L’ADL fait marche arrière, par E. Michael Jones.

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L’ADL fait marche arrière, victoire?

22 JUILLET 2023.

[E Michael Jones offre ici des armes pour lutter contre l’accusation d’antisémitisme, en toute logique ; et il estime qu’une nouvelle ère judiciaire est ouverte désormais, parce que l’ADL américaine, la « Ligue Anti Diffamation », la maison mère du CRIF, s’est pris les pieds dans le tapis.]

L’ADL avait coutume d’affirmer sans équivoque que E. Michael Jones n’était pas raciste. Cette situation a changé le 14 juillet 2023, lorsque l’ADL a publié un profil révisé sur moi qui contenait l’affirmation suivante :

« Dans ses écrits, Jones a affirmé que ses opinions sur les Juifs ne sont pas fondées sur des théories raciales et qu’il est « anti-juif » mais pas « antisémite ». Lors d’un podcast d’avril 2023, Jones a toutefois remis en cause cette affirmation en déclarant : « Le peuple juif est défini par son ADN. Ils ont un ADN défectueux et ne peuvent donc pas s’empêcher d’être des personnes subversives »[1].

Le même jour, Jonathan Greenblatt a ouvert la même guerre culturelle sur le front religieux en tweetant :

« L’idée que le judaïsme est perfide envers le christianisme – y compris le catholicisme – est antisémite et fausse. Les théories du complot telles que celles diffusées par E. Michael Jones mettent les juifs en danger et nous devons lutter contre ces messages haineux »[2].

Andrew Torba a repris l’utilisation par Greenblatt du mot « perfide » et a posté le tweet suivant :

« Le judaïsme talmudique d’aujourd’hui n’a rien à voir avec le judaïsme de l’Ancien Testament, qui a cessé d’être une religion en 70 après J.-C., lorsque le temple a été anéanti, comme le Christ l’avait annoncé. Pas de temple, pas de judaïsme de l’AT. Quelque chose de nouveau a pris sa place et a été bâti par les Juifs qui ont rejeté et ont continué à rejeter Jésus-Christ. Il suffit de lire le livre des Actes des Apôtres pour voir comment les Juifs qui ont rejeté le Christ ont persécuté les chrétiens du premier siècle, y compris les croyants d’origine juive. Vous pouvez également lire le Talmud pour voir tout ce qu’il dit de perfide sur les Goyim (non-Juifs). Ou simplement regarder comment les juifs comme vous traitent les chrétiens comme moi aujourd’hui. Rien n’a changé en 2000 ans. La même chanson et la même danse. Repentez-vous et acceptez Jésus-Christ comme votre Seigneur et Sauveur, Jonathan. C’est ma prière sincère et honnête pour toi » [3].

J’ai ensuite rejoint la discussion en tweetant :

« L’analyse d’Andrew Torba a forcé Jonathan Greenblatt à naviguer dans des eaux dangereuses. Nous savons que Greenblatt est un expert en diffamation. C’est son travail à la tête de l’ADL. Mais pour s’engager dans ce combat, il va devoir devenir un expert du catholicisme et de ses textes fondateurs, qui soutiennent tous l’affirmation de Torba selon laquelle les juifs ont rejeté le Christ et persécuté les chrétiens, et qu’ils continuent à le faire jusqu’à aujourd’hui »[4].

Cet échange a mis Greenblatt dans l’embarras. Incapable de présenter des documents réfutant les propos de Torba sur le christianisme, Greenblatt a dû jouer la carte de la race, mais malheureusement pour lui, l’affirmation selon laquelle j’avais des opinions raciales était fondée sur un mensonge. L’ADL a délibérément déformé ma description de l’antisémitisme comme étant racial, alors que le contexte de la citation copiée sur le site de l’ADL montre clairement que j’ai adopté la position inverse.

