La politique étrangère américaine est basée sur l’apaisement de l’État juif.

En septembre 2017, j’avais écrit un article pour le site Unz Review intitulé « Les Juifs américains dirigent les guerres américaines » avec le sous-titre Philip Giraldi« Ne devraient-ils pas se récuser lorsqu’ils traitent avec le Moyen-Orient ? L’article mettait l’accent sur le fait que la plupart des individus et des groupes aux États-Unis qui militaient en faveur d’une guerre contre l’Iran en particulier étaient juifs et que la plupart ne cachaient pas leur loyauté envers Israël, dirigé alors comme aujourd’hui par le Premier ministre Benjamin Netanyahu. J’ai soutenu que c’était une erreur de laisser les Juifs gérer les relations américaines au Moyen-Orient en particulier, car certains d’entre eux se retrouveraient certainement dans un conflit d’intérêts qui ne serait inévitablement pas bénéfique pour les États-Unis. Et on pourrait ajouter que malgré ce lien qui les lie à un gouvernement étranger, aucun groupe pro-israélien n’a jamais été obligé de s’enregistrer en vertu de la loi sur l’enregistrement des agents étrangers de 1938, ce qui assurerait une certaine transparence sur les finances et en ce qui concerne les contacts directs avec le gouvernement israélien ou son ambassade à Washington. Le résultat final de tout cela est de rendre extrêmement facile l’utilisation de l’argent, dont les milliardaires sionistes disposent en abondance, pour corrompre les agissements du gouvernement américain, au nom d’un État d’apartheid qui n’est en réalité nullement un allié et qui n’a pas de valeurs qui puissent se marier avec ce qu’était autrefois la démocratie américaine.

Si l’on en juge par les commentaires reçus sur le site Unz, mon article sur un facteur ethnique promouvant les guerres américaines s’est avéré être le plus populaire que j’ai jamais écrit et il a été largement repris en ligne et dans diverses publications aux États-Unis et à l’étranger. Inévitablement, cependant, cela a provoqué une réaction de la part des nombreux amis d’Israël et, dans les 24 heures, une mise à jour a été ajoutée à la publication en ligne originale. On pouvait y lire : « Le matin du 21 septembre, Phil Giraldi a été licencié par téléphone du journal The American Conservator , dont il était un contributeur régulier depuis quatorze ans. On lui a dit que dire :« les Juifs américains dirigent les guerres américaines » était inacceptable. La direction et le conseil d’administration de TAC semblent avoir oublié que le magazine a été lancé avec un article du fondateur Pat Buchanan intitulé « Whose War ? [La guerre de qui ?] qui reprenait en grande partie les mêmes affirmations que Giraldi à propos de la pression juive en faveur d’une autre guerre, en l’occurrence contre l’Irak. Buchanan a été vilipendé et dénoncé comme antisémite par bon nombre des mêmes personnes qui attaquent maintenant de la même manière Giraldi. »

La malignité du TAC qui m’a effectivement radié vient de ce que le journal se sentait particulièrement vexé par mon affirmation dans l’article selon laquelle d’éminents Juifs, comme Bill Kristol, qui apparaissent régulièrement à la télévision pour prôner des lignes dures contre l’Iran et d’autres en arguant d’une « menace pour l’Amérique » alors qu’ils agissent en fait au nom d’Israël devraient figurer en tant qu’auteurs relevant de la catégorie : « Juif et fervent partisan de l’État d’Israël ». J’ajoutais que ce serait un peu comme une étiquette d’avertissement sur une bouteille de mort-aux-rats – se traduisant en gros par « si vous ingérez la moindre dose des absurdités crachées par Bill Kristol, c’est à vos risques et périls ».

En effet, c’est la diaspora juive, riche et influente par-delà toute croyance, ainsi que ses mensonges constants et sa corruption inlassable qui soutiennent le récit fictif d’Israël comme une « terre sans peuple pour un peuple sans terre ». La journaliste australienne Caitlin Johnstone observe que « tout ce qui concerne Israël est faux. C’est une nation complètement synthétique créée sans aucun égard pour les mouvements sociopolitiques organiques du pays et de sa population, posée sans racines sur une ancienne civilisation préexistante aux racines profondes. C’est pourquoi cet État ne peut exister sans être artificiellement soutenu par une propagande incessante, un lobbying, des opérations d’influence en ligne et une violence militaire de masse. »

