les quantités de nourriture, de carburant, de gaz, de médicaments et d’eau qui peuvent être acheminées à Gaza.
3- les dirigeants israéliens parlent des Palestiniens et de ce qu’ils aimeraient faire à Gaza en des termes choquants, surtout si l’on considère que certains d’entre eux évoquent sans cesse les horreurs de l’Holocauste.
4- Israël ne se contente pas de tuer, de blesser et d’affamer un très grand nombre de Palestiniens, il détruit aussi systématiquement leurs maisons ainsi que les infrastructures essentielles, notamment les mosquées, les écoles, les sites du patrimoine, les bibliothèques, les principaux bâtiments gouvernementaux et les hôpitaux.
5- Israël ne se contente pas de terroriser et de tuer les Palestiniens, il humilie aussi publiquement nombre de leurs hommes qui ont été arrêtés par les Forces de Défense Israélienne (FDI, Tsahal) lors de perquisitions de routine.
6- bien que ce soient les Israéliens qui massacrent, ils ne pourraient le faire sans le soutien de l’administration Biden.
7- alors que l’attention se concentre actuellement sur Gaza, il est important de ne pas perdre de vue ce qui se passe simultanément en Cisjordanie. Les colons israéliens, en étroite collaboration avec les FDI, continuent de tuer des Palestiniens innocents et de voler leurs terres.
Alors que j’assiste à cette catastrophe pour les Palestiniens, je n’ai qu’une seule question à poser aux dirigeants israéliens, à leurs défenseurs américains et à l’administration Biden : n’avez-vous aucune décence ?
Nous recommandons vivement de lire cet article dans son intégralité.