Voici ce que j’ai réellement dit dans ce podcast. Après que mon assistant Mike Bagiackas a demandé : ‘Dr Jones, si vous aviez une définition catholique de l’antisémite, quelle serait-elle ?’ j’ai répondu en disant : :

« C’est la définition originale du terme ; l’antisémitisme consiste à dire que le peuple juif est défini par son ADN. Ils ont un ADN défectueux et ne peuvent donc pas s’empêcher d’être des personnes subversives en raison d’une forme de déterminisme biologique. C’est cela l’antisémitisme ; c’est ce dont parlait Wilhelm Marr lorsqu’il a inventé le terme en 1870-1871. Parce que c’était un révolutionnaire, il ne voulait pas utiliser les arguments catholiques classiques, alors il a inventé cet argument du déterminisme biologique, [mais] cela n’a aucun sens ! Si vous allez dans les discussions traditionnelles, les discussions catholiques sur l’antisémitisme, elles diront, en gros, qu’il s’est déroulé un grand drame ici à Jérusalem à l’époque du Christ, et que deux groupes s’affrontaient ; ils se battaient l’un contre l’autre. »

Cet échange a mis Greenblatt dans l’embarras. Incapable de fournir la moindre documentation permettant de réfuter les propos de Torba sur le christianisme, Greenblatt a dû se résoudre à jouer la carte de la race, mais, malheureusement, il n’a pas pu le faire.

Les Juifs qui ont accepté Jésus-Christ en tant que Messie et ceux qui ont rejeté le Christ en tant que Logos incarné ont le même ADN. Ils ne se distinguent pas les uns des autres sur le plan racial, et les distinctions raciales ne font donc aucune différence ici. Donc, si vous disiez que les Évangiles sont antijuifs, vous auriez raison ! Vous avez tout à fait raison. L’Évangile de saint Jean est antijuif, cela ne fait aucun doute, parce qu’il s’agit du conflit que je viens de vous décrire. Mais chaque fois qu’ils disent cela, il y a toujours un tour de passe-passe qui consiste à parler d’antisémitisme, l’antisémitisme étant synonyme de racisme, et soudain les catholiques sont coupables de crimes de haine raciale. C’est ce qu’il faut clarifier ! C’est la distinction qu’il faut faire et nous ne devrions pas nous laisser entraîner dans un schéma que nous ne partageons nullement[5].

C’est précisément ce que l’ADL de Greenblatt a tenté de faire ici. Il a pris la position raciale que j’avais exprimée comme étant à l’opposé de ce que je soutiens et a prétendu que je défendais la position que j’avais entrepris de réfuter, dans l’espoir que personne ne reviendrait à la source originale et ne découvrirait la forfaiture de Greenblatt, ou sa chutzpah, en essayant de faire cette déformation flagrante de ce que je défends. Pour me transformer en raciste, l’ADL a dû mentir à mon sujet et dire que j’avais dit exactement le contraire de ce que j’avais dit. Mais cela n’a pas fonctionné. M. Greenblatt en faisait trop….

Une fois que la vidéo originale a été publiée, l’ADL a tenté de revenir sur ce qu’elle venait de dire à mon sujet en supprimant ma citation originale et en la remplaçant par la déclaration parenthétique suivante. « Une version précédente indiquait par erreur que E. Michael Jones approuvait l’antisémitisme racial », en espérant que personne ne remarquerait leur tour de passe-passe. Eh bien, beaucoup de gens l’ont remarqué, et encore plus de gens l’ont remarqué après mon tweet.

L’ADL fait marche arrière. Prise la main dans le sac, l’ADL a modifié l’attaque qu’elle avait lancée contre moi sur son site web pour dire « (Une version précédente affirmait par erreur que E. Michael Jones approuvait l’antisémitisme racial.) » tout en supprimant certaines accusations diffamatoires mais en ajoutant d’autres termes incendiaires. Si l’ADL était sincère, elle supprimerait l’intégralité de son article sur moi et le remplacerait par une légende disant :

« Une version précédente a indiqué par erreur que E. Michael Jones est un antisémite. Nous nous excusons ».

Comme l’indiquent clairement les commentaires sur leur Tweet, l’ADL ne s’excuse nullement. Elle travaille dans le domaine de la diffamation, et les risques liés à cette activité impliquent un certain contrôle des dommages pour éviter les poursuites judiciaires – d’où leur déni de responsabilité – mais le risque juridique n’est qu’un des problèmes de Jonathan Greenblatt.