Ce que je veux dire en revisitant le passé, c’est qu’il y a sept ans, on n’aurait jamais imaginé le contrôle que le lobby juif fait peser maintenant sur la politique étrangère américaine ainsi que sur de nombreuses décisions politiques intérieures, en grande partie grâce aux mesures alarmantes et pro-israéliennes qui ont été avancées par un Donald Trump ignorant et imprudent, suivi par un Joe Biden totalement stupide et insouciant. Biden a une majorité de Juifs occupant des postes élevés dans son administration et il est juste de dire qu’autour de lui les Juifs contrôlent la politique au Moyen-Orient ainsi que ce qui se passe en Ukraine. Le secrétaire d’État Anthony Blinken n’est guère plus qu’un porte-parole et un défenseur d’Israël, comme il l’a clairement indiqué lorsqu’il est arrivé en Israël après l’attaque du Hamas et qu’il a annoncé : « Je me présente devant vous en tant que juif… » et a poursuivi en décrivant l’histoire de l’holocauste de sa famille, bien qu’il ait omis de mentionner que son beau-père travaillait pour Robert Maxwell, un important espion israélien. Et n’oublions pas le Congrès, où les fanatiques pro-israéliens ont pris le contrôle total (à la seule exception de Tom Massie)Tom Massie, représentant républican du Parti républicain. Ce contrôle s’exerce par le biais de dons politiques de premier plan et d’une couverture médiatique favorable conditionnée par des points de vue favorables à l’État d’Israël.

Une histoire circule actuellement, selon laquelle Miriam Adelson, héritière née en Israël de la fortune générée par les casinos et valant plusieurs milliards de dollars de Sheldon Adelson, aurait offert à Trump 100 millions de dollars en guise de contribution à sa campagne politique s’il promettait de permettre l’annexion israélienne de toute la Palestine historique après qu’il remporte les élections de novembre.

Certains membres du Congrès ont révélé que lorsqu’ils apparaissaient pour la première fois comme candidats politiques, un représentant de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC) passait par hasard pour préciser leur point de vue sur le Moyen-Orient. Dans certains cas, les futurs législateurs seraient invités à signer une déclaration les engageant à soutenir pleinement et sans réserve Israël, quoi qu’ils fassent. Et nous avons récemment appris qu’Israël mène d’importantes opérations secrètes de renseignement en utilisant de fausses identités sur les réseaux sociaux, leur permettant de diffuser des histoires pro-israéliennes pour influencer la prise de décision et maintenir le contrôle du gouvernement américain. Au-delà de cela, selon Massie, qui l’a déclaré à Tucker Carlson , chaque républicain au Congrès, à part lui-même, se voit assigner « quelqu’un de l’AIPAC » une personne avec qui ils sont en communication constante, qu’il décrit agissant « comme votre baby-sitter » pour s’assurer qu’aucun n’hésite lorsqu’il s’agit de décisions politiques ayant un impact sur Israël. On suppose qu’il s’agit de stagiaires de l’AIPAC ou de l’Anti-Defamation League (ADL) qui espionnent les fonctionnaires de peur qu’ils ne s’écartent de leur promesse de loyauté envers l’État juif.

J’appellerais ce genre d’activités de l’espionnage pour un pays étranger lié à l’incitation à commettre une trahison, manigance qui devrait être révélée, variante de la métaphore de la mort-aux-rats citée ci-dessus. Ces monstres qui défendent les intérêts d’un pays étranger ne sont pas vraiment nos amis et ne cherchent pas à faire quoi que ce soit de bénéfique pour le peuple américain.

Le soutien à Israël dans les médias est également artificiel et essentiellement factice, allant au-delà des histoires tendancieuses et ignorant les Palestiniens. Elle est généralement imposée du haut vers le bas. Depuis octobre, des médias comme le New York Times , CNN et CBC ont été dénoncés par des fuites, provenant du personnel, sur les demandes de leurs hauts dirigeants, qui sont souvent juifs, d’ orienter leur couverture de Gaza afin de soutenir les discours favorisés par Israël. Il y a eu des démissions au sein du gouvernement suite au génocide israélien soutenu par Biden et Briahna Joy Gray vient d’être licenciée par The HilBriahna Jay  pour avoir légèrement critiqué Israël alors qu’elle co-animait l’émission « Rising », un sort que tous les employés des médias doivent comprendre pour ne pas en pâtir à leur tour, s’ils ne soutiennent pas suffisamment l’entité sioniste. Le soutien d’Israël de la part d’Hollywood et de célébrités dans d’autres domaines est également un soutien forcé. Une société de marketing hollywoodienne a dû s’expliquer pour une nouvelle fuite d’e-mail qui demandait aux employés de la société de « cesser de travailler avec toute célébrité, influenceur ou créateur de tendances postant des messages contre Israël ».