Il doit maintenant faire face au fait qu’il a accepté ma définition de l’antisémitisme. Si, comme il l’a dit, l’antisémitisme peut être défini par l’affirmation que « le peuple juif est défini par son ADN. Ils ont un ADN défectueux et ne peuvent donc pas s’empêcher d’être subversifs », alors il admet que j’ai toujours eu raison de définir l’antisémitisme comme une forme de déterminisme biologique. La preuve que Greenblatt et l’ADL ont entériné une inexistante définition biologique de ma part est le fait qu’ils l’ont utilisée pour me diffamer.

Dès qu’ils ont été pris en flagrant délit de mensonge, ils ont dû admettre que je n’ai jamais défendu cette position, ce qui signifie que, selon leur définition, je ne suis pas antisémite. Plus encore, ils ont admis qu’être antijuif n’est pas la même chose qu’être antisémite, ce qui signifie en fait que ceux qui fondent leur critique des Juifs sur des bases théologiques et non biologiques, comme l’a fait Andrew Torba, ne peuvent être accusés d’antisémitisme. Ensuite, après avoir évoqué la distinction entre race et religion, l’ADL nous dit de l’ignorer parce que la « rhétorique alimentée par la haine » de Jones « rend toute distinction de ce genre purement académique »[6].

Pas si vite, Jonathan ! Grâce à Jonathan Greenblatt, nous comprenons maintenant le tour de passe-passe qui se cache derrière les accusations d’antisémitisme, utilisées depuis plus d’un siècle pour contraindre les goyim à la soumission. L’aveu de Greenblatt est important car il ouvre la voie à des poursuites contre l’ADL pour son utilisation imprudente du terme antisémitisme. Désormais, quiconque est calomnié par l’ADL peut invoquer l’aveu de Greenblatt selon lequel toute autre définition que celle du déterminisme biologique qu’ils ont essayé de me coller sur le dos n’est pas de l’antisémitisme, et que leurs accusations sont donc clairement diffamatoires.

Cela permet également aux citoyens américains de se défendre contre la législation sur les crimes de haine que l’administration Biden est en train de préparer. En mai 2023, l’administration Biden a publié la « première stratégie nationale américaine de lutte contre l’antisémitisme », un document qui, selon le président Biden, « représente l’effort le plus ambitieux et le plus complet de lutte contre l’antisémitisme mené par le gouvernement américain dans l’histoire des États-Unis »[7] Mais l’importance historique de ce document est considérablement réduite à la lumière de l’avertissement juridique qui précède tout son contenu. Selon cet avertissement : « La stratégie nationale américaine de lutte contre l’antisémitisme ne remplace pas, ne modifie pas ou ne dirige pas l’interprétation d’une loi, d’une réglementation ou d’une politique fédérale, étatique ou locale existante ».

Il devrait maintenant être évident que cette clause de non-responsabilité ne vaut pas le prix du papier sur lequel elle a été écrite. Si Greenblatt parvient à ses fins, les citoyens américains iront en prison pour avoir épousé ce que l’ADL appelle à tort, selon son propre aveu, l’antisémitisme. Dieu, cependant, a utilisé l’aveuglement traditionnel des Juifs pour les attirer dans un piège qu’ils ont eux-mêmes créé.

Dans un exemple de ce que Hegel appelait « la ruse de la raison », nous pouvons maintenant obliger l’ADL à respecter ce qui est désormais sa propre définition du terme. S’ils vous accusent d’autre chose, ne relevant pas d’un déterminisme biologique racial, leur définition de l’antisémitisme ne s’applique pas. À ce stade, nous devrions remercier Jonathan Greenblatt pour son intransigeance. En ne s’excusant pas de m’avoir calomnié, il a étayé une définition de l’antisémitisme qui laisse [enfin !] ceux qui sont antijuifs hors de cause [et hors d’atteinte ?].

https://www.unz.com/ejones/the-adl-backs-down/

Notes

[1] https://www.adl.org/resources/backgrounder/e-michael-jones

[2] https://twitter.com/JGreenblattADL/status/1680631883049181189

[3] https://twitter.com/BasedTorba/status/1680679614568443904

[4] https://twitter.com/EMichaelJones1/status/1680717849583550466

[5] Le commentaire commence à 29:35 , sur le lien suivant : Video Link

[6] https://www.adl.org/resources/backgrounder/e-michael-jones

[7] https://www.whitehouse.gov/wp-content/uploads/2023/05/U.S.-National-Strategy-to-Counter-Antisemitism.pdf

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