D’autres nouvelles évolutions sur le front israélien sont apparues au cours des sept dernières années, notamment les attaques contre la liberté d’expression et d’association, l’élaboration d’une législation pro-israélienne aux niveaux étatique et local qui prive d’avantages gouvernementaux et d’emplois les citoyens qui soutiennent le boycott pacifique d’Israël, et l’abomination ultime, la loi sur la sensibilisation à l’antisémitisme, qui cherche à criminaliser toute critique de l’État juif. Cette loi n’est qu’un aspect de la façon dont le pouvoir des groupes juifs organisés sur le gouvernement et les médias façonne le type de société dans laquelle les Américains vivront dans un avenir proche. Ce sera une société privée de plusieurs droits constitutionnels fondamentaux, comme la liberté d’expression, simplement pour satisfaire aux préférences d’un petit groupe démographique.

Les élections à venir ont également été ciblées par le « lobby », des groupes juifs collectant des centaines de millions de dollars pour mener des attaques contre des candidats considérés comme anti-israéliens. La main lourde d’inspiration sioniste du gouvernement et des établissements d’enseignement américains a également été observée récemment dans les arrestations et autres sanctions, notamment le blocage des opportunités d’emploi et l’annulation des diplômes des étudiants protestant contre le génocide israélien des Palestiniens. Les contre-manifestants juifs, parfois violents comme dans le cas récent de l’UCLA, ne sont en général pas punis et leurs groupes d’étudiants restent intacts tandis que les groupes pro-palestiniens sont bannis du campus.

Parfois, se mettre en quatre pour plaire aux Israéliens est complètement ridicule. Le Congrès cherche actuellement à adopter un projet de loi qui punirait les Maldives pour avoir bloqué les voyages vers les îles pour les détenteurs de passeports israéliens tant que la guerre à Gaza se poursuit. Josh Gottheimer, membre du Congrès démocrate américain du New Jersey, chapeaute les efforts visant à faire pression sur le gouvernement de cette zone touristique de l’océan Indien. Gottheimer, connu pour être l’un des pionniers israéliens les plus agressifs du Congrès, recherche un soutien bipartisan pour élaborer la législation qui sera appelée « Loi sur la protection des voyages alliés ici » (PATH). La législation pourrait bloquer toute aide ou assistance américaine aux Maldives jusqu’à ce que les Israéliens aient à nouveau la permission de visiter le pays. Gottheimer a soutenu que « l’argent des contribuables ne devrait pas être envoyé à un pays étranger qui a banni tous les citoyens israéliens – l’un de nos plus grands alliés démocratiques ». Il a également ajouté, comme on pouvait s’y attendre, que la décision des Maldives était « antisémite ».

Ainsi, à mon humble avis, nous nous faisons de plus en plus avoir sans relâche par Israël, malgré qu’une grande partie des sanctions se déroulent au grand jour, mais les malheureux membres du Congrès sont trop faibles et terrifiés par le lobby juif pour faire quoi que ce soit. Et maintenant, nous avons le criminel de guerre Benjamin Netanyahu qui se présente à la fin du mois de juillet pour une nouvelle série de complaisances et de génuflexions, ainsi que pour les acclamations et les salutations de la session conjointe de ce même Congrès qui a tant fait pour donner à Bibi les outils et l’argent lui permettant de tuer 35 000 Palestiniens, pour la plupart des civils, et ce n’est pas fini. C’est une honte et lorsque le monde prendra du recul, prendra conscience de ce qui s’est passé et déterminera qui doit être traité comme la peste, il y aura beaucoup de retournements de veste. Oui, ça rime.

https://www.unz.com/pgiraldi/israels-control-over-america-grows-ever-stronger/

Philip M. Giraldi, Ph.D., est directeur exécutif du Council for the National Interest, une fondation éducative déductible d’impôt 501(c)3 (numéro d’identification fédéral n° 52-1739023) qui recherche une politique étrangère américaine davantage axée sur ses intérêts. au Moyen-Orient. Le site Web est Councilforthenationalinterest.org, l’adresse est PO Box 2157, Purcellville VA 20134 et son adresse électronique est [email protected] .

Du même auteur: https://plumenclume.com/2024/03/18/israel-uber-alles-par-philip-giraldi/

Et maintenant, où va le projet Israël-Gaza? par Philip Giraldi

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